|
L'arrivée d'un
convoi au camp
d'Auschwitz :
« Les
déportés avancent
vers l'extrémité du quai. Deux S.S. sont au
milieu ; l'un
d'eux, officier-médecin. Les déportés
défilent devant lui. Avec le pouce ou avec une badine, il
dirige
les détenus soit à
droite, soit à gauche. »
R.
Waitz, Témoignages
strasbourgeois,
1947
|
|
La tonte : à
l'arrivée au camp,
puis régulièrement, les
déportés ont le
crane rasé.
Ils sont revêtus de la
tenue rayée,
portent sur la poitrine un triangle (rouge pour les
résistants
et les communistes, vert pour les droits commun) ou une
étoile
jaune. On voit aussi un numéro qui est aussi
tatoué sur
l'avant-bras des déportés.
Ici, au camp
d'Oranienburg-Sachsenhausen. |
|
Travaux de terrassement
sur un des chantiers
du camp de Sachsenhausen.
Le travail dure des heures, pendant
lesquels les
déportés ne reçoivent ni eau, ni
nourriture. |
|
Photographie prise par les
S.S. dans le camp
de Mauthausen et découverte à la
libération du
camp.
La nudité
était un moyen d'humilier
et de détruire les déportés.
On voit aussi les effets de la sous
alimentation
des déportés. |
|
Photographie prise
après la
libératiuon du camp de Ravensbrück.
Traces d'une expérience
médicale
faite dans ce camp par les S.S. : des muscles, des nerfs et des parties
d'os ont été enlevées à
cette femme, qui a
survécu. |
|
Déportée
sur l'un des lits du
Revier, une sorte d'infirmerie du camp, plutôt un endroit
pour
mourir, quand toutes les forces du déporté sont
anéanties.
Photo prise au camp de
Sachsenhausen,
après la libération du camp. On ne sait pas si
cette
déportée très affaiblie a
survécu. |
|
Détenu
électrocuté sur
les fils de fer barbelés du camp de Mauthausen. |
|
Cette colonne de femmes et
d'enfants vient
d'arriver d'un train et marche vers la salle de déshabillage
de
la chambre
à gaz.
(Auschwitz) |
|
Coupe de la chambre
à gaz du
crématoire II, établie en 1941 par l'entreprise
Topf.
Il s'agit de prévoir
l'emplacement des
systèmes d'aération de la future chambre
à gaz.
On a ainsi retrouvé les
plans, les devis
de la construction des chambres à gaz d'Auschwitz. |
|
Dessin de David
Olère, qui fut membre du sonderkommando chargé de
brûler les corps
dans les fours crématoire. Ce dessin est un
témoignage
exceptionnel car les membres de ce kommando ont presque tous
été exécutés par les nazis.
Les corps étaient
montés par un
monte-charge (au fond), puis traînés devant le
four
crématoire. Trois déportés
étaient
chargés d'alimenter chaque four. |
|
Les fours
crématoires du camp de
Mauthausen.
C'est là que les corps
étaient
détruits par le feu. Toute trace des
déportés
devait disparaître.
Les cendres étaient
ensuite
dispersées dans les régions boisées,
dans les
étangs... |