Abetz,
Otto
(ambassadeur à Paris) : condamné en France
à vingt
ans de prison, le 22 juillet 1949. Libéré en
1954. Mort carbonisé dans un accident de voiture le 5 mai
1958.
Abromelt,
Franz (SD,
Section spéciale pour l’évacuation des
juifs et polonais de
Dantzig et la Prusse de l’Est ; à partir
de 1942, conseiller
au bureau IV.B.IV en Croatie ; à partir de 1944 en
Hongrie) :
s’échappe en 45 et se serait
réfugié en Egypte ;
déclaré
mort en 1962.
Achamer-Pifrader, Humbert
(Einsaztgruppe
A ; également Sipo de Riga ;
rattaché au RSHA en 44) :
mort dans un raid aérien à Linz, le 25 Avril
1945.
Achenbach,
Ernst (ambassade d'Allemagne
à Paris, participe à la décision de la
déportation à Auschwitz de 2000 Juifs
les 4 et 6
mars 1943 en représailles à un attentat contre
deux
officiers allemands le 15 février 1943) :
activités
politiques en Allemagne de l'Ouest après la guerre. Avocat
(en particulier de l'entreprise criminelle IG-Farben),
député,
défenseur au Bundestag des criminels nazis pour lesquels il
réclamait l'amnistie. Devait être nommé
représentant de la RFA à la Commission
européenne
en 1970, décision annulée devant le scandale en
raison de
la diffusion du dossier réuni par Beate Klarsfeld.
Ahlers,
Tonny (petit voyou antisémite néerlandais,
dénonciateur de la cachette d'Anne Frank et de sa famille,
aurait touché 40 couronnes par Juif
arrêté soit
environ 250 €)
: mort en 2000 sans avoir été
inquiété.
Albers, Hans (acteur
et producteur de cinéma au service des nazis
:Carl
Peters, 1941 ; Munchausen, 1943) :;
mort en 1960.
Albers, Paul
(impliqué
dans le massacre de Marzabotto) : condamné par une
cour militaire en
2007 in absentia à la prison à vie ; vit
en Allemagne. .
Albertini,
Georges (secrétaire
général du RNP de Déat) :
arrêté le
25 septembre 1944, jugé en décembre 1944,
condamné
à 5 ans de travaux forcés, passe moins de quatre
ans au
bagne de Poissy et bénéficie d'une
remise de peine en février 1948, crée l'Institut
d'histoire sociale, organisme animé par un fort
anticommunisme
qui recycle des fascistes, a une influence certaine sous la
Quatrième république et devient un des membres de
l'entourage de Georges Pompidou, mort en 1983.
Alajbegovic, Mehmed (Ministre
des Affaires Etrangères croate) :
exécuté à Zagreb, le 7 Juin
1947.
Albala Jacques
(Jüdenälteste
Sternlager à Bergen-Belsen)
: aurait été
pendu par les
prisonniers à la libération du camp.
Alerme Michel
(ancien colonel de
l'armée française, directeur de L'Echo National,
chroniqueur militaire à L'Action Française,
cofondateur
de l'agence Inter-France regroupant tous les journaux de la
collaboration qu'il présidera jusqu'en 1944, partisan
déclaré de la collaboration et de
l'antisémitisme)
: recherché et poursuivi après 1944, il
échappe
aux recherches et meurt le 1er mars 1949 sans avoir
été
capturé.
Algarron
André, (PPF, rédacteur en chef adjoint du Petit
Parisien,
journal
ouvertement favorable à Vichy et aux nazis)
: s'enfuit en 1944 en Allemagne avec le PPF, d'où il
dirigera
encore dès août de la même
année
Radio-Patrie. Arrêté après la
capitulation
allemande, condamné à mort le 27 novembre 1946
par la
Cour de justice de la Seine, gracié en 1947 par le
président Auriol, sa peine est commuée en
détention à perpétuité.
Meurt dans l'oubli
le 7 février 1980.
Alibert,
Raphaël (garde des sceaux
du gouvernement de Vichy, signataire du Statut des juifs d'octobre
1940, révise les naturalisations) : se cache à
l'étranger, est condamné à mort par
contumace le 7
mars 1947, vit en exil en Belgique, est amnistié en 1959,
meurt
en 1963.
Alie,
Louis
(inspecteur de police
à Rouen, chef des brigades "antiterroristes") : fuit, le 24
août 1944, avec les Archives de la Gestapo vers l'Allemagne,
puis
rentre à Rouen où il est reconnu et
arrêté,
tente de monnayer ses informations contre un passeport pour
l'Argentine, jugé avec ses complices du 14 au 16 novembre
1944,
condamné à mort, exécuté le
27
décembre 1944.
Allers,
Dietrich (Chancellerie du
Führer) : avocat.
Allgimantas,
Dailide (officier
de la police politique lituanienne durant l'occupation
allemande, a participé à l'arrestation
de juifs
avant de les livrer aux nazis,
en sachant qu'ils seraient exécutés.)
: a
été expulsé des
Etats-Unis vers l'Allemagne en 2003, pour avoir menti sur son
passé.
En 2006, a été condamné à
cinq ans de
prison par la
justice lituanienne, mais dispensé de peine, car "il
ne représente plus une menace pour la
société".
Vit à
Kirchberg, en Allemagne.
Alpers,
Friedrich
(secrétaire d’état ; Luftwaffe et plan
de 4 ans) : se
suicide le 3 septembre 1944 à côté de
Mons (France).
Alquen,
Gunther d' (éditeur
du journal SS Das
Schwarze Korpset
commandant de la SS-Standarte Kurt Eggers)
: condamné
à une
amende de 60.000 DM par une cour de dénazification en
1955 ; privé de ses droits civiques pour 3
ans ; de
nouveau
condamné en 1958 à une amende de 28.000
DM ; mort en
1998.
Altenburg,
Günther
(ministère des Affaires étrangères) :
secrétaire général de la
délégation
allemande à la Chambre internationale de commerce.
Altfuldisch,
Hans (camp
de Mauthausen) : condamné à mort au premier
procès et
exécuté le 28 Mai 1947.
Altstötter,
Josef
(ministère de la Justice) : condamné à
cinq ans de
prison par un tribunal militaire américain pour affiliation
à une organisation criminelle.
Alvensleben,
Ludolph von
(créateur, en Pologne occupée des "Selbstschutz",
unités paramilitaires "d'autodéfense"
responsables de
massacres sur le front de l'Est) : fuit en
Argentine ; mort en 1970.
Alwin-Broder,
Albrecht (officier
de liaison d’Hitler avec la Marine à partir de
1938) : mort en
s’échappant du bunker d’Hitler en mai
1945.
Amann,
Max
(responsable de la presse
économique du Reich)
: condamné en 1948 à deux ans et demi de prison,
puis ,
le 10 septembre 1948 à 10 ans de travaux forcés.
Mort le
10 mars 1957.
Ambros,
Otto
(membre du Conseil de
direction d'IG-Farben de 1938 à 1945, responsable du choix
de
l'emplacement, de la planification, de la construction et du
fonctionnement d'IG Auschwitz en tant que directeur d'exploitation ou
directeur général des usines de Buna) :
condamné
à huit ans de prison par un tribunal militaire
américain
en 1948 pour "asservissement". Libéré en
1952.
Aufsichtsrat de Bergwerkgesellschaft Hibernia; Aufsichtsrat de
Süddeutsche Kalkstickstoffwerke; Aufsichtsrat de
Grünzweig
und
Hartmann, 1955.
Ancker,
Edinger (chancellerie du parti
nazi où il s'occupe des affaires juives, où il
discute de
la stérilisation forcée des demi-juifs ou de leur
déportation) : l'accusation
américaine enquête sur son cas en 1945, mais son
dossier
semble alors trop marginal pour qu'on l'inculpe.
Andergassen,
Heinz (Bolzano
1944 ; SS ; Abteilung IV) : mort en 1946.
André, Alfred (truand d'Avignon, membre
français du GFP (Geheime Feldpolizei), rackette les Juifs, organise des
rafles de Juifs dans la région d'Avignon, se sert ensuite dans les
appartements et les dépôts de marchandises) : fuit le 15 août 1944 avec
Charles Palmieri ; arrêté, condamné à mort et fusillé à Nîmes.
André,
Charles-Francis, dit
"Gueule tordue" (PPF, chef d'un groupe d'indicateurs du SD de Lyon
travaillant pour Klaus Barbie
) : jugé et fusillé en 1945..
André,
Émile (policier
français, sous les ordres de Barrachin
,) : condamné en 1945 ???.
Angeli,
Aleandre ou Jean (préfet
de Lyon) : arrêté en 44 ;
condamné par la Haute Cour de
Justice en 1946 à 4 ans de prison, une amende et
à la dégradation
nationale.
Anhert,
Horst
(Sous
officier SS, adjoint de Danneker et de Roetke, chefs du service
antijuif de la Gestapo en France). Disparu.
Antignac,
Joseph (directeur de cabinet
au Commissariat Général aux Questions Juives,
secrétaire général en juin 1944) :
arrêté le 6 novembre 1944,
libéré le 28 mai
1946, s'enfuit et disparaît, condamné à
mort par
contumace le 9 juillet 1946. Bénéficie de la loi
d'amnistie de 1953.
Antonescu, Ion
(maréchal
roumain, "conducator") : exécuté en Roumanie
en 1946.
Antonescu,
Mihai (vice-premier ministre roumain, en 1941, renforce les liens avec
l'Allemagne nazie
et la déportation des Juifs, laisse les nazis
massacrer les Juifs roumains en Bessarabie
et en Bucovine. A compter du 1er janvier 1943, assume
également le ministère des affaires
étrangères) : En aout 1944, le roi
Michel Ier
le fait arrêter ; transféré
à Moscou le 6
mars 1945, puis ramené en Roumanie et traduit devant le
Tribunal
du Peuple de Bucarest ; condamné à mort le 17 mai
1946 pour crimes « contre
la paix, contre le peuple roumain, les peuples de la Russie
soviétique, les juifs, les gitanes et autre crimes de
guerre », pour avoir
provoqué la mort de 500 000 militaires et civils dans la
guerre et pour la déportation ou l'exécution de
près de 300 000 juifs roumains ou ukrainiens et 15.000
gitans.Fusillé en juin 1946, en même temps que Ion
Antonescu.
Arajs, Viktors
(collaborateur
letton ; chef du commando Arajs ; à
l’origine de la mort
de 45.000 lettons et biélorusses et de
l’extermination des
juifs de Riga) : interné jusqu’en 1949
par les Britanniques ;
prend le nom de Victor Zeibots; condamné à la
prison à vie par la
Cour de Hambourg en 1979 pour le massacre des juifs de Riga ;
mort en prison en 1988.
Arent, Benno
von (NSDAP
et SS ; Reichsbuhnenbildner en 1936 ; Agent pour la
mode en
1939) : mort en 1956 sans avoir été
inquiété.
Armilhon,
Jean (cadre du
Commissariat Général aux Questions Juives sous Darquier
de Pellepoix en remplacement de Jean
Giroud) : n'est pas
inquiété,
s'installe à Nîmes où il
achète une
étude d'avoué. Officier de la
Légion d'Honneur dans les années 1950, partisan
du CNI
d'Antoine Pinay.
Prend sa retraite en 1978. N'évoquera jamais en
famille son
rôle au CGQF. Mort en 1982, à l'âge de
87 ans.
Arrighi,
Victor-Noël (Un des
fondateurs du PPF, ami de Pucheu, de Doriot, militant ultra) :
arrêté à la Libération, puis
mis en
résidence surveillée à cause de son
mauvais
état de santé, meurt le 9 avril 1945.
Artukovic,
Andrija (ministre croate de
l'Intérieur) : entré aux États-Unis
comme «
visiteur » en 1948. Ajournement d'expulsion
accordé
en 1959, annulé en 1981.
Arrêté en
1984. Extradé et livré à la
Yougoslavie en
1986. Condamné à la peine capitale en
1986, mort en
1988 à l'hôpital de la prison de Zagreb.
Asche, Kurt
(Chef de la section
antijuive de la Gestapo en Belgique) : employé à
Hambourg, retrouvé et dénoncé par
Beate Klarsfeld
en 1975, condamné en 1981 à sept ans de
détention.
Asscher,
Abraham
(responsable, avec David Cohen
du "Conseil Juif d'Amsterdam") :
condamné à la Libération par une cour
d'honneur juive. Les tentatives
de l'incriminer dans des poursuites offcielle pour collaboration
échouèrent cependant.
Astronisi,
Ruth
(Camp
d'Auschwitz)
: condamnée au Procès
d’Auschwitz, le 11
Mars 1948, à 72 mois d’emprisonnement pour mauvais
traitement de
civils. Libérée le 21 Février 1953.
Auerswald,
Heinz (SS, Kommissar du ghetto
de Varsovie de mars 1941 à novembre 1942) : instruction de
son
dossier par des procureurs allemands
au milieu des années 1960. Avocat après
guerre,
mort le 5 décembre 1970 sans avoir été
jugé. Augier
Marc : voir Saint-Loup.
Aumeier,
Hans
(Oberstrumführer,
commandant du camp de Vaivara, Lagerführer du
camp-mère d'Auschwitz) :
condamné à mort par le Tribunal National
Suprême polonais et exécuté en
1947.
Auphan, Louis
(journaliste
à l’Action Française)
: condamné par la Cour de Lyon à 20
ans de prison et de travaux forcés, le 15 novembre 1945.
Auphan, Paul
(nommé contre-amiral
et chef d'état-major de la marine par Pétain au
lendemain
de l'Armistice, succède à son ancien chef
Darlan dans le gouvernement Laval,
en avril 1942)
: tente d'entrer en contact, en août 1944, avec le
général De Gaulle en vue d'une
réconciliation
nationale. Cette démarche restant infructueuse, s'enfuit et
se
cache. Condamné à la prison à
perpétuité par contumace le 14 août
1946. Se
constitue prisonnier en janvier 1955. Rejugé, il est
condamné à 5 ans de prison et à la
dégradation nationale. Va se consacrer par la suite
à la
défense de la mémoire de Pétain. Meurt
en 1982.
Aurdzieg,
Antoni
(Kapo du camp de Sachsenhausen) : condamné
à 10 ans de prison. Libéré le 20 Mars
1952.
Autrand,
Aimé (chef de division des affaires de police à la Préfecture du
Vaucluse de juillet 1940 à septembre 1943, organise la déportation des
Juifs du Vaucluse en août 1942) : soupçonné par les Allemands en raison
de ses sympathies radicales-socialistes d'avant-guerre, est arrêté pour
gaullisme le 16 septembre 1943 et envoyé dans un camp de concentration
de Linz en Autriche ; à son retour en 1945, devient un modèle de
résistant, représentant du Vaucluse dans le Comité d'histoire de la
Seconde Guerre mondiale présidé par Henri Michel, auteur en 1965 d'un
livre sur Le département du Vaucluse, de la défaite à la Libération. Mort en 1980. En 2000, une rue d'Avignon est baptisée en son honneur.
Autremont, Pierre
d'
(avocat d'extrême-droite, cadre du Commissariat
Général aux Questions
Juives, chargé de la section juridique de l'aryanisation
économique)
:??? Toute personne ayant le
renseignement sur son
sort peut
m'en avertir.
Axmann,
Arthur
(successeur de Baldur
von Schirach en 1940,
à la tête des Jeunesses Hitlériennes) :
s'échappe du bunker de Hitler en avril 1945,
témoin de la
mort de Bormann ,
condamné en mai 1949
par un tribunal de dénazification à 3 ans et 3
mois
d'emprisonnement, de nouveau condamné en 1953 à
une
amende de 35.000 DM.Mort en 1996.
Azéma
Jean (Action
française puis PPF, rédacteur en chef
du Radio
Journal de Paris en 1943, admirateur incontesté de
Degrelle , le chef
du rexisme et de la division SS "Wallonie", s'engage dans cette
division au printemps 1944, et aura le temps de participer avec Algarron à la
création de Radio-Patrie à Bad-Margentheim en
Allemagne,
antenne contrôlée par le PPF) : parvient
à s'enfuir
en Argentine en 1945, jamais extradé, il y vivrait encore
aujourd'hui.
B
Babor, Karl
("médecin" SS dans
le camp de Grossrosen, spécialiste de l'assassinat
à la
seringue de phénol) : fait prisonnier en 1945 par les
Français, passe quelques mois dans un camp puis regagne
Vienne,
termine ses études et vit tranquillement jusqu'en 1952.
Découvert par deux anciens de Grossrosen, il fuit vers
l'Ethiopie. Plus tard, sa femme retourne en Allemagne et contacte Simon
Wiesenthal qui alerte la presse mondiale. Retrouvé mort
quelques
temps après, en janvier 1964, dans un.e
rivière
infestée de crocodiles.
Bachmayer,
Georg
(SS-Hauptsturmführer ; Mauthausen ; en charge de la
construction
du camp d’Ebensee) : se suicide le 8 mai 1945
après avoir
tué sa femme et ses deux enfants à
Hintermühe
près d’Altenbourg.
Bach-Zelewski,
Erich von dem (chef
suprême des SS et de la Police de Russie centrale et chef des
unités antipartisans) : condamné à dix
ans de
résidence surveillée par un tribunal de
dénazification, à Munich. S'accuse de
tueries en
1952.
Condamné à trois ans et demi de prison par un
tribunal
allemand de Nuremberg en février 1961 pour participation
à la purge de 1934. Condamné
à
perpétuité en 1962. Mort en 1972.
Backe, Herbert
(ministre
intérimaire du Ravitaillement) : se suicide dans sa cellule
de
Nuremberg le 6 avril 1947.
Baer,
Richard
(SS-Sturmbannführer,
commandant d'Auschwitz I) : Après l'évacuation du
camp
d'Auschwitz, il fut nommé commandant du camp de
Mittelbau.Comme
il s'était foulé le pied, il partit, avant la
capitulation du camp, en Styrie (Autriche). Jusqu'en
décembre
1960, il se cachait sous un nom d'emprunt et travaillait comme ouvrier
forestier dans les environs de Hambourg. Arrété
près de Hambourg en décembre 1960
après
l'affichage d'une récompense pour sa capture et mis en
prison
préventive à Francfort-sur-le Main.
Meurt
en détention, subitement, en juillet 1963 avant
d'avoir
été
jugé.
Baeumler,
Alfred
(professeur
de philosophie, enseignant à
Berlin, légitime le nazisme et Hitler en
particulier, en s’appuyant sur une lecture de Nietzsche) :
mort
en 1968 sans avoir été
inquiété.
Baga,
Karol (Sanitätsdientsgefreiter
à Auschwitz I et à Fürstengrube entre
mai 1944 et
janvier 1945) : grâce à sa volonté de
coopérer avec la commission d'enquête polonaise,
n'est
condamné qu'à une courte peine par le Tribunal de
Cracovie en 1945.
Bahls, Ludwig
(ordonnance
d’Hitler de 1937 à 1938) : mort en 1939.
Baier, Hans
(WVHA) : condamné
à dix ans de prison par un tribunal militaire
américain.
Baillet,
André, dit "le Colonel"
(sous-directeur des Renseignements Généraux, puis
directeur en 1943, puis à la tête de
l'administration
pénitentiaire, livre des prisonniers à la Milice)
:
condamné à mort le 20 juin 1945 et
fusillé
à Montrouge, le 26 juin 1945.
Baky,
Làszló (ministre
hongrois de l'Intérieur) : exécuté en
Hongrie en
1946.
Ball, Erich
(Mittelwerk
; expert allemand des missiles) :
récupéré par les
Américains,
dans le cadre de l’opération Paperclip. Travaille
à partir de
1947 à Fort Bliss au Texas. Mort en 1990 à
Huntsville en Alabama.
Barbel ou Barbl,
Heinrich (SS-Rottenführer,
participe au programme d'euthanasie à Grafeneck et
Hartheim, puis au camp de Belzec et Sobibor) : devait initialement
être poursuivi au proces de Hagen en 1965, mais le ministere
public y renonce pour raisons de santé (liées
à un
alcoolisme aigü).
Barbie,
Klaus
(Gestapo de Lyon) :
arrêté par les Américains
après la guerre,
mais protégé par les services secrets
américains.
Gagne ensuite la Bolivie où il se met au service de la
dictature. Jugé in abstentia lors du procès de Lyon en
novembre 1954, condamné à mort par contumace. En juin 1971, le Parquet de Munich décide de
classer son affaire sous le prétexte qu'il est
impossible
de prouver que Barbie connaissait le sort de ceux qu'il faisait
arrêter. Une tentative d'enlèvement
organisée par
Serge Klarsfeld échoue.
Extradé en 1983 vers la France où il est
jugé.
Le procès s'ouvre le 11 Mai 1987, après quatre
ans d'instruction à Lyon. C'est le premier procès
en
France pour "crimes contre l'humanité". Le
3 Juillet 1987, le verdict tombe: coupable sans circonstances
atténuantes. Barbie est condamné à la
prison
à vie. Il meurt en prison, d'un cancer, le 25 Septembre 1991.
Barbier, Jean
(chef
du groupe d'action du PPF à Grenoble,
travaille pour la Gestapo) : Part avec les Allemands en août
1944, essaye de déserter, arrêté, il
est
déporté à Mauthausen.
Libéré par les
Américains en mars 1945. Reconnu par des témoins,
réussit à s'enfuir. Condamné
à mort par
contumace. Revient en France sous un faux nom, s'installe à
Marseille d'où il est originaire en 1946.
Dénoncé
en 1962 par une de ses anciennes victimes, il est de nouveau
condamné à mort en juillet 1965.
Gracié par
de Gaulle.
Barczey,
Stefan
(camp
de Mauthausen) : condamné à mort au premier
procès de Mauthausen et exécuté le 27
Mai 1947.
Bard,
François
(amiral, préfet de police de Paris en 1941, signe la
réglementation du camp de Drancy
rédigée par Danneker)
: homme de Darlan, il est
remplacé par Bussière
lors du
retour au pouvoir de Laval en avril 1942. Nommé ambassadeur
de
Vichy à Berne, mort en Suisse des suites d'un accident, le
1er
avril 1944.
Bárdossy,
Làszló
(ministre hongrois de l'Intérieur) :
exécuté en Hongrie en 1946.
Baretzki,
Stefan (SS Rottenführer, Blockfürher du camp
d'Auschwitz)
: condamné à 8 ans d'emprisonnement au
procès
d'Auschwitz, à Francfort, en 1965. Se suicide en
prison le 21 juin 1988 à Bad Nauheim
(Allemagne).
Bargen,
Werner
von (représentant
du ministère des Affaires étrangères
en Belgique)
: ministre des Objectifs spéciaux du nouveau
ministère
des Affaires étrangères en mars 1952.
Déclaré indigne de l'exercice de cette fonction
par une
commission du Bundestag en raison de ses activités
passées en juillet 1952. Ambassadeur d'Allemagne
fédérale en Irak en novembre 1960.
Retraité
en 1963.
Barnaud,
Jacques (inspecteur des
finances, directeur de cabinet du ministre du travail de Vichy, puis
secrétaire d'Etat aux relations franco-allemandes) :
arrêté le 18 octobre 1944,
libéré, non-lieu
en janvier 1949, retrouve son poste à la banque Worms,
administrateur de sociétés diverses, meurt en
1962.
Barrachin,
Gaston (inspecteur de police français, puis commissaire,
chef de
la Brigade Spéciale n° 2 des Renseignements
Généraux, tortionnaire, à l'origine de
l'arrestation du Groupe Manouchian) :
arrêté et incarcéré
à Fresnes, tente, à l'aide d'une imprimerie de
fabriquer
de faux documents
pour
compromettre des résistants ; condamné
à mort en
octobre 1945 et fusillé le 19 janvier 1946 à
Montrouge.
Barral,
Paul
(lieutenant de
gendarmerie, en poste au camp de Drancy) : pas
arrêté mais
inculpé, jugé devant la Cour de Justice de la
Seine pour
atteinte à la sûreté
extérieure de l'Etat en
1947, condamné à deux ans de prison ferme et
à la
dégradation nationale pour cinq ans, liberté
conditionenlle le 20 décembre 1947, gracié et
relevé de l'indignité nationale au bout d'un an.
Se reconvertit dans l'exploitation d'une droguerie,
aministé le 25 novembre 1953 et affecté au
service de remplacemen,t de la gendarmerie avec son grade de capitaine.
Bartelmus,
Erich (SS Oberscharführer, Gestapo de Lyon, spécialiste
lyonnais de la chasse aux Juifs dans l'équipe de Klaus
Barbie,
à Lyon, participe
à la quintuple exécution de la Place Bellecour) :
jugé lors du procès de Lyon en
novembre 1954, condamné à huit ans de travaux forcés.
Barth, Heinz
(S.S.,
surnommé "l'assassin d'Oradour-sur-Glane" pour son
implication
dans le massacre le 10 juin 1944, au cours duquel 642 habitants du
village, dont 247 enfants, avaient été
fusillés,
noyés ou brûlés vifs par des SS de la
division "Das Reich", avait également
participé
à l'exécution de 92 personnes en 1942 en
Tchécoslovaquie, alors qu'il était chef de
section du
régiment blindé SS "Der Führer".) Ayant
perdu une
jambe lors des combats de la fin de la Seconde Guerre mondiale,
l'ancien SS avait obtenu
en 1991 le versement d'une pension de "victime de guerre" de 800
marks (392 dollars) par mois. Condamné en 1983 à
la
prison à vie par la justice de RDA, remis en
liberté
en raison de son âge, de son mauvais état de
santé
et des regrets qu'il avait exprimés pour ses actes. En 2000,
le Tribunal du travail de Potsdam lui a retiré sa pension au
motif qu'un criminel de guerre ne saurait être
pensionné. Mort en août 2007.
Barth,
Horst
(Kripo
de Cracovie ; Einsatzgruppe A) : se suicide en 1961 avant le
début de son procès.
Barthélémy
Georges (maire
de Puteaux dès 1929 et durant toute l'occupation,
député, ultra-collaborationniste, soutient le
gouvernement de Vichy) : abattu par la Résistance le 10
juillet
1944.
Barthélémy,
Joseph
(professeur de droit, inspirateur de certaines lois de Vichy, ministre
de la Justice, signataire du Second Statut des Juifs de juin 1941,
créateur des "sections spéciales" dont il
nomme les juges) : arrêté le 6 octobre 1944,
hospitalisé le 30 mars 1945 pour un cancer
de la langue, meurt le 14 mai 1945.
Barthélémy,
Victor
(secrétaire général du PPF en 1939.
Dirige le
parti en zone sud et en Afrique du Nord) : suit
Doriot en Allemagne et représentera le PPF en
Italie
auprès de Mussolini :
arrêté en 1945, lourdement condamné en
Cour de
Justice. Mort en 1985.
Barzda,
Juozas
(Lieutenant de
l'armée lituanienne, commandant de la compagnie n°1
qui
assassina des Juifs en Lituanie et en Biélorussie) :
S'enfuit
avec les Allemands en 1944, parachuté le 13
décembre 1944
en Lituanie où il se noya dans un lac.
Basedow, Ernst
(Gestapo, le "bourreau
de Bourges") : jugé par le Tribunal militaire de Lyon, en
1950,
condamné à 10 ans de prison. Le commissaire du
gouvernement fit appel à minima..
Bassompierre,
Jean (Inspecteur
général de la Milice, LVF division "Charlemagne")
:
prisonnier des Soviétiques, extradé vers la
France en
1948, condamné à mort et fusillé
à
Montrouge le 20 avril 1948.
Bast, Gerhard
(Einsatzgruppe
D) : assassiné dans des conditions
mystérieuses en 1947.
Batz, Rudolf
(responsable
de meurtres de masse dans les Etats baltes ; commandant du
SD de Cracovie puis de la Gestapo de Hanovre) : se cache en
Allemagne après guerre ; capture en 1961 ;
se suicide
avant que son procès ne démarre.
Bauch, Ernst
(Bernburg ;
Sonnenstein) : se suicide à Berlin en 1942.
Baudouin,
Paul
(ministre de Pétain, signataire du Statut des Juifs du 3
octobre
1940) : quitte la vie politique en février 1941, Banque
d'Indochine. Arrêté en septembre 1944,
condamné en
mars 1945 à 5 ans de travaux forcés par la Haute
Cour de
Justice. Libéré sous conditions en janvier 1948.
Reprend
ses activités bancaires..
Baudrillart,
Alfred
(cardinal engagé dans la collaboration,
patronne la LVF) : meurt en mai 1942, très
âgé (93
ans).
Bauer, Erich
(SS-Oberscharführer,
camp de Sobibor, chargé des chambres à gaz) :
arrêté après avoir
été reconnu par
Samuel Lerer, dans un parc à Berlin. Condamné
à
l'emprisonnement à vie en 1950, mort en prison à
Berlin
en 1980.
Baumann, Josef
(impliqué
dans le massacre de Marzabotto) : condamné par une
cour militaire en
2007 in absentia à la prison à vie ; vit
en Allemagne.
Baumhard, Ernest
("médecin"
du programme T4 ; clinique d’Hadamar et de
Grafeneck ;
transféré à la Marine en 1941)
: mort en 1943.
Baumkötter ou Baumketter,
Heinz
(camp
de Sachsenhausen) : condamné par une cour
soviétique en
novembre 1947 à la prison à vie.
Baur,
André
(collaborateur, dirigeant juif de l'UGIF en zone nord) :
arrêté le 21 juillet 1943 par les nazis, au
prétexte qu'un de ses cousins s'est
évadé, de
Drancy écrit au Commissaire Général
aux Questions
Juives, tandis que d'autres dirigeants de l'UGIF partent à
la
recherche dudit cousin afin qu'il se livre. Est
déporté
le 17 décembre 1943, par le convoi n°63, meurt
à
Auschwitz.
Baur,
Eléonore (L’une
des rares femmes à avoir participé au Putsch de
1923 ; membre
des SA ; supervise les expérimentations
médicales de Dachau) : arrêtée
et condamnée à 5 ans de prison ; morte
en 1981.
Baur,
Friedrich von (Ostbahn) :
Bundesbahndirektor.
Baur, Hans
(pilote
d’Hitler) : emprisonné par les
Soviétiques, libéré en
1955 ; publie en 1957 ses
mémoires : Ich
flog mit den Mächtigen der Erde, traduites
en francais sous le titre : J'étais
pilote de
Hitler / le
sort du monde était entre mes mains ; mort
en 1993.
Baures,
?,
abbé (curé de
Rieucros, milicien. S'est spécialisé au
siège de
la milice locale (Toulouse) dans la torture à
l'électricité de suspects communistes ou juifs) :
reconnu
à la libération, il est lui même et
arrêté et torturé avant
d'être
exécuté sommairement par la Résistance.
Bay,
Maurice (Gestapo
française) : exécuté le 5 Mai 1950.
Bayer,
Hans (camp de
Dachau) : condamné a mort au procès de
Dachau, peine
ramenée à 15 ans de prison.
Beauplan,
Robert de
(journaliste collaborateur, chef de la
rubrique politique du Matin, éditorialiste en 1942 sur
Radio-Paris) : se cache en août 1944 dans l'Ouest de la
France,
arrêté le 25 juin 1945, jugé le 27
novembre 1945,
condamné à mort, gracié le 23
février
1946, sa peine est alors commuée en détention
à
perpétuité, puis ???
Becher,
Fritz
(camp de
Dachau) : condamné au procès de Dachau
et exécuté le 29 Mai
1946.
Becher,
Kurt
(colonel
SS, SS-Totenkopfverbande, commissaire pour les camps de
concentration hongrois et chef du département
économique ; à
ce titre, collecte de larges sommes d’argent et des bijoux
estimés
à 8.600.000 Francs suisses et connu sous le nom du
dépôt Becher) :
arrêté en mai 1945, n’est pas
jugé à Nuremberg mais
comparait, en tant que témoin, en raison du
témoignage de Rudolf
Kastner du Comité d’Aide juif ; devient
après guerre homme
d’affaire et dirige à Cologne une importante firme
de commerce de
grain ; dans les années 60, est
l’un des hommes les plus
riches d’Allemagne : sa fortune est
évaluée à 30 millions de dollars
américains ; dépose dans le procès
Eichmann, mais sans se
rendre en Israël ; mort en 1995.
Becker,
August
(SS-Obersturmführer, de janvier 1940 à
octobre
1941,
spécialiste du gazage dans le programme d'euthanasie, puis
chargé d'inspecter les véhicules de gazage) :
représentant de commerce après 1945. En 1960,
déclaré incapable de subir tout interrogatoire ou
de
purger toute
peine enraison de son état de santé.
Becker-Freyseng,
Hermann
(médecin) : condamné à 20 ans de
prison par le
Tribunal de Nuremberg.
Beckerle,
Adolf Heinz (président
de la Police de Francfort et ministre allemand en Bulgarie) :
rentré en Allemagne de l'Ouest en 1955 après sa
captivité en Union soviétique.
Arrêté
en 1960. Non jugé pour raisons de santé.
Beckmann ,
Rudolf
(SS-Oberscharführer, Sobibor) : tué au cours de la
révolte du camp le 14 octobre 1943.
Bedel,
Marcel (ancien industriel, Commissariat Général
aux Questions Juives) : licencié le 3 octobre 1944, passe
sans dommages
devant la Commission d'épuration, recruté le 23
février 1945 au
Ministère du ravitaillement.
Bednarek,
Emil
(résistantt
polonais d'origine allemande, déporté
à Auschwitz,
Blockältester au Block 8, puis à la
compagnie
disciplinaire) : Revient à la Libération dans sa
famille
à
Königshütte. En 47, ouvre un café
à la gare de
Schirnding. Arrêté et jugé au
procès de
Francfort, déclare au juge d’instruction
n’avoir
jamais tué aucun prisonnier. Lors du procès
ensuite,
nombre de témoins racontent les circonstances dans
lesquelles
ils l’ont
vu de leurs propres yeux. Il est décrit comme
extrêmement
brutal et
sadique. En détention préventive depuis novembre
1960.
Libéré le 1er
décembre 1975.
Beger,
Bruno
(participe
aux travaux d’August Hirt à Natzweiller)
:
libéré en 1948 ;
arrêté 4 mois en 1960 dans le cadre de
l’enquête sur les collections de squelettes de
Strasbourg ;
condamné en 1971 à 3 ans de prison.
Behrends,
Wilhelm (quartier
général SS Ostland und Rußland-Nord) :
capturé par les britanniques en 1945; extradé
vers la
Yougoslavie; condamné à mort par un tribunal
militaire
yougoslave; pendu
le 16 avril 1946 à Belgrade.
Beiglböck,
Wilhelm (Dachau,
participe aux expérimentations sur l'eau de mer) :
condamné à 15 ans de détantion par le
tribunal de
Nuremberg.
Bekemeier,
Heinrich
(sergent commandant la 3ème section de la 2ème
compagnie,
dit Gruppe Bekemeier, Einsatzgruppe participant au massacre de 1700
juifs à Lomazy en juin 1942 et d'autres massacres) :
jugé
en octobre 1967, condamné à 5 ans
d'emprisonnement, fait
appel, jugement confirmé mais peine non
exécutée.
Bel,
Maurice
(inspecteur de police
français, 2ème section des Renseignements
Généraux, puis Brigade Spéciale des
RG) : en fuite
à la Libération, s'engage, le 20 septembre 1944,
dans
le19ème bataillon de chasseurs à pied ; participe
aux
campagnes d'Alsace et d'Allemagne ; une mine lui arrache la jambe
gauche en février 1945 ; décoré de la
croix de
guerre avec palme, mais identifié et
incarcéré le
17 septembre 1946. Non-lieu, libéré le 19
novembre 1946.
Belev,
Alexandre (Commissaire aux
Affaires juives en Bulgarie ; collaborateur de Dannecker, à
l’origine de des nombreuses déportations notamment
de
Grèce et de Yougoslavie) : en septembre 1944, cherche
à
s’enfuir des Russes ; pris par des maquisards, il
disparaît sans
laisser de traces ; condamné à mort in
absentia à Sofia en 1945.
Belin,
René
(ancien dirigeant de la CGT, ministre du travail de Pétain,
signataire du Statut des Juifs du 3 octobre 1940) :
Démissionne
le 16 avril 1942 au moment du retour de Laval. A la
Libération,
se cache à Paris, puis en Suisse, puis
bénéficie
d'un non-lieu de la Haute Cour de Justice. Banni à vie du
mouvement syndical par les communistes, fonde secrètement
"Front
syndicaliste" puis "La Revue
syndicaliste", proche de FO. Maire
d'une commune de Seine-et-Marne de 1958 à 1965. Mort en 1977.
Beller,
?
(Milice) : fusillé
à Montrouge le 14 août 1947.
Bellomo,
Nicola
(armée
italienne) : condamné à mort, par une cour
britannique, pour
exécution de prisonniers britanniques ;
exécuté le 11
septembre 1945.
Below,
Nicholaus von
(officier
de liaison
d’Hitler avec la Luftwaffe ; témoin du
testament d’Hitler) : auteur d’un ouvrage
intitulé Aux
côtés d’Hitler paru en 2001;
mort en
1983.
Bender,
Horst
(juriste SS) : membre du
barreau de Stuttgart en 1973.
Bene,
Otto
(représentant du
ministère des Affaires étrangères en
Hollande) :
signalé au nouveau ministère des Affaires
étrangères en 1952.
Benno,
Martin Adolph
("médecin" SS,
Mauthausen, Birkenau puis Bergen-Belsen ; SS Totenkopf) : jamais
inquiété, mort en 1967.
Benoist-Méchin,
Jacques
(collaborateur germanophile, ambassadeur des prisonniers de guerre,
puis secrétaire général du
gouvernement
chargé des rapports franco-allemands, rencontre Hitler
à
Berchtesgaden le 11 mai 1941, secrétaire d'Etat de Laval)
: arrêté à la Libération,
traduit en Haute
Cour de justice et condamné à mort en 1947, peine
commuée en travaux forcés à
perpétuité, libéré en 1954,
exerce des
missions en pays arabes pour le compte du gouvernement
français
après 1958, meurt en 1983.
Bérard
Léon
(ambassadeur
de Vichy auprès du Vatican, justifie, dans un rapport du 2
septembre 1941 envoyé de Rome, les mesures
antisémites de
Vichy) : pas véritablement inquiété,
reste en exil
volontaire au Vatican pendant plusieurs années,
inéligible pendant
10 ans, mort en 1960. Un collège situé
à
Saint-Palais, dans les Pyrénées Atlantiques portait
son
nom. Le
personnel de ce
collège et
les parents réclame un changement de nom,
refusé par le président du Conseil
Général, Jean-Jacques Lasserre. Le 10 mai 2014, le collège est finalement débaptisé.
Béraud
Henri
(écrivain et
journaliste, éditorialiste de Gringoire dès 1930,
ses
campagnes de haine poussent au suicide Roger Salengro en
1936,
pour la collaboration totale) : arrêté
à la
Libération et condamné à mort en
décembre
1944, peine commuée en travaux forcés
à
perpétuité par de Gaulle. Très malade,
il
bénéficie d'une grâce
médicale en 1950 et
meurt dans l'île de Ré, le 24 octobre 1958.
Berchtold,
Joseph
(chef
des SS de 1926 à 1927) : démissionne en
1927 ; mort en
1962.
Berend,
Béla,
(grand rabbin de
Szigetvar en Hongrie, proche de l'extrême-droite hongroise
dès avant la guerre) : accusé de collaboration
après la guerre, il est condamné à 10
ans de
prison en 1946. S'exile ensuite aux Etats-Unis où il change
de
nom.
Berg,
Karl Peter (deuxième
commandant du camp d’Amersfoot, après Heinrich) :
arrêté en 1948
et exécuté, après un
procès, en 1949, à Amersfoort.
Berger,
Friedrich (organise l'officine
dite "Gestapo de la rue de la Pompe" à Paris) : s'enfuit
à la Libération, arrêté
à Milan le 7
mai 1948. S'évade. Condamné à mort par
contumace
pour crimes contre l'humanité. Se cache en Allemagne. Pas
retrouvé avant sa mort de maladie, le 10 février
1960
à Munich.
Berger, Gottlob
(Bureau central de la SS, general der waffen-SS ; responsable du
personnel de la Volksturm; responsable des SS et de la Police de
Slovaquie) : condamné à vingt-cinq ans de prison
par le tribunal militaire américain de
Nuremberg.
Peine réduite à dix ans en 1951 par la Commission
de
clémence, participe à la rédaction du
journal
néo-nazi Nation Europa.
Bergery,
Gaston
(conseiller de Pétain, rédacteurs de certains de
ses discours, ensuite ambassadeur
de France en URSS puis en Turquie)
: arrêté en 1945 pour
intelligence avec l’ennemi ; acquitté des
charges de
collaboration mais interdit de charges publiques ; acquitté
entièrement en 1949. En 1951, il
participe à la fondation de l'Association pour
défendre la mémoire du maréchal
Pétain. Mort en 1974.
Berliet,
Marius
(industriel
de l'automobile) : arrêté en 44 ;
condamné
à deux ans
de prison et à la confiscation de ses biens, en juin 1946
par la
cour de justice de Lyon, pour collaboration avec l'occupant nazi. Le
22 juillet 1949, après sa mort, le conseil d'Etat rend les
usines Berliet à la
famille Berliet.
Bernardini,
Armand Sjoestedt, dit
(militant antisémite proche
du professeur Montandon ,
crée un
fichier méthodique des noms juifs et cherche à
"dépister" les Juifs vivant sous un pseudonyme) : fuit Paris
en
août 1944 accompagné par Henry Coston
, gagne Wiesbaden puis Constance où il retrouve
l'état-major du PPF, arrêté le 7 mai
1945 à
la frontière entre l'Autriche et la Suisse,
condamné le
27 novembre 1946 par contumace à la dégradation
nationale, à la confiscation de ses biens et interdit de
séjour dans la région parisienne, fait appel et
est
jugé à nouveau le 6 juin 1947,
condamné à
la dégradation nationale pour vingt
ans sans interdiction de séjour, peine réduite
à
14 ans par le Président de la République en 1949,
meurt
en Belgique en 1972.
Berner
,
Friedrich
("médecin"
du programme T4, clinique d’Hadamar ;
transféré à la Luftwaffe en
1941) : tué au combat le 2 Mars 1945.
Bernhardt
,
Friedrich
(commandant
de la 2e
Armée de tanks) : condamné à mort par
un tribunal soviétique
pour les atrocités de Bryansk et
exécuté le 29 décembre 1945.
Bernonville
, Jacques de
(commandant
de la Milice en 1943 ; collaborateur de Darnand et de
Barbie ;
participe aux exécutions sommaires de résistants)
: condamné à mort en 1946 in
absentia ;
réfugié au Canada, une demande
d’extradition le pousse à s’enfuir
au Brésil en 1954 ; refus d’extradition
en 1957 ;
assassiné au Brésil en 1972.
Bernotat
,
Fritz (participe
au programme T4, clinique
d’Hadamar) : jamais condamné ; mort le 4 Mars 1951.
Berthelot
, Jean (ministre
des Communications du gouvernement de Vichy) :
arrêté en 1946 et condamné à
2 ans de
prison et à la dégradation nationale. Publie
en 1968 Sur les
Rails du Pouvoir. Mort le 1" décembre 1985.
Bertheux,
Maurice (ancien
professeur, responsable du service de propagande de la Milice
- il succède à Francis Bout de l'An) : mort en
prison en 1948 (de
mauvais traitements ?).
Best,
Werner
(chef de l'administration
militaire en France occupée de 1940 à 1942, puis
Commissaire du Reich pour le Danemark de 1943 à 1944) :
condamné à mort en 1948 au Danemark.
Peine
commuée en douze ans de
prison.
Libéré en
1951. reçoit une amende de 70.000 DM par la cour de
dénazification de Berlin ; conseiller juridique pour le
groupe
Hugo Stinnes et conseiller auprès du Ministère
des
Affaires Etrangères de la RFA en 1962 ; de nouveau
arrêté en 1969, pour son rôle dans
« l’aktion
AB » ( meurtre d’intellectuels et de
juifs polonais) ; condamné en 1972 et
libéré la
même année pour raisons de santé
; charges abandonnées en 1982 ; meurt en 1989.
Beugras,
Albert (PPF) : quitte Paris en
août 1944 et rejoint Doriot
en
Allemagne, refuse d'être un agent américain et se
livre
à la justice française en 1946, jugé
en janvier
1948 puis à nouveau en 1950, condamné aux travaux
forcés à perpétuité, sort
de prison en
1954, meurt en 1963..
Biberstein,
Ernst (SS, SD,
Einsatzgruppe C où il commande l'Einsatzkommando 6) :
à
Nuremberg, condamné à mort par un tribunal
militaire
américain. Peine commuée à
la prison
à perpétuité par la Commission de
clémence.
Bichelonne,
Jean (membre du
gouvernement de Vichy d'abord comme secrétaire
général à l'industrie, puis comme
secrétaire d'Etat à la production industrielle,
participe
à l'élaboration de la loi du 22 juillet 1941 qui
établit la procédure de spoliation des Juifs,
applique la
loi sur le STO) : prisonnier des Allemands après le conseil
des
ministres du 17 août 1944, est hospitalisé
à
Sigmaringen pour une opération du genou, y meurt d'une
embolie
pulmonaire le 22 décembre 1944.
Bickenbach,
Otto (professeur,
expérimente l'urotropine dans les camps, au
Struthof-Natzweiler)
: comparaît en 1947 devant le Tribunal de Strasbourg, puis en
1952 devant le Tribunal de Metz, comdamné à
perpétuité, peine ramenée à
20 ans de
prison.
Bickler
Hermann
(avocat et SS,
français d'origine allemande, Kreisleiter du parti nazi
à
Strasbourg, SS, affecté à Paris
à la
disposition du SD comme Standartenfuhrer. Chargé par Oberg
de
former une police spéciale (Selbstschutzpolizei)
composée
de volontaires français) : s'enfuit avec ses hommes en
Allemagne
en août 1944, puis à la capitulation, en Italie.
Condamné à mort par contumace en 1947, il
échappe
aux recherches. Repéré lors de sa mort le 8 mars
1984
près du Lac Majeur. Il y dirigeait une entreprise depuis des
années.
Biebow,
Hans
(administration du ghetto
de Lodz) : condamné à mort en Pologne et
exécuté en 1947.
Bielakow,
B. (garde
ukrainien du camp de Sobibor) : condamné par une cour
soviétique et exécuté.
Bielas,
(ou Bialas)
Max (SS
gardien du camp de
Treblinka) : au début de septembre 1942, fut
attaqué avec
un couteau par un déporté juif du nom de
Berliner, alors
qu'il se tenait entre des files de déportés,
mourut
quelques jours plus tard.
Bierkamp,
Walther (SD en Belgique et
France en 1941, puis
Einsatzgruppe D de 1942 à 1943 ; SD de Cracovie
jusqu’en
1945) : mort le 16 Avril 1945 près de Hambourg.
Bignand,
Just
(policier
français, Brigade Spéciale du 4ème
arrondissement
de Paris, s'y distingue dans la chasse aux Juifs) : placé
sous
mandat de dépôt le 27 décembre 1944,
passe en janvier 1945 devant la Commission d'Epuration qui propose
sa révocation sans pension, remis en liberté le
23
février 1946. Condamné à 3 ans de
prison le 21
décembre 1950, après une nouvelle plainte des
familles de
déportés ; amnistié en 1953, demande
sa
réintégration le 1er juin 1954,
refusée.
Bikker,
Herbertus (Waffen
SS, Le
boucher d’Ommen aux Pays-Bas) :
condamné à
mort par un cour hollandaise ; s’échappe
en 1952 avec Klaas
Carel Faber ; réfugié en
Allemagne ; vit à Hagen ;
son passé est révélé en
1995 ; procès annulé en 2004
pour raisons de santé ; mort en 2008.
Bilfinger,
Rudolf (RSHA section
organisation et droit) : jugé
à Mannheim en 1964.
Bilien,
Valentina (infirmière en
1944 d’une clinique pour enfants à Velke
près d’Helmstedt
en Allemagne ; en quelques mois plus de 80 enfants d’origine
polonaise dont certains avaient été
kidnappés
à l’âge de 4 mois mourront faute de
soins) :
condamnée par une Cour Martiale Britannique à
Brunswick en mars-avril 1946, à 15 ans
d’emprisonnement pour
crimes de guerre.
Binz,
Dorothea
(gardienne en chef de Ravensbrück, amante d'Edmund
Brauning) :
jugée et pendue à Hambourg.
Bischoff,
Karl
(SS
Hauptsturmführer, chargé de la construction du camp
de
Birkenau) : mort dans les années 1950 sans jamais
avoir
été inquiété par le
justice .
Bischoff,
Heinrich
(SS Unterscharführer, En
juillet 42, SS Totenkopf à Auschwitz, service de
surveillance, puis muté à Golleschau,
camp annexe,
puis Blockführer à Birkenau,
surveillait la rampe.
Septembre 43, muté dans
un camp annexe comme chef de bloc, à Schwientochlowitz,
puis,
fin dans un autre camp extérieur. Accompagne la marche de la
mort vers Gross Rose à la mi-janvier 45) :
part au front
où il est blessé, capturé par les
Américains en mai 1945, relâché en
août.
Retourne travailler à la mine.
Victime d’un sévère accident en 48 il
reste
invalide. Un infarctus du
myocarde entraîne son invalidité
complète en mai
57.Au
cours du procès de Francfort (1963-1965), son accusation ne
sera finalement pas mené à terme pour raisons de
santé.
Bittrich,
Wilhelm, (SS
Obergruppenführer, chef de la 9e division SS de chars
Hohenstaufen
(1943), nommé en 1944 chef du 2e corps SS de chars.
Chargé de la défense de Vienne, en 1945, refuse
d'appliquer les ordres d'Hitler,
(Raser la ville) et évacue cette dernière)
: Arrêté et interné par les
alliés,
il est jugé et acquitté par un tribunal militaire
français en avril 1953.
Bizoire,
?
(Commissaire de police de Puteaux,
dirige la 3ème section des Renseignements
Généraux
responsable de rafles durant l'occupation à Paris)
: condamné à travaux forcés
à perpétuité.
Blanc,
Paul
(chef d'escadron, commandant du groupement de la gendarmerie nationale
de Drancy) : muté "pour le zèle
apporté au service du gouvernement de Vichy dans la
surveillance d'un camp d'internés politique",
placé en disponibilité, admis à faire
valoir ses droits à la retraite en 1946, n'est pas
nommé dans les réserves.
Blanke,
?
("médecin" du camp de
Maïdanek) : identifié comme
responsable par la Commission d'enquête extraordinaire
polono-soviétique, ??? Toute
personne ayant le
renseignement sur son sort peut
m'en avertir.
Blanke,
Kurt
(directeur des Affaires
juives au département
"économie" du Commandement militaire allemand en France) :
après son internement, il est de nouveau
à Celle. De 1948 à 1973, il y sera membre du
conseil
municipal, et de 1964 à 1973 il y occupera la fonction de
maire.
Blankenburg,
Werner
(Chancellerie du Führer) :
dénazifié. Mort
à Stuttgart en 1957.
Blaschke,
Hugo (SS ;
dentiste d’Hitler de 1933 à 1945 ;
supérieur hiérarchique
de l’ensemble des dentistes SS et à ce titre
superviseur des
stocks d’or) : emprisonné par les
Américains jusqu’en 1948 ;
établi comme dentiste à Nuremberg
jusqu’à sa mort en 1958.
Blaskowitz,
Johannes (gradé de
l'armée nazie, rédige des rapports sur les
atrocités commises sur le front de l'Est) : suspendu
plusieurs
fois de ses fonctions par le
haut-commandement nazi, reste cependant à la tête
d'une
armée qui capitule en Hollande en mai 1945.
Accusé de
complicité de crime de guerre de moindre gravité,
se
suicide en se jetant par la fenêtre, à la prison
de Nuremberg le 5 février 1948.
Blei,
August (camp
de Mauthausen) : condamné à mort
à l'issue du premier procès
de Mauthausen et exécuté le 28 Mai 1947.
Blobel,
Paul
(SS, SD, Einsatzgruppe C où il commande l'Einsatzkommando
4a,
chef de l'opération 1005 destinée à
l'élimination des cadavres des Juifs assassinés
de
Lituanie et
de Biélorussie) : jugé à Nuremberg
en
1948 et
condamné à mort par un tribunal militaire
américain, pendu le 8 juin 1951, à Landberg.
Blomberg,
Werner, baron von (ministre de la guerre de 1933 à 1938,
commandant en chef de la Wehrmacht) : tombé en
disgrâce en
1938, ne reçut aucun commandement pendant la Seconde guerre
mondiale. Mort en mars 1946
Blome,
Kurt
(Bureau
central de santé du parti, expérimentations de
vaccins
sur prisonniers) : acquitté par le Tribunal
américain de
Nuremberg bien qu’il ait été
accusé d’euthanasie ;
récupéré dans la cadre de
l’opération
Paperclip ; en 1951, travaillait pour l’US Army Chemical
Corps.
Blume,
Walter
(SS, SD, Gestap,
Einsatzgruppe B où il commande l'Einsatzkommando 7a) :
à
Nuremberg, condamné à mort par un tribunal
militaire
américain. Peine commuée à
25 ans de prison
par la Commission de clémence.
Bobelis,
Jurgis (Lieutenant-colonel,
chef du quartier général de l'armée
à
Kaunas, un des bourreaux des Juifs de Lituanie) : S'enfuit en Allemagne
en 1944, puis aux Etats-Unis en 1948.
Bobermin,
Hans
(WVHA) : condamné
à vingt ans de prison par un tribunal militaire
américain. Peine réduite à
quinze ans par le
tribunal. Libéré par la Commission de
clémence en 1951.
Bock,
Fedor
von (commandant du Groupe
d'armées Centre) : retraité en 1942.
Aurait
été tué lors d'un raid
aérien en 1945.
Bock,
Wilhelm
(Chef
de la Gestapo de Berlin, organise la déportation des Juifs
de
Berlin) : se suicide le
1 mai 1945 à Berlin.
Bodmann,
Franz
(Obersturmführer,
médecin en chef des camps d'Estonie, assassin de
bébés après accouchement au camp et de
nombreux
Juifs, à
la seringue) : se suicide en avril 1945.
Boemelburg,
(SS Sturmbannführer,
policier de profession, Gestapo, chef du bureau IV de la Sipo-SD en
France de juin 1940 à
juin 1944) : en juin 1944, tombe en disgrâce ; remplace par
la
suite à Vichy
Geissler
qui avait
été tué par le maquis. Part avec
Pétain
à Sigmaringen. Disparaît au printemps 1945. Jamais
retrouvé.
Boere,
Heinrich (membre
d'un escadron de la mort SS néerlandais, a abattu
trois
résistants aux Pays-Bas en 1944. L'unité
à laquelle il appartenait
est soupçonnée d'avoir commis plusieurs dizaines
de meurtres) : condamné à mort par contumace dans
son pays en 1949, peine commuée
en prison à vie, avait déjà
fui en Allemagne, pays qui refuse
de l'extrader. Boere a reconnu ses crimes. Vit aujourd'hui dans
une maison de retraite, à Eschweiler (Allemagne). Mais, en
avril
2009, la justice allemande l'a, à son tour,
inculpé pour meurtres.
Boerfler,
Eric (Kapo à
Bergen-Belsen ; aide Karl Rothe pour les injections de
phénol) :
jamais condamné.
Boero
,
Pierre-Jean (Milice) :
exécuté à Montrouge le 28 novembre
1944.
Boger,
Wilhelm (SS Oberscharführer, section politique du camp
d'Auschwitz, inventeur d'un moyen de torture nommé
« la balançoire de
Boger ») :
Dans les derniers
jours de janvier 45, il emporte, avec l’aide de
l’Untersturmführer
Schurz, l’Oberscharführer Kirschner et Pery Broad,
un
camion chargé de dossiers vers Buchenwald. Rejoint ensuite
Dora
avec
eux, puis Nordhausen où il reprend son activité
au
service politique.
Il encadre 5 000 prisonniers de ce camp dans la marche de la
mort
vers Ravensbrück puis part à Ludwigsburg
(où vivent
ses
parents). Arrêté en juin 1945 par les
Américains. En novembre 46 il doit être
livré
à la Pologne et réussit à
s’enfuir. Durant 3 ans, travaille chez des agriculteurs. En
juillet 49, est arrêté et
emprisonné à
Lüneburg jusqu’en août
(pour violences lors d’un interrogatoire en 36). En
détention
préventive depuis octobre 1958.Condamné
à 15 ans
d'emprisonnement au cours du
procès d'Auschwitz par le tribunal de Francfort. Mort le 3
avril
1977.
Bogusch,
August (Blockfuhrer
de Buchenwald puis à Auschwitz de1941 à
1944) : condamné à mort au procès
de Cracovie et pendu en 1948.
Bohle
, Ernst
Wilhelm
(secrétaire d’état aux Affaires
Etrangères de 1937
à
1945) : condamné par le Tribunal militaire
américain de
Nuremberg à 5 ans de prison en 1949 ;
libéré la
même année ; mort en 1960 à
Düsseldorf
Böhme,
Franz (commandant militaire
de Serbie) : se suicide après sa mise en accusation par le
ministère public américain à Nuremberg.
Böhme,
Hans Joachim (commandant
de l'Einsatzkommando 3 de 1944 à 1945) :
arrêté en 1958 et
condamné à 15 ans de prison ; mort en
1960.
Boissel,
Jean
Anselme dit (Militant de
l'extrême-droite la
plus antisémite avant la guerre, fondateur du RIF Racisme
International Fascisme, membre actif
de la Ligue Antijuive Universelle, emprisonné par Daladier,
libéré le 10 juillet 1940, créateur du
groupuscule
"Front Franc", orateur au meeting fondateur de la LVF, agent
rémunéré de l'Allemagne) :
arrêté
à la Libération, condamné à
mort le 28 juin
1946, biens confisqué, radié de la
Légion
d'honneur, gracié le 2 décembre 1946, meurt en
détention le 19 octobre 1951 à la veille
d'être
libéré.
Bolek,
Andreas
( RSHA ; chef de la
Police de Magdebourg) : se
suicide en 1945.
Bolender,
Kurt
(SS-Oberscharführer, chef allemand des auxilliaires ukrainiens
du
camp de Sobibor à partir de l'automne 1942,
chargé des
crématoires, transféré à
Treblinka en sept.
1942) : arrêté en mai1961 sous le nom de "Brenner"
[ce qui
en allemand signifie "brûleur", celui qui
incinère] alors
qu'il travaillait comme portier dans un hôtel d'Hambourg.
Chez
lui, la police trouva un monogramme "KB" incrusté dans le
manche
de son fouet, incrustation fabriquée par Szlomo Szmajzner
[un
survivant de Sobibor qui avait été
forcé de
travailler comme joaillier par les SS], se suicide en se pendant, en
décembre 1965, dans sa prison.
Böhmcker,
Dr
(représentant de Seyss-Inquart à
Amsterdamorganise les
incidents antijuifs du début de 1941 à Amsterdam,
et
crée le Conseil Juif d'Amsterdam pour le seconder dans la
discrimination et la déportation) :
condamné à la Libération par une cour
d'honneur
juive. Les tentatives
de l'incriminer dans des poursuites offcielle pour collaboration
échouèrent cependant.
Bong,
Otto
(préparateur de
cadavres pour les "médecins" du Struthof, travaillait avec
Hirt
sur les cadavres de déportés pour les
expériences
de Hirt et de Haagen) : arrêté
le 29 août 1944 et condamné à mort.
Gracié
pour servir de témoin.
Bonnaventure
Carbone,
Paul (gangster
marseillais, au service de la Gestapo en 1942. La chasse aux Juifs et
aux résistants lui rapporte des profits énormes)
: meurt
fin 1943 écrasé dans sa voiture, au cours du
déraillement, provoqué par
le
maquis,
d'un train de permissionnaires allemands près de
Chalon-sur-Saône.
Bonny,
Pierre
(adjoint de Lafont ,
à la tête de
la bande de la Gestapo française installée au 93
de la
rue Lauriston) : se cache avec Lafont dans une ferme de
Bazoches-sur-le-Betz, à la Libération. Ce refuge
est
révélé par Joseph Joanovici.
Arrêtés,
sont condamnés à mort en décembre 1944
et
fusillés à Montrouge le 27 décembre
1944.
Bony,
Paul
(Journaliste à
Radio-Paris, collaborateur d'
Oltramare , anime avec lui l'émission "Les Juifs
contre la
France") : jugé en novembre 1947 par la Cour
Fédérale Suisse, condamné à
1 an de prison.
Bonzans,
Jean (inspecteur de
police, chef de la Section d'Enquête et de Contrôle
du Commissariat
Général aux Questions Juives) :
interné à la Libération,
jugé dans le
cadre du procès de la SEC, condamné le 4
août 1946 à 20 ans de travaux
forcés.
Boos,
Georges
René (SS,
massacre d’Oradour) : le seul
alsacien volontaire à Oradour, condamné
à mort par
le Tribunal militaire de Bordeaux
le 12 janvier 1953, gracié , libéré en
1958.
Borchardt,
Werner (Judenreferent SS en Belgique) : ??? Toute personne ayant le
renseignement
sur son sort peut m'en avertir.
Borione,
Camille (Cabinet du
Commissaire Général aux Questions Juives sous Xavier
Vallat)
: poursuit sa carrière après la guerre sans
être inquiété ; dirige
jusqu'en 1963 une affaire de commissionnaire à la Bourse de
commerce de
Paris et de négociant de sucre en gros. Fait son
entrée au Who's
Who en 1969,
président d'honneur du Comité Privé et
des Ardèchois de Paris. Mort en
1976.
Borm,
? ("médecin" qui pratiqua
l'euthanasie dans le cadre du programme T4 dans les hôpitaux
psychiatriques de Sonnenstein et de Bernburg) : jugé par la
Cour
d'Assises de Francfort le 6 juin 1972, accusé d'avoir
particpé au meurtre de 4696 malades, fut disculpé
de
l'accusation de meurtre, la cour jugeant qu'il était jeune,
qu'il avait été élevé dans
la tradition
nazie et n'avait donc pas eu conscience de commettre des actes
illégaux. Le pourvoi du procureur de la
république fut
rejeté par la Cour fédérale de justice
le 20 mars
1974. Cette décision fit scandale dans la presse allemande.
Bormann,
Albert (frère
de Martin Bormann ;
membre du NSDAP ; impliqué dans les
finances du Parti ; puis chancellerie privée
d’Hitler) :
se réfugie en avril 1945 dans
l’Obersalzberg ; se livre en
1949 ; libéré la même
année ; mort en 1989.
Bormann,
Joanna (gardienne
à Auschwitz et Bergen Belsen, redoutée pour son
sadisme et pour
aimer lâcher son chien sur les
déportés) : condamnée par un
Tribunal Militaire Britannique (Belsen Trial) et pendue le 13
décembre 1945 à Hameln.
Bormann ,
Martin (Chancellerie du parti) : aurait
été
tué lors de la bataille de Berlin en 1945, corps
retrouvé
et identifié par analyse dentaire en 1972,
identifié
à
nouveau en 1998 par analyse ADN.
Borner,
Gerhardt
(SS-Untersturmführer, directeur des services de l'intendance
du
centre de gazage de Sonnenstein, puis au camp de Chelmno)
: ??? Toute personne ayant le
renseignement sur son sort peut
m'en avertir.
Bothmann,
Hans
(commandant de Kulmhof-Chelmno, où il succède
à
Lange, qui s'appellera d'ailleurs "Sonderkommando Bothmann") :
se suicide pendant sa détention préventive en
zone britannique en 1946.
Böttcher,
Herbert (chef des SS et
de la Police de Radom) : condamné à mort
à Radom
en 1948 et exécuté en 1952.
Boué,
Lucien (directeur de
l'aryanisation et secrétaire
général au Commissariat
Général aux
Questions Juives) : une information est ouverte contre lui à
la
Libération, qui est classée sans suite par le
Commissaire du
gouvernement.
Bouhler,
Philipp (chef de la
Chancellerie du Führer, responsable de l'opération
T4
d'euthanasie) : se suicide au quartier général de
Goering, le 19 mai 1945.
Bouillon ,
?
(Milice) :
exécuté à Montrouge le 10 avril 1945.
Bourgeois, Roger
(cadre du Commissariat Général aux Questions
Juives, adjoint au
directeur de la
zone de Paris de la Direction Générale de
l'Aryanisation Economique)
: en novembre décembre 1944 signe une lettre collective
demandant la
réintégration d'un certain nombre de cadres et
employés du Commissariat
Général aux Questions Juives dans le nouvel
organisme "appelé à
entreprendre la liquidation des affaires juives".
Bourhis,
?
(gendarme, camp de Drancy) : obtient le classement sans suite, reprend
sa carrière dans la gendarmerie.
Bousquet,
?
(gendarme, camp de Drancy) : a quitté Drancy le 1er janvier
1944 et s'est installé à Mèze
(Languedoc) où il a rejoint les rangs de la
Résistance. Ne se présente pas à son
procès, car il est en Indochine, jugé et
acquitté en 1950. Poursuit sa carrière dans la
gendarmerie à Mèze..
Bousquet,
René (secrétaire général de
la Police
française de 1941 à 1943, très actif
dans
l'organisation des rafles en collaboration avec les nazis) :
jugé en 1949 par la Haute-Cour, condamné
à une
peine d'indignité nationale dont il est
immédiatement
relevé, secrétaire de la Banque d'Indochine
à Paris en 1952. Ami du président
François
Mitterrand, il est assassiné le 8 juin 1993 par un
déséquilibré, à la veille
de son
procès.
Bousselaire,
Marcel (Milice) :
fusillé à Montrouge le 14 août 1947.
Bout-de-l'an,
Francis
(secrétaire général de la Milice en
1944) :
Fin 1944, il accompagne l'exode de la milice en Lorraine puis en
Allemagne. Il termine la guerre en Italie du Nord ou
il s'efforce de rejoindre Darnand. Contrairement à ce
dernier, il disparaît et échappe à
toutes les
recherches. Condamné à mort par contumace.
Retrouvé lors de sa mort en 1977..
Bouthillier,
Yves
(ministre des finances de Pétain, signataire du Statut des
Juifs
du 3 octobre 1940 et du Second Statut des Juifs de juin 1941) :
évincé par Laval, nommé
procureur de la Cour des comptes, continue de conseiller
Pétain.
Emmené en 1944 par les Allemands dans le Reich où
il
demeure jusqu'en 1945. Condamné à 3 ans de prison
par la
Haute Cour de Justice en 1947. Libéré, travaille
dans
diverses banques et conseille Marcel Dassault. Après
l'amnistie,
élu maire de Saint-Martin-de-Ré. Mort en 1977.
Boutmy,
Emile (avocat, cadre du
Commissariat Général aux Questions Juives,
chargé du "statut des
personnes") : n'est pas inquiété. Se reconvertit
dans l'édition,
travbaille pour la Maison du Livre Français. Mort en 1998,
à l'âge de
85 ans.
Bovensiepen,
Otto (Chef de la Gestapo
de Berlin, organise la déportation des Juifs de Berlin,
Gestapo
du Danemark) : jugé au Danemark en 1948, condamné
à mort, emprisonné.
Bracht,
Fritz
(Gauleiter de
Haute-Silésie) : porté disparu.
Brack,
Viktor
(chef
de la Chancellerie du Führer, chargé de
l'application du
programme d' euthanasie
T4 en 1939) : condamné à mort par un tribunal
militaire
américain à Nuremberg et
exécuté le 2 juin
1948.
Bradfisch,
Otto (Einsatzgruppe B,
Gestapo de Lodz) : représentant en assurances.
Condamné pour ses activités dans l'Einsatzgruppe
à
dix ans de prison à Straubing en 1961, et pour Lodz
à
treize ans à Hanovre en 1963. Seconde peine
confondue avec
la première.
Bralley,
Louis (chef du Service de Contrôle des Administrateurs
Provisoires au
Commissariat Général aux Questions Juives) :
subit peu de désagréments
à la Libération à la suite de laquelle
il doit cependant répondre à
quelques questions.
Brandl, Hermann
"Otto" (Abwehr, créateur à Paris du bureau
"Otto", le
plus important des bureaux d'achats allemands, couverture et organisme
de financement d'agents de renseignement) : arrêté
à Munich le 6 août 1945 par la police
américaine.
Se pend le 24 mars 1947 dans sa cellule de la prison de Stadelheim.
Brandt,
Karl
("médecin" nazi ayant participé au programme T4,
plénipotentiaire
pour la Santé) : condamné à mort par
un tribunal
militaire américain et exécuté le 2
juin 1948.
Brandt,
Rudolf
(secrétaire de
Heinrich Himmler) : condamné à mort par un
tribunal
militaire américain et exécuté en 1948.
Brasillach,
Robert (écrivain
fasciste, rédacteur en chef de "Je suis partout", salue la
création de la
LVF, auteur de phrases assassines du type «Il faut se
séparer des Juifs en bloc et ne pas garder
les petits.») : se cache à Paris après
la
Libération, se livre après avoir appris
l'arrestation de
sa mère et de sa soeur, jugé le 19 janvier 1945
et
condamné à mort,
fusillé le 6 février 1945 au fort de Montrouge.
Brauchitsch,
Walter
von (commandant en chef de l'armée) :
mort en 1948 dans un
hôpital
militaire britannique en
attendant
d'être jugé.
Braun,
Gustav
(directeur d'exploitation
de la Topf qui fournit les fours crématoires des camps) :
arrêté par les Soviétiques en mars
1946,
condamné à 25 ans de travaux forcés an
avril 1948
à Moscou ; d'après les Archives du KGB,
libéré en octobre 1955.
Braun,
Magnus von (frère
de Werner von Braun; Peenemünde ;
Mittelwerk ; travaille sur les
V2) : récupéré par les
Américains dans le cadre de l’opération
Paperclip ; travaille chez Chrysler jusqu’en
1955 ; mort en
1957.
Braun,
Werner
von (membre du NSDAP en
1937 ; SS en 1940, Hauptsturmführer en 1942 ; coordonne le
projet
V1/V2 à Peenemünde ; visite
régulièrement
l’usine souterraine qui provoquera plus de 20.000 morts) : se
rend aux
américains le 2 mai 1945 ;
récupéré dans le
cadre de l’opération Paperclip ; son dossier est
modifié
pour ne pas faire apparaître son appartenance à la
SS ;
naturalisé américain en 1955 ; mort le 16 juin
1977.
Braune,
Fritz
(Einsatgruppe
C) : condamné à 9 ans de prison en 1973 par une
cour
ouest-allemande.
Braune,
Werner
(SS,
SD, Gestapo, Einsatzgruppe D où
il commande l'Einsatzkommando 11b) : condamné à
mort par
un tribunal militaire américain et
exécuté en 1951.
Bräuning,
Edmund (commandant
adjoint du camp de Ravensbrück, SS-hauptsturmfuhrer, 1940-1941
à Neuengamme, 1941-1943 à Auschwitz, 1943-1944
à
Ravensbruck, 1945 à Buchenwald) : n'aurait pas
été
jugé, disparu sans laisser de traces en 1945 ,
trèsprobablement
mort.
Braunsteiner,
Hermine (inspectrice au
camp de Ravensbrück ; puis sert à Maidanek) : en
1949,
condamnée à 3 ans de prison en Autriche pour
infanticide
; amnistiée pour toute autre poursuite par une cour
autrichienne après avoir fait sa peine ; épouse
en 1959
un ingénieur américain et s’installe
à New-York ; obtient la nationalité
américaine en
1963 ; dénaturalisée en 1973 suite
à un mandat d’arrêt issu par la Cour de
Düsseldorf ;
première «femme-nazie »
extradée
des Etats-Unis ; condamnée à la prison
à
vie .
Brauny,
Erhart (gardien
à Buchenwald, puis à
Dora : condamné à
mort au procès de Dachau en
1947 ; mort en prison en 1950.
Bräutigam,
Otto (ministère
de l'Est) : ministère des Affaires
étrangères en
1956.
Bredow,
Paul
(SS-Oberscharführer, actif dans le programme d'euthanasie,
puis
à Sobibor, en charge du Lazaret) : disparu en 1945.
Bree,
Max (Treblinka
puis Sobibor en 1943) : tué le 1' octobre 1943 lors de la
révolte du
camp.
Breitwieser,
Arthur
(section IV, Auschwitz) : jugé par le Tribunal National
Suprême
polonais à Cracovie, en 1947 et condamné
à mort. En
janvier 48, peine commuée en
perpétuité,
libéré le 18
janvier 59. Travaille ensuite comme comptable.
Arrêté
à nouveau et juigé au cours du procès
d'Auschwitz,
tribunal de Francfort (1963-1965), détention
préventive du 9 au 22 juin 1961. Mort en 1978.
Breker,
Arno (sculpteur, devient
en 1937 le sculpteur officiel de l’Etat nazi et, à
ce titre,
reçoit sur ordre d’Hitler, une
propriété et un studio avec de
nombreux assistants) : après
guerre, n’est pas inquiété
pour ses sympathies et continue à sculpter ; les
expositions
qu’il organise à Berlin et à Paris en
1981 provoquent cependant des
polémiques .Un Musée Arno Breker est
inauguré en 1985. Mort en
1991.
Brendel,
Joseph (camp
de Hinzert ; arrêté par les nazis en 1943 pour
ivrognerie et
corruption ; expulsé des SS ; en probation
à Dachau en
1944 puis rejoint la brigade Dirlewanger) : condamné en
1961.
Brenneis,
Otto
(SS Untersturmführer au camp de
Flossenburg de 1938 à 1942, puis Hauptsturmführer,
commandant des camps de Lettonie) : disparu en avril 1945, probablement
tué dans les combats de mars 1945.
Breyer,
Johann (SS, gardien d'Auschwitz, aurait participé au massacre de plus
de 344 000 juifs, dont 100 000 enfants de moins de 12 ans, gazés à
Auschwitz-Birkenau entre le printemps et l'été 1944) : se réfugie aux
Etats-Unis en 1952 où il est retrouvé et mis en cause par le Centre
national de Ludwigsburg (Allemagne), en 2013. Il est alors âgé de 87
ans. Prétend n'avoir servi que de garde extérieur au camp principal
(Auschwitz I), mais, devant les enquêteurs de l'OSI, Breyer a décrit
les "baraquements en bois" d'Auschwitz, qui n'existe qu'à Birkenau. Sur
le plan judiciaire, a réussi en 2002 à éviter le retrait de sa
nationalité américaine car sa mère, américaine, lui aurait transmis sa
nationalité. "Mais rien ne s'oppose à ce qu'il soit visé par un mandat
d'arrêt international, si le parquet de Weiden décide d'ouvrir une
procédure pénale contre lui", déclaree Kurt Schrimm, directeur du centre
d'enquêtes de Ludwigsburg. En 2014, comparait devant la cour fédérale de Philadelphie pour étudier la demande d'extradition de l'Allemagne. Reste derrière les barreaux en
Pennsylvanie, la gravité potentielle de ses crimes ne lui permettant pas
d'être libéré sous caution.
Bridoux,
Eugène (secrétaire
général de la Délégation
générale du gouvernement français
dans les territoires occupés du 20 mars 1941 au 18 avril
1942, puis
secrétaire d'État à la Guerre (du 18
avril 1942 au 25 mars 1943),
et enfin sous-secrétaire d'État à la
Défense nationale, du 26
mars 1943 au 20 août 1944, dans le gouvernement du
maréchal
Pétain ; promu général de division en
1941 puis général
de corps d'armée en 1942) :
s'enfuit à Sigmaringen,
participe à la commission
gouvernementale vichyste en tant que « commissaire
aux prisonniers de guerre français »,
mais n'exerce pas réellement ses fonctions dans ce cabinet
fictif,
n'y faisant que de rares apparitions. Capturé
en mai 1945 en
Allemagne, il s'évade du Val de Grâce
à Paris le 6 juin 1947 et se réfugie en Espagne.
Condamné à
mort par contumace et à la
dégradation militaire, le 18 décembre
1948. Meurt en Espagne le 6
juin 1955.
Brinkmann,
Rudolf (secrétaire
d'Etat au Ministère de l'Economie, signataire de la
circulaire
d'aryanisation du
petit commerce juif après le Nuit de Cristal) : ???
Brinon,
Ferdinand de
(Délégué général
du gouvernement
de Vichy auprès des Allemands) : s'enfuit en Allemagne,
rencontre Hitler, à Sigmaringen crée la
"délégation gouvernementale" qui porte son nom,
arrêté en Bavière
en mai 1945, condamné à mort en mars 1947 et
fusillé à Montrouge le 15 avril 1947.
Brizgys,
Vincent (évêque
auxiliaire de Kaunas) : aux États-Unis.
Broad,
Perry
(SS, garde d'Auschwitz
jusqu'en janvier 1945, membre de la Gestapo du camp) : se rend aux
Britanniques en
mai 1945 et rédige pour eux divers rapports sur Auschwitz.
Libéré en 1947, continue de travailler pour les
Anglais,
dénonçant tout le monde pour sauver sa peau ;
témoigne
au procès de Nuremberg au procès de Bruno Tesh.
Jugé
enfin au procès d'Auschwitz à Francfort en 1964
et
condamné
à 4 ans de réclusion.
Mort en février 1994.
Brocard,
Henri
(médecin
français, contrôleur de l'infirmerie du camp de
Drancy,
responsable de la déportation d'enfants soignés
à
l'hôpital Rothschild, dont il réclama le retour
à
Drancy) : suspendu de ses fonctions durant trois mois par
arrêté du 10 septembre 1945 du Ministre de la
Santé
Publique, décret annulé le 5 novembre 1947,
nommé
chef de service en pneumologie à l'hôpital Tenon
le 1er
janvier 1948, puis professeur titulaire de la chaire de pneumologie au
CHU Saint-Antoine jusqu'en 1979, mort en 1994.
Brose,
Anton
(Gestapo d'Auschwitz) : n'a jamais été
jugé.
Brossmann,
Otto
(commandant de la 1ère et de la 2ème copagnie
à Auschwitz-Monowitz,
Lagerführer du sous-camp Blechhammer) : jugé par un
tribunal polonais,
acquitté par manque de preuves.
Brückner,
Wilhelm (adjudant
chef au service d’Hitler ; limogé le 18
octobre 1940) : mort en 1954.
Brunner,
Alois
(expert SS pour les déportations à Vienne,
Berlin,
Salonique, en France et en Slovaquie) : condamné
à mort
par contumace par le Tribunal Permanent des Forces Armées
à Paris le 3 mai 1954, se serait enfui de Rome
pour gagner
le Moyen-Orient. Aurait vécu à Damas,
en Syrie,
où il aurait été
repéré en 1982.
Condamné par contumace le 2 mars 2001, à Paris,
à
la réclusion criminelle à
perpétuité pour
"crime contre l'humanité".
Brunner,
Anton
(Gestapo de Vienne) :
condamné à mort par un tribunal du peuple
à Vienne
et pendu en 1946.
Brunning,
Willy (camp
de Mauthausen) : condamné à mort au premier
procès de Mauthausen et exécuté le 27
Mai 1947.
Brusselaers,
Félix (SS belge,
camp du fort de Breendonk) : condamné à mort lors
du
procès de Malines, exécuté
à Malines le 12
avril 1947.
Buat,
Marcel (informateur
de la Gestapo) : condamné à mort en juin 1946 et
exécuté à
Versailles le 12 août.
Bucard,
Marcel
(fondateur du "parti
franciste" en 1933, ultra collaborateur qui se félicite de
l'existence des camps de concentration pour Juifs) : s'enfuit en
Allemagne en 1944, puis en Italie où il est
arrêté
en juin 1945, condamné à mort en
février 1946 et
fusillé à Montrouge le 19 mars 1946.
Buch,
Walter :
(Ministre de la Justice
; joue un rôle important dans La Nuit des Long Couteaux ) :
condamné à cinq de travaux forcé lors
de son
second procès en dénazification ; se suicide en
1949.
Buerckel,
Josef (Gauleiter de
Vienne de 1939à 1940 ; Gauleiter de la Westmark de 1935
à
1944) : se suicide le 28 septembre 1944.
Buffet,
Jean-Félix (policier
français des "Brigades du Tigre", plutôt
républicain avant-guerre, chargé par Bousquet
de réorganiser la police judiciaire pour l'adapter
à la
nouvelle répression) : arrêté le 26
août 1944, condamné à mort le 31
octobre 1944, par
la Cour martiale de Vichy siègeant à
l'Hôtel du
Parc, fusillé à Cusset le 3 novembre 1944.
Bühler,
Josef (Gouvernement
général, participant à la
Conférence de
Wannsee du 20 janvier 1942) : jugé du 17 avril au 5 juin
1948,
condamné à mort en Pologne
et exécuté.
Bunke,
? , alias Dr Rieper (pseudonyme)
(médecin ayant participé aux action d'euthanasie
du
programme T4) : jugé par la Cour d'Assises de
Francfort-sur-le-Main en mai 1967, en même temps que les Dr
Ulrich et Endruweit, acquitté après avoir
affirmé
que la mort des malades mentaux n'avait pas été
cruelle
et s'être référé aux
ouvrages scientifiques
de l'époque qui préconisaient l'euthanasie. le
verdict
d'acquittement fut accueilli par des applaudissements de la salle. Le
parquet fit appel, mais les trois médecins produisirent des
certificats médicaux selon lesquels leur état de
santé était incompatible avec le stress d'un
nouveau
procès. Cela n'empêcha pas le Dr Bunke de
continuer
à exercer la médecine jusqu'en 1979. Un nouveau
procès des trois médecins eut lieu en 1987 et il
fut
condamné à 4 ans de privation de
liberté. il fit
appel et la peine fut réduite à 3 ans. Mort en
1994.
Burckhardt,
Karl (6e
Armée, responsable d'atrocités
commises en Ukraine) :
condamné par une cour soviétique ;
exécuté en 1946.
Burgdof,
Wilhelm (général
d’infanterie ; adjudant d’Hitler
à partir de 1944 ;
impliqué personnellement dans le
« suicide » de Rommel ;
témoin de la mort d’Hitler) : se suicide le 2 Mai
1945.
Burger,
Anton
(commandant de
Theresienstadt et expert SS pour les
déportations en Grèce) : s'échappe
d'un camp
d'internement près de Salzbourg en 1948. Repris en
1949,
détenu dans une prison viennoise, il s'échappa
à
nouveau en 1951. Il vécut probablement en
Allemagne
fédérale. Mort en 1984.
Burger,
Wilhelm
(divorce en 1935 de son épouse juive pour faire
carrière
dans les SS, administration d'Auschwitz, responsable de la Section IV
Administration et Economie) : condamné une
première fois à 5 ans de prison par un tribunal
américain en 1946, il est une seconde fois
condamné
à 8 ans de prison par le tribunal de Francfort le 16
septembre
1966.
Burian,
R.
(gardien
du camp de Térézin) : Condamné
à mort par
le tribunal exceptionnel de Litomerice.
Burmeister,
Walter
(SS-Untersharführer, conducteur des véhicules de
gazage
à Chelmnp à partir de l'automne 1941) :
condamné
à 13 ans de détention pour complicité
dans
l'assassinat de plus de 150.000 personnes.
Burwitz,
Gudrun, née Himmler
(née
en 1929 ; fille d’Heinrich Himmler ; membre
après guerre
de Stille Hilfe, une organisation qui soutien des fugitifs nazis;
protégea ainsi Anton Malloth lors de son procès)
: n’a jamais
voulu reconnaître les méfaits de son
père ; serait toujours
vivante.
Busch,
Hubert
(un des responsables des crématoires
d'Auschwitz-Birkenau) :
n'a jamais été jugé.
Bussière,
Amédée
(Préfet de police de Paris du 21 mai
1942 au 17 août 1944, organisateur de la rafle du
Vél
d'hiv') : arrêté le 20 août
1944, révoqué le 25 mai 1945, jugé en
juillet 1946
et condamné aux travaux
forcés à perpétuité,
à
la confiscation de ses biens et à l'indignité
nationale.
Libéré en mars 1951, mort en 1953.
Bütefisch,
Heinrich (SS
Obersturmbannführer, membre du Conseil de direction
d'IG-Farben de
1934 à 1945, directeur de la synthèse essence
pour
IG-Farben Auschwitz) : condamné à six ans de
prison
par un tribunal américain. Libéré en
1951.
Aufsichtsrat de Deutsche Gasolin A.G. Berlin; Aufsichtsrat de
Feldmühle, Papier und Zellstoffwerke, Düsseldorf ;
directeur
du Comité technique d'experts à la Convention
internationale de l'industrie de l'azote en 1955. Reçoit en
1964
la Croix du Service Distingué de la RFA qui lui est
retirée au bout de 16 jours en raison des vives
protestations.
Meurt en 1969.
Butgen,
Hermann Frantz (camp
de Mauthausen) : condamné au second
procès de Mauthause à 3 ans de prison.
C
Caesar,
Joachim
(Obersturmbannführer SS, responsable dans la formation des SS
en
1934, responsable de l'une des exploitations agricoles d'Auschwitz
auxquelles Himmler tenait beaucoup) : ???
Caillaud,
Marcel
(inspecteur de police, chef de la Section d'Enquête et de
Contrôle du
Commissariat Général aux Questions Juives en zone
non-occupée) : abattu
par la Résistance à la fin de
l'été 1944.
Callssen,
Kuno
(SS-Strumbannführer, commande une section des commandos des
Einsatzgruppen, suppléant de
Blobel ) :
condamné à 7 ans de réclusion en 1973
par la Cour
d'assises de Darmstadt.
Calotescu,
Corneliu
(gouverneur de Bucovine) : condamné
à mort en Roumanie. Permis de séjour
illimité accordé par le roi Michel à
la demande du
Premier ministre Groza et du ministre de la Justice Patranascu.
Cance,
Pierre
(délégué général
de la Milice en
1943, un des plus proches collaborateurs bénévole
de
Darnand, c'est à lui qu'on doit les principaux contacts avec
la
SS ayant aboutis à l'armement de la Milice.
Engagé dans
la Waffen SS française dès octobe 1943)
: combat
jusqu'au bout, fanatiquement, à la tête du 1er
bataillon
de la "Sturmbrigade"; capturé par les Anglais en mai 1945,
remis
à la justice francaise en 1946, il est condamné
à
mort le 19 février 1947 par la cour de justice de
Montpellier ;
peine commuée en prison à
perpétuité.
Libéré conditionnellement en 1950. Meurt en 1988.
Cannac,
Henri
(lieutenant de gendarmerie,
en poste au camp de Drancy) : pas arrêté mais
inculpé, jugé devant la Cour de Justice de la
Seine pour
atteinte à la sûreté
extérieure de l'Etat en
1947, condamné à deux ans de prison ferme et
à la dégradation nationale pour cinq ans,
gracié et relevé de l'indignité
nationale au
bout d'un an. Amnistié le 15
décembre 1953 et réintégré
dans la gendarmerie sans interruption de service.
Capesius,
Victor
(pharmacien SS, travaille à Dachau et Oranienburg, services
"médicaux" d'Auschwitz) : reconnu par un
témoin, la
police militaire Américaine l’arrête. Il
est détenu quelques semaines à
la prison de Munich puis envoyé à Dachau et
Ludwigsburg. Il est libéré
en août 47. Il travaille ensuite comme pharmacien
jusqu’en 1950 et
ouvre ensuite sa propre pharmacie puis un salon de beauté.
Il est
financièrement très aisé au moment du
procès à Francfort. En
prison préventive en décembre
59, jugé et condamné au
cours du procès de Francfort en
1963-1965, condanné
à 9 ans de
prison,
libéré en 68. Il meurt en 1985 à 78
ans.
Carbuccio,
Horace de (propriétaire
du journal Gringoire)
: condamné in absentia
à 5 ans d’emprisonnement et à la saisie
de
tous ces biens.
Carcopino,
Jérôme
(universitaire, historien, ministre de l'Education Nationale de
Pétain,
dirige l'élimination des Juifs de l'Edication Nationale et
institue un
numerus clausus) : à la Libération,
révoqué de ses fonctions et traduit
devant la Haute
Cour pour sa participation au gouvernement de Vichy. Un moment
emprisonné à Fresnes, obtient sa
libération provisoire en février 1945
et bénéficie en 1947 d’un non-lieu pour
services rendus à la
Résistance. En 1951,
réintégré dans ses fonctions. Elu
à l’Académie
française le 24 novembre 1955 par 24 voix contre 5.
André
François-Poncet le reçoit, le 15 novembre
1956.
Mort le 17 mars 1970.
Caris,
Elie
(PPF, numéro 2 puis directeur de la Direction
Générale de
l'Aryanisation Economique du
Commissariat Général aux Questions
Juives) : dossier introuvable dans les Archives.
Carlier,
Frans
(SS belge, camp du fort
de Breendonk) : condamné
à mort lors du procès de Malines,
exécuté
à Malines le 12 avril 1947.
Carlotti,
François
(cadre du Commissariat Général aux Questions
Juives, directeur des
services administratifs et financiers) :
d&émissionne le 1er
mars
1944 au moment de l'arrivée de du Paty de Clam, puis ???
Toute personne ayant le renseignement sur son
sort peut
m'en avertir.
Carrel,
Alexis
(médecin, prix
Nobel de médecine en 1912, développe des
théories
eugénistes en
1935 dans "L'Homme, cet inconnu") : meurt d'une crise
cardiaque le 5 novembre 1944. Son nom est donné à
des
rues de villes et à une université de Lyon, une
campagne
remet en cause ces patronages à
la fin des années 90.
Castille,
Robert (attaché juridique au Commissariat
Général aux Questions Juives)
: n'est pas inquiété. Se reconvertit dans le CNI
d'Antoine
Pinay, conseiller général de la Seine de
1953 à 1965. Lance en
1955 un éphémère journal mensuel, Paris,
auquel collaborent d'autres anciesn du CGQF comme Courtine et Tercinet.
Mort en 1970, à l'âge de 58 ans. Selon Henry
Coston, est resté "fidèle
à l'idéal de sa jeunesse".
Catel,
Werner (chef du Centre
hospitalier universitaire de Leipzig ; assisté du Dr
Karl Brandt,
participe à l'euthanasie d'au moins un enfant
handicapé ;
ce premier acte d'"euthanasie" fut à l'origine de
l'élimination des malades mentaux dans toute l'Allemagne
nazie)
: une procédure est engagée en 1964
à
Hanovre. Se défend en déclarant que les malades
atteints
de débilité n'ont pas de personnalité
juridique et
que leur "élimination" ne peut donc être
assimilée
à un meurtre. N'est finalement pas poursuivi.
Catlos,
Frantisek (ministre slovaque de
la Guerre) : déserteur, gagne la zone insurgée en
1944. Arrêté par les
Soviétiques et
libéré. Mort en 1972.
Caziot,
Pierre
(ministre de l'agriculture de Pétain, signataire du Statut
des
Juifs du 3 octobre 1940, puis du second Statut des Juifs de juin 1941)
: se retire du gouvernement en 1942.
Jugé par la Haute Cour de Justice en mars 1947,
condamné
pour crime d'indignité nationale à la
dégradation
nationale à vie et à la confiscation de la
moitié
de ses biens. Bénéficie d'une mesure de
grâce
après la découverte d'une note d'Abetz
suggérant
son arrestation. Mort en 1953.
Célérier,
? (policier
français, sous les ordres du commissaire
Poinsot ) : jugé le 15 juin 1945 à
Moulins en
même temps que Pierre Poinsot, condamné
à mort et
à la dégradation nationale,
exécuté
à Riom le 16 juillet 1945.
Céline,
Louis-Ferdinand
Destouches, dit (écrivain antisémite et
collaborateur) :
quitte la France dès juin 1944, s'installe à
Baden-Baden
puis à Sigmaringen, obtient un visa pour le Danemark en mars
1945. Les Danois refusent à la France son extradition mais
l'incarcèrent durant onze mois à la prison de
Copenhague.
Revient en France après l'amnistie de 1951 et
achète une
maison à Meudon. Son oeuvre est publiée dans la
Pleïade en 1960. Mort en 1961.
Chack,
Paul
(officier de marine et
écrivain, journaliste collaborateur, président du
CAA,
comité d'action antibolchevique, supporter de la Milice) :
arrêté à Paris à la
Libération,
condamné à mort le 18 décembre 1944,
exécuté à Montrouge le 9 janvier 1945
après
que le
général de Gaulle ait refusé de
gracier un homme
« qui a donné ordre à des
Français de
s'enrôler dans l'armée allemande ».
Champeau,
?
(Gestapo française)
: fusillé à Montrouge le 24 juillet 1946.
Charbonneau,
Henry (neveu de Darnand ,
assure la direction du MSR (mouvement
social révolutionaire) de la région parisienne,
directeur
du journal de la Milice Combats , commande le camp
d'internement des Tourelles. ) : se réfugie à
Sigmaringen, tente de faire du recrutement pour la Milice chez les
ouvriers du STO, A la capitulation allemande, s'enfuit en Suisse, mais
il est livré aux nouvelles autorités
françaises.
Grâce au témoignage d'un ancien détenu
que
Charbonneau avait soustrait au peloton d'exécution, il sauve
sa
tête et est condamné à 10 ans de
travaux
forcés et à l'indignité à
vie. Publie ses
mémoires en 1969. Mort en 1977.
Charollais,
Louis (colonel de la gendarmerie
française, camp de Drancy) : placé en position
"sans emploi", puis rétrogradé dans le rang de
lieutenant colonel. Admis à faire valoir ses droits
à la retraite. Récupère son grade de
colonel en 1950.
Chasserat,
Pierre (directeur général de la gendarmerie
française jusqu'en août 1943 ; à ce
titre, a la responsabilité du camp de Drancy) : suspendu et
révoqué sans pension de son corps d'origine , le
Conseil d'Etat. Décision annulée en 1950 avec le
soutien de Pierre Mendès France ; continue ensuite sa
carrière de conseiller d'Etat et sera président
d'honneur de la gendarmerie.
Châteaubriant,
Alphonse de
(écrivain, admirateur de Hitler, dirige le journal
politique,
culturel et très antisémite "La Gerbe",
président
du groupe "Collaboration", réclame l'entrée en
guerre de
la France aux côtés de l'Allemagne) : fuit la
France en
1944, gagne le Tyrol où il meurt le 2 mai 1951.
Châtelain,
?
(gendarme, camp de Drancy) : obtient le classement sans suite, reprend
sa carrière dans la gendarmerie.
Cheneaux de Leyritz,
? (Préfet
régional de Toulouse, organise méthodiquement les
arrestations, la déportation et la livraison des Juifs
étrangers aux nazis en août 1942) : ??? Toute
personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
Chiappe,
Angelo (frère du
préfet de Paris Jean Chiappe,
lui-même préfet du Gard jusqu'en janvier 1944,
puis
d'Orléans, refuse toujours d'intervenir en faveur des juifs,
et
couvre de nombreuses actions antisémites) :
arrêté
à Paris en août 1944,
transféré à
Nîmes où il est condamné à
mort.
Exécuté le 23 janvier 1945
Chmielewski,
Karl (SS, commandant du
camp de Gusen du 25 mai 1940 à octobre 1942, puis du camp de
Herzogenbush aux Pays-Bas) : jgé en Allemagne en 1961,
condamné à la prison à
perpétuité.
Christian,
Gerda (secrétaire
d’Hitler à partir de 1937) :
s’échappe du bunker le
1er
Mai ; capturée par les
soviétiques ; libérée, vit
à
Düsseldorf et travaille à
l’Hôtel Eden ; meurt d’un
cancer en 1997.
Christmann,
Kurt (Einsatzkomando
10a) : réfugié en Argentine après la
guerre; extradé en 1956 en
Allemagne ; condamné en 1980 à 10 ans de prison.
Clairé
,
? (Gestapo
française) : exécuté à
Montrouge le 27
décembre 1944.
Clauberg,
Carl
(médecin
expérimentateur à Auschwitz) :
libéré par
les Soviétiques en 1955. Mort d'apoplexie en
attendant
d'être jugé à Kiel en 1957.
Clausen,
Fritz
(chef du parti
national-socialiste danois) : meurt d’une crise cardiaque en
1945 au
cours de l’attente d’un jugement.
Clemens,
Johannes, dit « Le
cogneur » (SS, Gestapo de Dresde, persécuteur des
Juifs de
Dresde) : selon Viktor Klemperer, aurait disparu en 1945..
Clémenti,
François
Clémenti, dit Pierre (créateur d'un groupuscule
appelé "Parti Français National-Collectiviste"
pendant
l'occupation, codirigeant du comité parisien de la LVF,
engagé en 1944 dans la LVF, combat en Pologne) : se
réfugie à l'étranger. On le retrouve
en 1969 dans
les fondateurs du groupe d'extrême-droite "Ordre Nouveau".
Mort
en 1982.
Clémoz,
Raymond (un des chefs de
la Milice, chef de cabinet de
Darnand) : exécuté.
Dans
quelles circonstances ???.
Closius, Ruth
(gardienne
en charge des sélections à Ravensbruck)
: condamnée par une
cour britannique et pendue le 20 Septembre 1948 à Hameln.
Codreanu,
Corneliu (chef des gardes de fer, antisémite) :
fusillé le 30 Novembre 1938 ; la
Garde passera alors a Sima Horia.
Cohen,
David
(responsable, avec Abraham Asscher
du "Conseil Juif d'Amsterdam") : condamné à la
Libération par une cour d'honneur juive. Les tentatives de
l'incriminer dans des poursuites offcielle pour collaboration
échouèrent cependant. Les étudiants de
l'Université s'opposèrent à ce qu'il
reprenne sa
chaire après la guerre.
Colment-Dâage,
Félix (attaché juridique du Commissariat
Général aux Questions Juives
sous Xavier Vallat)
: n'est
pas inquiété. Parti en retraite,
rédige deux ouvrages sur le métier
d'avocat et sur la bourgeoisie, émaillés de
propos antisémites. Mort en
1976 à l'âge de 86 ans.
Combelle,
Lucien (journaliste de La
color="#000000">Gerbe, participe
à la création de RévolutionNationale) :
condamné à 15 ans de prison en
décembre 1944 ; amnistié en
1951 ; participe dans les années 1960-1980
sous divers
pseudonymes (Lucien François, Monsieur Larousse, Oncle Lulu)
au
journal Pilote et à Europe n°1.
Combier,
Kléber (Milice) :
fusillé à Montrouge, le 14 août 1947.
Conti,
Léonardo
(né en 1924, à Lugano (Suisse),
nommé, en 1939, secrétaire d'Etat à la
Santé publique. SS Obergruppenführer. L'un des
responsables
des "expériences" entreprises dans les camps de
concentration.)
: Arrêté à Flensburg, le 19 mai 1945.
Emprisonné à Nuremberg, il se suicida avant le
procès des médecins.
Cooper,
Thomas
(anglo-allemand ;
division SS Totenkopf ; participe aux opération
spéciales
dans le ghetto de Cracovie ; recrute en 1943 des officiers
alliés) : capturé à Schwerin en mai
1945 ;
jugé par un tribunal militaire britannique ;
condamné
à mort pour haute trahison, peine commuée en
prison à perpétuité ;
gracié en 1952 ;
libéré en 53, change
d’identité ( Peter Lang) ;
vit au Moyen-Orient ; mort à Londres en 1987.
Corrèze,
Jacques (membre
de la Cagoule puis du MSR ; LVF à partir
de
1941 ;division Charlemagne en 1944) : condamné
à 10
ans de travaux
forcé en 1948 ; libéré en
1949 ; agent
général du
groupe L’Oréal ; amnistié en
1959 ;
réhabilité en
1966 ; mort en 1991.
Costantini,
Henri (professeur de
médecine à la faculté d'Alger,
militant de la
très antisémite Action
Française, refuse dans
son service les étudiants juifs dès 1939,
s'efforce de
chasser les
étudiants juifs même ceux autorisés par
le numerus
clausus. Appelant à une "collaboration intellectuelle avec
l'Allemagne", il adjure les étudiants à "s'en
remettre
les yeux fermés au maréchal Pétain" ;
accusé de s'être présenté
comme "le premier
hitlérien de France", aurait déclaré
qu'il
voudrait
"voir les
juifs détruits à la mitrailleuse dans les rues")
: révoqué en avril 1944,
nommé en
1945 membre du Consei d'administration de l'Association
Française de Chirurgie, bénéficie d'un
arrêt
du Conseil d'Etat qui annule sa révocation,
membre de l'Académie de Chirurgie, mort en 1950 ou 1951
(?).
Costantini,
Pierre Dominique, dit
(militant d'extrême-droite antisémite,
réclame le
port d'un brassard pour les francs-maçons à
l'imitation
de l'étoile jaune, un des fondateurs de la LVF pour laquelle
il
recrute) : à la Libération, est reconnu
irresponsable et échappe ainsi à
l'exécution.
Passe une dizaine d'années dans un asile psychiatrique. Mort
en
1986.
Coston
Henry
(journaliste fasciste français, fondateur des "Francistes",
édite les faux "Protocole des Sages de Sion", organise des
manifestations antisémites pendant la guerre, publie en 1942
"La
France Juive et les trusts", sans doute le plus acharné des
antisémites du XXe siècle) : on perd sa
trace à la fin de la guerre, retrouvé en Autriche
en
octobre 1946, condamné lourdement mais échappe
à
la peine capitale, emprisonné pendant 5 ans avant une
grâce médicale en avril 1951, reprend ses
activités
journalistique à
l'extrême-droite en utilisant sa femme comme
prête-nom,
dirige les "Lectures françaises" à partir
de 1957, éditeur du négationniste Paul Rassinier,
écrit lui-même de nombreux ouvrages
antisémites.
Mort en 2001.
Coughin,
Charles E. (prêtre
catholique américain ; très
antisémite ;
pense que les
juifs poussent les Etats-Unis à entrer en guerre et croit en
la
véracité du Protocole des Sages de
Sion ;
très populaire dans
les années 1930 ; crée en 1938 un Front
Chrétien
proche du fascisme) : le FBI investit les locaux du Front
chrétien
lorsqu’il est découvert que des armes avaient
été achetées afin
de « planning to murder Jews, communists, and 'a
dozen
Congressmen ». Mort en 1979.
Courtine,
Robert, dit Jullien-Courtine
(PPF, lié à
Henry Coston , journaliste
antisémite,
collabore à Radio-Paris) : quitte Paris le 14 août
1944
Baden-Baden puis Sigmaringen, fuit vers l'Italie,
arrêté
le 9 janvier 1946 à Mérano, condamné
le 12
décembre 1946 à 10 ans de travaux
forcés, peine
réduite en 1948 à ans par le
Président de la
République, libéré mais interdit de
toute
responsabilité sur les ondes française par une
commission
d'épuration, se reconvertit dans
la gastronomie, rédacteur en chef de "Cuisine et Vins de
France", mort en 1998.
Cousteau,
Pierre-Antoine (journaliste
violemment antisémite, auteur de l'"Amérique
juive",
réclamant une répression toujours accrue contre
les
Juifs, rédacteur en chef de "Je suis partout",
adhère
à la Milice) : fuit Paris en août 1944, participe
avec
Hérold-Paquis aux émission de "Radio-Patrie"
depuis
l'Allemagne. Condamné à mort le 23 novembre 1946,
gracié au printemps 1947, détenu huit ans
à
Clairvaux et à Eysses, libéré en 1955,
participe
à la presse d'extrême-droite (Rivarol), meurt en
1958.
Cramer, Hans
(Maire de Dachau avant la guerre, Oberführer de la S.A.,
commissaire de la ville de Kaunas) : ???.
Crasemann,
Eduard
(général
d’Artillerie ; en 1944, commandant de la 26e
division de panzer en Italie) : condamné par une cour
britannique à 10 ans de prison pour
l’exécution par son armée de
175 citoyens italiens ; mort en prison le 28 avril 1950.
Creutz,
Rudolph
(RUSHA) ;
Condamné à 15 ans de prison ;
libéré en 1955 ; mort en
1970.
Crinis,
Maximilian,
de
(psychiatre ;
RUSHA de 1936 à 1941 ; nommé directeur
médical du Ministère
de la Santé en 1941 ; proche
d’Himmler ; impliqué dans
le programme d’euthanasie) : se suicide le 1er
Mai 1945.
Crouzet,
Guy
(journaliste collaborateur
: Nouveaux Temps, La Gerbe, Combats
) : part en
août 1944 pour Sigmaringen où il devient
rédacteur
en chef de La France , condamné aux
travaux
forcés à perpétuité le 20
janvier 1947.
Csatáry, László
(chef de la police du ghetto de Kosice en Slovaquie de 1941 à
1944, responsable de la déportation des 15.700 Juifs de ce
ghetto vers Auschwitz) : réfugié en Allemagne,
condamné à mort à la Libération, par un
tribunal hongrois, il fuit vers le Canada. Il vit 50 ans à
Montréal où il exerce la profession de marchand d'art.
Alors que sa véritable identité va être
découverte, il retourne dans sa Hongrie natale en 1996. Il
est repéré en 2012 par des journalistes britanniques du Sun,
informés par le Centre Simon Wiesenthal, et arrêté
par les autorités hongroises, soupçonnées de
complaisance à son égard. Il vivait depuis 17 ans sous sa
propre idendité, en Hongrie, sans être
inquiété, bien que le Centre Simon Wiesenthal ait
signalé sa présence aux autorités.
Âgé de 97 ans, il est assigné à
résidence pour une durée de 30 jours en juillet 2012. A 98 ans, il
devait être jugé à la mi-septembre 2013. Mort à l'âge de 98 ans à Budapest, le 10 août 2013, des suites d'une pneumonie.
Csemy, Michael
(camp
de Mauthausen) : condamné à la prison
à perpétuité au premier
procès de Mauthausen.
Curnier, Henri
(LVF
en Tunisie) : arrêté en 1945 ; se suicide
le 29 septembre
1945.
Cuza,
Alexandru (né en 1857
; professeur d’économie à
l’Université de
Iasi (Roumanie) ; l’un des fondateurs de l’Alliance
Antisémite
Universelle ; en 1937, forme un gouvernement de tendance fasciste avec
Octavian Goga qui, en seulement 44 jours d’exercice, met en
place les
premières lois antisémites): non jugé
en raison de
son grand âge. Mort en 1946.
D
Daab,
? (
régiment Der
Führer, massacre d'Oradour) :
condamné par le Tribunal militaire de Bordeaux pour le
massacre
d’Oradour sur Glane le 13 février 1953 aux travaux
forcés
à perpétuité ;
libéré en 1956.
Dachsel,
Arthur (Oberwachtmeister de la
Police, actif dans le programme d'euthanasie à Sonnenstein
au
crématoire, puis à Belzec et à Sobibor
où
il a supervisé la construction du Lager IV) : disparu en
1945.
Dagostini,
Raoul (lieutenant au 1er
bataillon de la LVF en Russie, relevé de son poste et
renvoyé en France en
1943 pour avoir ordonné plusieurs exécutions
contre des
paysans russes, prend la tête de la Milice haut-savoyarde
début 1944. Milicien cruel
et sadique, s'illustre dans les combats des Glières en mars
1944
où tortures, viols, et exécutions sommaires sont
monnaie
courante. Suite à tant d'atrocités,
relevé de son
commandement un mois plus tard par Darnand lui
même)
: n'ayant pas suivi la Milice dans sa fuite en Allemagne, il
est
arrêté à la Libération,
jugé et
condamné à mort. Exécuté
avec sa
maîtresse, Maud Champetier de Ribes, à Lyon, fin
1944.
Daime,
Robert
(policier
français, lié au PPF et à la Milice,
d'abord
"mangeur de juifs" à la 3ème section des
Renseignements
Généraux, puis affecté à la
Brigade
Spéciale des RG, tortionnaire) : se suicide le soir de son
arrestation, le 14 octobre 1944, dans les locaux
de l'ex-Brigade Spéciale, avec son arme de service.
Daluege,
Kurt
(colonel-général
SS, ORPO, successeur de Reinhard Heydrich au poste de protecteurdu
Reich en Bohême-Moravie) : condamné à
mort
après
son procès à Prague, pendu en
Tchécoslovaquie le 23 octobre 1946.
Danckelmann,
Heinrich (général, commandant en chef en
Serbie) : condamné à mort par une cour
yougoslave, le 31 octobre 1947.
Danelle,
Geneviève (agent
double à l’origine de l’arrestation de
nombreux résistants) :
condamnée à mort et
exécutée, au fort de Montrouge, le 8 Juin 1948.
Dannecker,
Theodor (RSHA, SS Obersturmführer, chef du service juif du SD
en
France occupée de fin 1940 à juillet 1942, puis
transféré en Bulgarie, responsable de la
déportation de milliers de Juifs de France) : se serait
suicidé dans
la zone américaine le 10 décembre 1945,
dans la prison américaine de Bad Tölz, par
pendaison ?,
condamné à mort par contumace en France
en 1950.
Danos,
Abel
(Milice) : fusillé
à Montrouge le 13 mars 1952.
Danz, Luise
(gardienne
à Kraków-Płaszów, puis à
Majdanek, à Auschwitz-Birkenau et à Malchow) :
condamnée à la prison lors du procès
d’Auschwitz en 1946 ;
libérée en 56 ; de nouveau
accusée, en 1996, pour ses activités
à Malchow ; procès ajourné
pour raisons de santé ;
Luise Danz a 91 ans et est toujours vivante en 2009.
Daranowski,
Gerda (secrétaire
des adjudants d’Hitler dans de nombreux HQ ;
mariée en 1943 à
Christian Eckhard) : s’échappe du buncker, le 1er
Mai 1945 et parvient à traverser les lignes
soviétiques ; morte en 1997.
Darges, Fritz
(lieutenant
de Bormann de 1936 à 1939 ; puis sert dans la
Waffen-SS jusqu’en
1943 ; devient alors adjudant d’Hitler
jusqu’en Juillet 1944 ;
retourne sur le front) : après guerre, vend des voitures en
Allemagne ; mort le 25 octobre 2009 ; ses
mémoires
devraient être bientôt publiées.
Darlan,
François, amiral (premier ministre de Pétain de
février 1941 à avril 1942, créateur du
Commissariat général aux Questions Juives,
promulgue le
Second Statut des Juifs en juin 1941) : se trouve au chevet de son fils
malade en novembre 1942 au moment du débarquement
allié
en Afrique du Nord, signe un cessez-le-feu avec les
Américains, le 10 novembre 1942, tente ensuite de jouer
un rôle entre les Américains et Pétain
dont il
prétend détenir l'accord, assassiné le
24
décembre 1942 par un jeune patriote français,
Bonnier de
la Chapelle sans que l'on sache exactement qui était le
commanditaire (monarchiste
? gaulliste ?).
Darnand, Joseph
(fondateur du SOL puis de
la Milice, prête serment de fidélité
à
Hitler et entre dans les Waffen-SS, nommé par
Pétain
secrétaire général au maintien de
l'ordre en
janvier 1944) : gagne Sigmaringen en septembre 1944, incorpore les
débris de la milice dans la division SS Charlemagne au
printemps
1945, gagne
l'Italie avec l'appui de filières religieuses, mais est
arrêté et ramené en France.
Condamné
à mort par la Haute Cour de justice, fusillé
à
Montrouge le 10
octobre 1945.
Darquier de Pellepoix,
Louis (fondateur du Rassemblement antijuif de France en 1937,
rédacteur de l'"Antijuif", commissaire aux Affaires juives
de
Vichy de mai 1942 à
février 1944) : vécut en Espagne,
condamné
à mort par contumace le 10 décembre 1947. Se fait
à nouveau remarquer en 1978 par un interview paru dans
"L'Express"
où il affirme des convictions négationnistes :
"à
Auschwitz, on n'a gazé que des poux". Mort en le 29
août
1980. La presse française n'en fera état que le
21
février 1983.
Darré,
Walter (Ministre de
l’Agriculture nazie) : condamné
à sept
ans de prisons par
un tribunal militaire américain,
libéré en 1948 ;
meurt en 1953 à Munich.
Daudonnet,
? (secrétaire général de la
Préfecture de Police, y signe les
ordonnances relatives au contrôle des Juifs en
décembre 1941) :
s'agit-il de l'Albert-René Daudonnet qui, nommé
Préfet des Vosges, fut
considéré comme trop mou par la Gestapo qui le
soupçonnait de liens
avec la Résistance et l'arrêta le 14 mai
1944 et fut libéré le
15
mai 1945 ?
Daume,
? (chef
de la Police de Varsovie) : condamné par la Cour
Suprême de
Pologne et exécuté le 8 mars 1947.
David,
Fernand
(commissaire de la
police française, chef des Brigades Spéciales
responsable
de milliers d'arrestations, présent à
l'inauguration du
camp de Drancy en 1941, tortionnaire) : jugé en avril 1945,
condamné à mort et fusillé
à Montrouge, le
5 mai 1945.
Déat,
Marcel
(tente de convaincre Pétain de la création d'un
parti fasciste unique, créateur du RNP, ultra collaborateur,
ministre du travail en mars 1944) : quitte Paris le 17 août
1944,
est reçu par Hitler le 11 septembre en compagnie de Doriot
, Darnand et de
Brinon, membre de la "délégation gouvernementale"
de
Sigmaringen, s'enfuit en Italie le 21 avril 1945, est soutenu dans sa
fuite par des
religieux catholiques, se cache deux ans à Gênes
dans
l'espoir de gagner l'Argentine, se fixe à Turin en avril
1947 et
y meurt le 5 janvier 1955.
Debeauvais,
François (nationaliste
breton ; fondateur du journal Breiz Atao ; membre du
Parti
National Breton, parti interdit en 1939 ; exilé
à Berlin en
1939 ; revient en France en 1940 et collabore activement) :
meurt le 20 mars 1944.
Degelow, Fritz
(camp de
Dachau) : condamné à mort au procès de
Dachau ; peine
ramenée à 20 ans de prison.
Degrelle,
Léon (Fondateur du rexisme, mouvement fasciste wallon,
crée la
Légion Wallonie devenue division SS en 1944,
combat sur le Front de l'Est) : gagne la Norvège puis
l'Espagne
où il vit jusqu'à sa mort, en 1994, à
Malaga.
Dehan,
Lucien
(Section d'enquête et de contrôle du Commissariat
Général aux Questions
Juives à Bordeaux, arrête une centaine de Juifs en
compagnie de la
Sipo-SD dans la nuit du 20 au 21 décembre 1943 à
Bordeaux) : ???
Toute personne
ayant le renseignement sur son
sort peut
m'en avertir..
Dejaco,
Walter
(Auschwitz, puis
Bauleiter de Gross Rosen, puis de Breslau, un des "architectes des
crématoires") : fait prisonnier par les
Soviétiques et
passe 5 ans en captivité ; architecte en Autriche en
1962.
Acquitté par un tribunal autrichien en 1972, ne regrette
rien de
son passé, estimant avoir suffisamment payé ses
"erreurs
de jeunesse" par ses 5 années de captivité chez
les
"Rouges".
Delaglière, Louis
(cadre du Commissariat Général aux Questions
Juives, chargé des
services industriels et commerciaux de la Seine à la
Direction Générale
de l'Aryanisation Economique)
: en novembre décembre 1944 signe une lettre collective
demandant la
réintégration d'un certain nombre de cadres et
employés du
Commissariat Général aux Questions Juives dans le
nouvel organisme
"appelé à entreprendre la liquidation des
affaires juives".
Delfanne,
Georges-Henri, dit Christian
Massuy, (recruté par Hermann
Brandl (Otto)
, approvisionne le service Otto, monte trois bureaux d'achats, patron
de ce qu'on a appelé la Gestapo de l'avenue Henri-Martin,
Responsable du démantèlement de plusieurs
réseaux
et auteur de nombreuses tortures) : arrêté en
Allemagne
après la défaite, transféré
en France et
condamné à mort. Fusillé le 1er
octobre
1947 à Montrouge en compagnie d'anciens complices.
Delfau, Denise
(secrétaire
et maîtresse de Friedrich Berger, Gestapo de la Rue de la
Pompe ;
prend en note les interrogatoires et les séances de
tortures) :
condamnée en 1952 à 20 ans de travaux
forcés.
Deloncle,
Eugène (fondateur de
la Cagoule, MSR puis RNP, participe au lancement de la LVF) : abattu
dans son appartement parisien en janvier 1944, sans que l'on sache s'il
s'agissait de la Résistance
ou d'un règlement de compte d'agents de la Gestapo.
Delpeyrou,
Alain
(Commissariat Général aux Questions
Juives) : condamné à l'indignité
nationale à vie au cours du procès des
propagandistes du CGQF, du 7 au 11 juillet 1949.
Delval
, ?
(Gestapo française) :
exécuté à Montrouge le 27
décembre 1944.
Demjanjuk, John
: extradé
en Israël depuis les Etats-Unis où il
était
mécanicien à Cleveland, John Ivan
Demjanjuk, originaire d'Ukraine et surnommé "Ivan le
Terrible", condamné à mort pour crime contre
l'humanité le 25 avril 1988. Considéré
comme l'un
des principaux tortionnaires du camp de Treblinka où 800000
Juifs sont morts dans les chambres à gaz. Coup de
théâtre, 5 ans plus tard, la Cour
suprême de
Jérusalem prononce l'acquittement au
bénéfice du
doute, se
basant sur les archives du KGB d'où ont
été
extraits 37 témoignages d'anciens gardes-chiourmes
ukrainiens
ayant servis à Treblinka. Tous auraient, peu avant leur
exécution, affirmé qu'Ivan le
Terrible s'appelait en réalité Ivan Marchenko. Un
individu qui n'a jamais été retrouvé
depuis 1944.
Reconnu par des déportés, Demjanjuk aurait
néanmoins été garde-chiourme dans un
autre camp,
celui de Sobibor. En septembre 1993, renvoyé aux Etats-Unis.
Pour avoir menti aux autorités sur ses activités
pendant
la guerre, l'ancien gardien
a été déchu de sa
nationalité
américaine et placé en résidence
surveillée. En janvier 1996, était en attente
d'extradition vers
la France cette fois, où l' Association des filles et des
fils
de déportés juifs de France avait
porté plainte
contre lui au regard de ses activités à Sobibor.
de Saffel,
Marcel (SS belge, camp du
fort de Breendonk) : condamné à mort lors du
procès de Malines, exécuté
à Malines le 12
avril 1947.
Detmar,
Charles (intendant de police
français, dirige la Police aux Questions Juives en zone
nord,
PPF) : fusillé au fort de Vincennes en 1946.
Deva, Xhafer
(ministre
de l’Intérieur en Albanie) : mort en Californie en
1978.
Dickmann,
Otto
(prépare et
dirige le massacre d'Oradour sur Glane) : tué sur le front
de
Normandie en 1944 .
Di
Constanzo,
? (un
des chefs de la Milice) : arrêté à Paris et conduit à Chelles (77),
jugé au coin d’une rue et fusillé sur place le 26 août 1944 pour venger Mme
Blanchet, présidente du Comité de Libération de la mort de son mari tué dans
l’affaire du “Bois de Boulogne".
Dides,
Jean
(inspecteur principal, 5e
section des Renseignements Généraux,
spécialiste
des affaires juives à la Préfecture de police de
1942
à 1944) : révoqué par une commission
d'épuration à la Libération, jamais
jugé,
prend la tête d'une "Association des Eloignés de
l'Administration" en 1946, assez rapidement
réintégré à la faveur des
débuts de
la guerre froide, en 1947, commissaire de police participant
à
la
réorganisation de la police nationale après
l'épuration des CRS de leurs éléments
communistes,
élu poujadiste en janvier 1956.
Diehls,
Rudolph (Chef de la Gestapo
à sa création) : révoqué en
septembre 1933,
s'enfuit en Tchécoslovaquie, revient ensuite à la
tête de la Gestapo, puis est nommé
Préfet de police
de Cologne, puis détaché auprès de
Viktor Lutze,
nouveau chef des SA en 1934, révoqué à
nouveau le
1er avril 1934, écrit ses mémoires en 1950
"Lucifer Ante
Portas". Mort en 1957.
Diehm,
Christophe (Ukraine ;
SD de Shitomir ; inspecteur des Volksturm à la fin
de la
guerre) : jamais inquiété ; mort le 21
février 1960.
Diekmann,
Adolf (SS-Sturmbannführer ; commande le massacre
d'Oradour-sur-Glane) : tué en Normandie, le 29 Juin
1944.
Diepgrond,
Karel (Lagerführer
d’Ommen) : condamné à 20 ans de prison
en 1945 ;
libéré en
1957.
Dietrich,
Fritz
(SS-Oberstrurmbannführer, chef de la police de Libau de
septembre
1941 à novembre 1943) : exécuté
à Lanberg
en 1948.
Dietrich,
(Sepp) Joseph : né en
1892, SS Oberstgruppenführer, commandant de la Leibstandarte
(garde spéciale de Hitler) devenue régiment puis
division. Chef du 1er Panzerkorps, puis de la VIe SS Panzerarmee.,
condamné en 1946 à la prison à
perpétuité. Libéré en 1955,
condamné
en 1958, à 18 mois de prison par le tribunal de
dénazification de Munich. Meurt le 21 avril 1966
à
Ludwigsburg.
Dietrich,
Otto
(chef de la presse
gouvernementale, attaché de presse de Hitler) : meurt en
1952.
Dietzsch,
Arthur (kapo à
Buchenwald, assistant du docteur Ding our les expériences
contre
le typhus) : condamné par le Tribunal américain
de
Buchenwald.
Ding-Schuler,
Erwin
Dr (médecin SS, centre expérimental sur le typhus
à Buchenwald) : se suicide à la
Libération.
Dirlewanger,
Oskar Paul (SS-Brigadeführer, brigade Dirlewanger
constituée en 1940 avec des prisonniers sortis des camps de
concentrations ou des prisons du Reich. Dirlewanger,
déjà
plusieurs fois condamné pour délits d'ordre
sexuels, en
prend le commandement. Hautement protégé par
Berger , Dirlewanger et son
unité jalonnent
leur route de pillages, tortures, assassinats, viols collectifs et
d'innombrables crimes, de la Pologne à la Russie, en passant
par
la Biélorussie et la Slovaquie ; les atrocités
commises
sont comparables à celle de la brigade
Kaminski ) : disparu mystérieusement en 1945,
signalé
au Caire en 1952. L'ouverture récente des archives du KGB
prouve
que, en fait, Dirlewanger a été
exécuté le
7 juin 1945 à Altshausen dans un camp de prisonniers par
d'anciens détenus de camps de concentration. Son corps sera
exhumé pour
identification formelle en novembre 1960.
Ditfurt, ? von
(commandant
de Kursk) : condamné à mort par un tribunal
soviétique pour
les atrocités de Riga et pendu le 3 Février 1946.
Ditte,
Jacques (cadre du
Commissariat Général aux Questions Juives,
chargé de l'application du
"statut des personnes") : n'est pas inquiété,
reprend. ses activités
d'avocat à la cour d'appel de Paris. Publie quelques
articles dans
l'hebdomadaire d'extrême-droite Rivarol
dans les années 1950. Mort en 1958, à
l'âge de 73 ans.
Dlouhy, Eduard
(camp
de Mauthausen) : condamné à 3 ans de prison en
1947.
Dohse,
Friedrich-Wilhelm (SS
Obersturmführer, chef de fait du Bureau IV du KDS de Bordeaux
de
1942 à la Libération) : s'enfuit,
arrêté au
Danemark. Jugé à Bordeaux en 1953. Beaucoup de
preuves
ont disparu, il est condamné à 7 ans de
prison. Les ayant fait préventivement, il est
relâché. Finit tranquillement sa vie en Allemagne
à
Kiel.
Dolp,
Hermann
(officier SS,
sévit à Sachsenhausen en 1939, puis
muté dans les
territoires occupés de Pologne,
rétrogradé pour
alcoolisme et affaires de moeurs, puis utilisé à
la
surveillance de camps de travail forcé pour les Juifs dans
le
district de Lublin) : inscrit sur la liste des criminels nazis No. 26
(Août 1945) et No. 35 (Septembre 1945),
réclamé
aussi par la Norvège, puis ??? Toute personne
ayant le renseignement sur son
sort peut
m'en avertir.
Dominnik,
?
(chef des SS et des SD de Lublin, responsable de l'extremination
à Maïdanek) : identifié comme
responsable par la
Commmission d'enquêtre extraordinaire
polono-soviétique,
??? Toute personne ayant le
renseignement sur son
sort peut
m'en avertir.
Dönitz,
Karl (Amiral) : Chef du gouvernement après la mort
de
Hitler, il accepte la capitulation de l'Allemagne nazie. Son
gouvernement est dissout le
22 mai 1945 et il est arrêté. Jugé par
le Tribunal
militaire international de Nuremberg, il est condamné
à
10 ans de prison qu'il effectue entièrement. Il meurt en
1980.
Doriot, Jacques
(fondateur du PPF, participe à la mise en place de la LVF et
revêt l'uniforme nazi sur le front de l'Est entre 1941 et
1943) :
gagne l'Allemagne en août 1944, est intronisé par
Hitler
et Ribbentrop à la tête d'un "gouvernement
révolutionnaire français", meurt le 22
février
1945, dans sa voiture mitraillée par
deux avions non identifiés.
Dorpmüller,
Julius (ministre des
Transports) : retenu par les
forces d'occupation. Mort en juillet 1945.
Dörr,
Ludwig (camp
de Mauthausen ; condamné à mort au
premier procès de Mauthausen) : peine commuée en
perpétuité.
Dorsch,
Xaver
(Organisation Todt) :
associé de Dorsch-Gehrmann à Wiesbaden, Hambourg
et
Munich en 1964.
Dosti, Hasan
(ministre
de la Justice en Albanie) : vivait à Los Angeles en
1988.
Dostler ou Doestler, Anton (75e
Corps d’Armée) : condamné par
une cour militaire américaine
pour l’exécution sommaire de 2 officiers et 13
soldats ;
condamné à mort et exécuté
le 1er
décembre 1945.
Drabeck, Otto
(camp
de Mauthausen) : condamné à mort au premier
procès de Mauthausen et exécuté le 27
Mai 1947.
Drault, Alfred
Gendrot, dit Jean (collaborateur de Drumont à "La Libre
Parole"
de 1892 à 1910, directeur de "La France au Travail" en 1940,
se
voit confier par les Allemands la direction d' "Au Pilori" en
février 1943, il y attaque "l'indulgente loi
française
qui régit les juifs") : arrêté
à son
domicile en septembre 1944, condamné en novembre 1946
à
sept ans de réclusion, à la confiscation de ses
biens et
à dix ans d'interdiction de séjour, peine
commuée
en décembre 1947 en 5 ans de réclusion,
libéré en 1949, meurt le 11 septembre 1951
à 85
ans.
Dreier,
Hans
(directeur du service des affaires juives au sein de la Gestapo de
Katowice) : ??? Toute personne ayant le
renseignement sur son
sort peut
m'en avertir.
Dreshel,
Margot (camp
de Ravensbruck) : pendue par les soviétiques en mai ou juin
1945.
Drews, Otto
Erich (Einsatzgruppe) : condamné au
procès de Hamburg, en 1968, à la prison
à vie..
Drexler,
Margot (gardienne
à Auschwitz) : en zone soviétique en 1945 et
exécutée en mai ou
juin 1945.
Driehuis, J
(camp
de concentration d’Ommen) : condamné à
mort le 3 juin 1946 et
exécuté en 1947.
Drieu
La Rochelle,
Pierre
(écrivain et journaliste pro-nazi, d'un
antisémitisme
violent, directeur de la NRF) : se cache quelques temps à la
Libération, se suicide le 15 mars 1945 à Paris.
Dubious ,Werner
(SS-Obershcarführer, garde en 1938 à Sachsenhausen,
actif
dans le programme d'euthanasie, puis à Belzec et Sobibor
à partir de juin 1943.) Blessé assez gravement
durant la
révolte du camp, acquitté à l'issue du
procès de Bezec en 1963-64. Arrêté
à nouveau
et condamné à 3 ans
de prison au procès de Sobibor à Hagen en 1966.
Mort en
1973, avant que des charges supplémentaires ne soient
retenues
contre lui à propos de son activité à
Belzec.
Dubourg ,
Raoul
(lieutenant de gendarmerie, camp de Drancy jusqu'en juillet 1942,
giflant les internés ou leur tapant dessus à
coups de poing) : commande la section de gendarmerie de Dax
à la Libération, a prêté
main-forte à la Résistance dès 1942 et
sauvé le maquis Robert à Sabres,
médaillé de la Résistance, maintenu
dans ses fonctions et proposé en 1944 au grade
supérieur.
Duhart ,Louis
(lieutenant de gendarmerie, camp de Drancy, auteur du
réglement du camp) : accusé d'une "attitude
hostile" à l'égard des internés, de
brutalités et de malversations. mais la commission
d'épuration ne retient pas ces charges. Simplement mis en
disponibilté.
Dunker,
Ernst,
alias Delage (ancien
truand berlinois, service de renseignement, cassé
de son
grade puis réintégré dans la SS
où il
deviendra Obersturmführer. Dès 1943, est chef du
bureau IV
du KDS de Marseille) : arrêté à la
Libération, il est condamné à mort
à
Marseille le 24 janvier 1947 et fusillé le 6 juin 1950.
Dupire,
André
(cadre du Commissariat Général aux Questions
Juives) : en novembre
décembre 1944 signe
une lettre collective demandant la
réintégration d'un certain nombre de cadres et
employés du
Commissariat Général aux Questions Juives dans le
nouvel organisme
"appelé à entreprendre la liquidation des
affaires juives".
Duquesnel,
Robert
(cadre du Commissariat Général aux Questions
Juives, chargé du contrôle
de l'UGIF) :??? Toute personne ayant le
renseignement sur son
sort peut
m'en avertir.
Duquesnoy,
?
(Milice) : fusillé
à Montrouge le 14 août 1947.
Durieux,
?
colonel (directeur de la
Police aux Questions Juives pour les deux zones) : ??? Toute
personne ayant le renseignement sur son
sort peut
m'en avertir.
Dürrfeld,
Ernst (administration de
la ville de Varsovie) : aurait été tué
dans
l'insurrection polonaise de Varsovie en août 1944.
Dürrfeld,
Walter (IG-Auschwitz) :
condamné à
huit ans de prison par un tribunal militaire
américain.
Vorstand de Scholven-Chemie A.G. Gelsenkirchen en 1955.
Dutruch,
Roger
(nommé
préfet de la Lozère par Vichy, le
14 novembre 1941, dénonce aux Allemands la
présence du
maquis Bir-Hakeim à la Parade et d'être complice
de la
mort de 60
résistants, tués au combat ou
fusillés à Badaroux) :
arrêté le 19
août 1944 et fusillé, après jugement
devant la cour
martiale de la Lozère, le 27 septembre 1944.
Dylewski,
Klaus
(section politique du camp d'Auschwitz) : en
août 1944,
muté au bureau de l’administration centrale
à
Berlin pour la
construction d’un ouvrage souterrain qui sera
effectué par
les
prisonniers du camp de Hersbruck. En 45 il n’est pas
capturé et
travaille comme adjoint horticole à Hambourg sous le nom de
Peter
Schmidt jusqu’en 1947., réussira à
conserver ce
nom, avec de faux
papiers, jusqu’en 1952. Reprend ensuite des études
qui lui
permettent de devenir professeur dans le domaine industriel, puis
expert en matériel technique à
Düsseldorf à
partir de 1952. Arrêté et jugé au
procès de
Francfort, annonce avoir des problèmes de
santé
(cerveau mal
irrigué) qui auraient commencé
lorsqu’il est
allé à Auschwitz.
Préventive d’avril à mai 1959, de
décembre
1960 à mai 1961, jugé et condamné au
cours du procès de Francfort en 1963-1965 à 5 ans
d'emprisonnement, incarcéré
d’octobre 1964 à 1968.
E
Eberl,
Irmfried ("médecin",
SS-Untersturmführer, directeur des centre de gazage de
Brandebourg
et de Bernburg, puis commandant de Treblinka) :
arrêté par
les autorités américaines à Blaubeuren
près
d'Ulm en 1948. Il se suicida dans sa cellule, la
même année.
Ehlers,
Ernst
(SS-Oberstrurmbannführer, Einsatzgruppe B, commandant de la
Police
de sécurité en Belgique) : devenu magistrat en
1945 :
Verwaltungsgerichtsrat du Schelswig-Holstein.
Retrouvé et
dénoncé par Beate Klarsfeld en 1975 qui occupe
symboliquement son appartement avec sept jeunes Juifs, le 8 mai 1975.
Mis en accusation en 1980. Se suicide le 4 octobre 1980, au
début du procès.
Ehrlig, Josef
(ghetto
de Varsovie ; surnommé Kapota ; travaille
avec le SD) :
assassiné par les Allemands en 1943.
Ehrlinger,
Erich (Einsatzgruppe A) :
directeur de l'Office sarrois pour
la protection de la Constitution. Condamné
à douze
ans de prison à Karlsruhe. En appel,
procès
renvoyé devant un tribunal de première
instance.
Poursuites interrompues en 1969 en raison de l'incapacité
permanente de l'accusé.
Eichmann,
Adolf
(SS-Obersturmbannführer, RSHA, participant à la
Conférence de Wannsee du 20 janvier 1942) :
s'évade sans
être reconnu d'un camp d'internement en zone
américaine en
1946. Appréhendé par des agents
israéliens
en Argentine et reconduit
en avion en Israël pour y
être
jugé en mai 1960. Condamné à mort en
1961 et pendu
le 1er juin 1962.
Eichberger, Leonhardt
Anselm (camp de
Dachau) : condamné au procès de Dachau et
exécuté le 29 Mai
1946.
Eichelsdorfer,
Johann Baptist (dernier
commandant du Kaufering IV) : condamné au procès
de Dachau et
exécuté le 29 Mai 1946.
Eicke, Theodor
(SS Obergruppenführer. Officier pendant la 1ère
guerre
mondiale, passe dans la police. Chef du camp de concentration de Dachau
en 1933, il met sur pied les Totenköpfverbände.
Inspecteur
des camps de concentration, il crée la division
Totenkopf) : Il restera le commandant de cette unité
jusqu'à sa mort sur le front Russe, le 26 février
1943.
Eigruber,
August (Gauleiter de Linz) :
condamné à mort le 13 mai 1946 et pendu
à la
prison de Landsberg le 27 mai 1947.
Eirenschmalz,
Franz
(MWHA) : condamné à mort
par un tribunal militaire américain. Peine
commuée
en neuf ans de prison par la Commission de clémence.
Eisele, Hans
("médecin" à
Sachsenhausen, Natzweiler, Buchenwald, Mauthausen puis à
Dachau
d’août 1941 à la libération
de Dachau en avril 1945) : condamné à
mort pour les crimes commis à Dachau, peine
commuée en perpétuité.
De nouveau condamné à mort pour les crimes commis
à Buchenwald,
peine commuée en Juin 1948 à la
perpétuité, peine ramenée en
1950 à 10 ans. Libéré en 1952.
S’enfuit en Egypte en 1958 alors
qu’il allait être accusé par une cour
allemande. Mort en 1967.
Eisfeld,
Kurt
(IG-Auschwitz) : Vorstand
de Dynamit Nobel à Troisdorf en 1967.
Eisfeld,
Walter
(camp de Neuengamme) : mort à
Dachau, le 3 Avril 1940.
Elias, ?
(dirige le VNV (Vlaamsch Nationaal
Verbond), le mouvement nationaliste le plus important des
Flandres ;
souhaite la constitution d’un état
indépendant associé au Reich) : ??? .
Endre,
Làszló (ministre
hongrois de l'intérieur) :
exécuté en Hongrie en 1946.
Endres, Anton
(camp
de Dachau) : condamné au
procès de Dachau et exécuté le 28 Mai
1946.
Endruweit,
Klaus , alias Dr Bader
(pseudonyme)
(médecin ayant participé aux action d'euthanasie
du
programme T4) :
jugé par la Cour d'Assises de Francfort-sur-le-Main en mai
1967,
en
même temps que les Dr Ulrich et Bunke, acquitté
après avoir affirmé
que la mort des malades mentaux n'avait pas été
cruelle
et s'être
référé aux ouvrages scientifiques de
l'époque qui préconisaient
l'euthanasie. Le verdict d'acquittement fut accueilli par des
applaudissements de la salle. Le parquet fit appel, mais les trois
médecins produisirent des certificats médicaux
selon
lesquels leur état
de santé était incompatible avec le stress d'un
nouveau
procès. Cela
n'empêcha pas le Dr Endruweit de continuer à
exercer la
médecine jusqu'en
1984. Un nouveau procès des trois médecins devait
avoir
lieu en 1987 mais seuls Bunke et Ulrich furent rejugés et
condamnés, la dégradation de l'état de
santé de Klaus Endruweit puis sa mort lui
épargnat
d'avoir à rendre des comptes devant la justice.
Engel
, ?
(Gestapo française) :
exécuté à Montrouge le 27
décembre 1944.
Engel
, Gerhard (adjudant d’Hitler à partir de 1938
puis commandant de la division de grenadier Ulrich von Hutten) :
brièvement arrêté par les
Américains ; mort en 1976.
Entress,
Friedrich Karl-Hermann
(SS-Hauptsturmführer, "médecin" de camp au KL
Gross-Rosen
du
3 janvier au 10 décembre 1941, puis à Auschwitz
jusqu'au
20 octobre 1943, effectue les sélections, puis du 21 octobre
1943 jusqu'au 25 juillet 1944, médecin de camp
à
Mauthausen, puis à Gross-Rosen du 3 août
1944
jusqu'au début 1945) : condamné à la
peine de mort
par le jugement du Tribunal Militaire américain à
Dachau
(1946), "Procès de Mauthausen",
exécuté à
Landsberg, le 28 mai 1947.
Eppinger,
Hans
(assistant du docteur
Beiglböck ; participe à
l’expérimentation à
Dachau pour modifier l’eau de mer) : se suicide
après avoir
été convoqué à Nuremberg.
Erdmann,
Fritz
(Judenreferent SS à Bruxelles) : ??? Toute
personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
Erdmann,
Paul
(ingénieur de la
Topf qui fournit les fours crématoires des camps) :
pas inquiété à la
Libération, poursuit
sa carrière dans les combinats d'Erfurt, retraité
en
1950 ou 1951.
Ernst,
Hans-Dietrich (Kommandeur de la
Sipo-SD d'Angers de 1942 à 1944) : Retrouvé par
Serge
Klarsfeld en 1975 près de Hambourg où il
était
notaire et avocat.
Ernst,
Waldemar (Chef du
département "Police" du MBF -
Commandement militaire en France occupée, responsable des
rafles
de mai et août 1941, de l'arrestation d'un millier de
notables
juifs en décembre 1941)
: directeur général des aciéries
souabes
(Schwabishen Hüttenwerke), habitait Aichstaeteen /
Eschasch-Bachhof au début des années 80.
Erren,
?
(SS-Sturmbannführer,
commissaire régional de Slonim (Territoires
Ruthènes)
où il se rend célèbre par ses
promenades dans la
ville avec son chien et son fouet, au cours desquelles il frappait
publiquement les Juifs, puis directeur d'un centre de formation
idéologique en 1945) : entre dans l'enseignement
à
Hambourg en 1950, suspendu de ses fonctions en 1960, enseigne dans des
écoles privées de 1961 à 1971.
Condamné en 1974 à la réclusion
criminelle
à perpétuité.
Ertl,
Fritz
(SS Untersturmführer,
architecte des crématoires) : fin 1942, demande sa mutation
dans
une unité combattante en raison de son désaccord
avec ce
qui se passe à Birkenau, quitte Auschwitz en janvier 1943 ;
fait
prisonnier par les Américains à Linz,
jugé
à Vienne au début de 1972 et acquitté
; exprime
durant le procès, un certain repentir.
Estève,
Jacques (universitaire,
cadre du
Commissariat Général aux Questions Juives,
adjoint d'abord de René
Gazague,
responsable du "statut des personnes", il lui succède en
juillet 1942
jusqu'en février 1943) : semble avoir
été totalement épargné par
l'épuration, à la
Libération.
Evrard,
?
(policier français,
sous les ordres du commissaire Poinsot
) :
jugé le 15 juin 1945 à Moulins en même
temps que
Pierre Poinsot, condamné à mort et à
la
dégradation nationale, exécuté
à Riom le 16
juillet 1945.
F
Faber, Klaas
Carel (SS flamand ; SD de Groningen ;
général Feldmeijer; impliqué dans
l’exécution de nombreux
résistants) : condamné à mort en
1947 ; peine commuée en 1948
en perpétuité ; s’enfuit en
1952 et se réfugie en
Allemagne ; vit à Ingolstadt et travaille pour la
firme Audi ;
listé en 2009 par le Centre Simon Wiesenthal comme
l’un des
derniers criminels toujours en liberté.
Faber, Peter
Johan (SS flamand, frère du précédent,
SD) : condamné
à mort et exécuté en 1948.
Falkenhausen,
Alexander von (général
d’Infanterie ; sert en
France, Belgique, Luxembourg ; Hollande, responsable de la
déportation de 25.000 juifs
belges) : arrêté par la
Gestapo après l’attentat du 20 Juillet
1944 ; libéré le 4
mai 1945 de Dachau par les Américains ; prisonnier
de guerre
jusqu’en 1948 ; extradé vers la Belgique
en 1948 ;
condamné à 12 ans de prison ;
libéré en 1951 ; mort en 1966.
Falkenhorst,
Nikolaus von (commandant
en chef en Norvège jusqu’en 1944) :
condamné en 1946 ;
libéré en 1953 ;
meurt en 1968.
Fallot,
Bernard (Gestapo française) : exécuté
le
1er Octobre 1947 au Fort de Montrouge.
Fanslau,
Heinz
(WVHA) : condamné
à vingt-cinq ans de
prison par un tribunal militaire américain. Peine
réduite par le tribunal à
vingt ans, réduite encore par la Commission de
clémence
à quinze ans.
Faramond
(de),
Melchior (Directeur du SCAP :
Service de Contrôle des Administrateurs Provisoires,
responsable
de l'aryanisation en France)
: ???
Faÿ,
Bernard (Administrateur de la
Bibliothèque Nationale, communique
aux Allemands des documents contre la franc-maçonnerie,
laisse
déporter 26 employés de la BN)
: arrêté à la Libération,
condamné le
5 décembre 1946 aux travaux
forcés à perpétuité,
gracié par le
président Coty, enseigne en Suisse jusqu'en 1961, mort en
1978.
Fedorenko
,
Fedor (garde SS ukrainien du camp de Treblinka) :
exécuté par les Soviétiques.
Fehlis,
Heinrich (RSHA ; SD de Stuttgart puis en
Norvège) : se suicide en Norvège, le 11 Mai 1945.
Fehmer,
Siegfried (SD en Norvège) : condamné à
mort
par une cour norvégienne pour torture, le 28 Juin 1947.
Feist,
Gertrude (camp de Bergen-Belsen) : condamnée,
le 17 novembre 1945, à 5 ans de prison ;
libérée en 1949.
Feketehalmy-Czeydner,
ou Foekethalmy-Zeidner, Ferenc (commandant du 5e
Corps d’Armée
hongrois ; Waffen-SS à partir de 1944, responsable
des massacres de Novisad) :
condamné par une cour yougoslave et
exécuté le 5
novembre 1946.
Fellgiebel,
Erich (OKW) :
exécuté à la suite d'une purge en 1944.
Felmy,
Helmut
(68e corps, Grèce
du Sud) : condamné à quinze ans de prison par un
tribunal
militaire américain, mais pas pour actes contre les
Juifs.
Peine réduite à dix ans par la Commission
de clémence. Libéré en 1952.
Fendler,
Lothar (SS, SD, Einsatzgruppe
C, adjoint du colonel Blobel
à la
tête de l'Einsatzkommando 4a) : à Nuremberg,
condamné à dix ans de prison par un tribunal
militaire
américain. Peine réduite à
huit ans par la
Commission de clémence.
Fenet, Henri
(SOL,
puis Milice, puis Division Charlemagne) :
dans les derniers combats de Berlin, capturé,
soigné puis
libéré par les Soviétiques ; reconnu
à cause de son tatouage à Valenciennes et
arrêté. Condamné à vingt ans
de
travaux forcés, finalement
relâché en 1949. Sera, jusqu'à
sa retraite, chef d'une entreprise en pièces
détachées automobiles.
Mort en 2002.
Ferdonnet,
Paul (journaliste
français, envoyé à Berlin en 1927
comme
correspondant au journal La Liberté, publie plusieurs
livres,
dont "Face à Hitler" et "La guerre juive" ouvrages
violemment
anti-communistes et anti-sémites. Reste en Allemagne en 1939
où il fonctionne comme traducteur à la radio
allemande,
la Reichsrundfunk) : condamné à mort par
contumace le 6
mars 1940 par le tribunal militaire de Paris pour haute-trahison.
Capturé lors de la défaite du Reich, à
nouveau
condamné à mort par la cour de justice de la
Seine et
exécuté au fort de Châtillon le 4
août 1945.
Ferenco ,
Fedor
(garde ukrainien ; Trawniki,
Varsovie et Treblinka à partir de septembre 1942)
: réfugié aux
Etats-Unis après guerre ; le procès en
dénaturalisation en
1978 échoue ;
jugement cassé en 1981 ; expulsé en
URSS en 1984.
A l'issue du procès de Kiev en juin 1986,
condamné
pour trahison et
crimes de masse ; exécuté la
même année..
Ferenczy ,
László
(gendarmerie hongroise) : exécuté en Hongrie en
1946.
Fernandez,
Ramon (intellectuel
français, membre du PPF,
délégué au
congrès international des écrivains nazis
à Weimar
en octobre 1941, journaliste de la presse ultra-collabo) : meurt d'une
embolie le 2
août 1944.
Fiegl, Rudolf
(camp
de Mauthausen) : condamné à
mort au premier procès de Mauthausen et
exécuté le 27 Mai 1947.
Fiehler, Karl
(membre
n°37 du NSDAP, maire de Munich, antisémite
notoire) : condamné à 2 ans de travaux
forcés et à
une interdiction d’emploi en 1949 ;
libéré la même année
au temps déjà accompli ; mort en 1969.
Filbert,
Alfred (Einsatzkommando 9) : travaille après
guerre dans une banque de Berlin-ouest sous le nom de Dr
Selbert ;
arrêté en février
1959, jugé en 1962 pour crimes de guerre
commis à Grodno, Lida, Molodeczno, Newel, Surash, Wilejka,
Wilna
(Vilna), et Witebsk (Vitebsk), condamné à la
prison à perpétuité
en mai 1962. Libéré en 1976 pour raisons de
santé. Mort en 1990.
Filipovitch,
Miroslav (frère
franciscain, chef du KL de Jasenovac dans lequel fut , par exemple,
organisé des concours du meilleur égorgeur) :
pendu en
1946.
Filleböck,
Sylvester (camp de Dachau) : condamné à
mort au procès de Dachau ; peine ramenée
à 10 ans de prison.
Filliol,
Jean
(Action française,
puis organisateur de La Cagoule avec Deloncle, compromis dans de
nombreux attentats et assassinats, dont deux contre des militants
anti-fascistes - les frères Roselli - pour le compte
de la police secrète mussolinienne. Par la suite, proche de
Darnand, se fait nommer à la Franc-garde de la Milice du
Limousin ou il dirige le service de renseignement à Limoges)
:
s'étant enfui avec la Milice
en Allemagne, collabore avec le SD pour des actions de sabotage en
France libérée. A la capitulation, se
réfugie en
Espagne où il réussit à se faire
oublier,
malgré trois condamnations à mort par contumace.
Il y
finira sa carrière chez l'Oréal,
société
dont les filiales étrangères ont
employé bon
nombre de cagoulards après guerre.
Filov,
Bogdan
(Premier ministre
bulgare) : exécuté en Bulgarie en 1945.
Findeisen,
Wilhelm (chauffeur de Heydrich
, conducteur d'un camion de gazage au
Sonderkommando 4a) : condamné pour complicité
d'assassinats.
Finta,
Imre
(capitaine de la police
hongroise à Szeged) : condamné pour crimes contre
le
peuple en 1947 et en 1948 ; réfugié au Canada en
1951 ;
naturalisé en 1956 ; nouveau procès en
dénaturalisation au Canada en 1994.
Firsching,
Franz (camp de Mauthausen) : condamné à
3 ans de prison en 1947.
Fischer,
Fritz
(médecin) :
condamné à la prison à vie par le
Tribunal de
Nuremberg ; peine ramenée à 20 ans par
la
Commission de
clémence.
Fischer,
Horst
("médecin" d'Auschwitz) : exerce son métier de
médecin à Berlin-Est
sous son propre nom après la guerre,
arrêté et jugé en 1966,
condamné à
mort.
Fischer,
Ludwig (gouverneur de
Varsovie) : pendu en Pologne en 1947.
Fissier,
Robert (Milice) :
fusillé à Montrouge le 7 juin 1947.
Fitschok,
Heinrich (camp de Mauthausen) : condamné à
mort au premier procès de Mauthausen et
exécuté le 28 Mai 1947.
Flammand,
Charles
(L'un des chefs de la
police aux questions juives de Toulouse, Section d'Enquête et
de Contrôle du CGQF) : arrêté
par la résistance juive à
Toulouse,
le 21 août 1944 avec sa femme, mis au secret puis
transféré au camp de
Noé.
Flandin,
Pierre-Etienne
(chef du gouvernement de Vichy du 14 décembre 1940 au 9
février 1941,
entre Laval et Darlan,
gouvernement qui poursuit l'application du Statut des Juifs et organise
l'internement dans des camps qui abandonnent, en janvier 1941, le nom
de "camps de concentration" pour devenir des "Centres
d'hébergement")
: jugé par la Haute Cour de justice en juillet
1946, et
condamné à cinq
ans d'indignité nationale mais est rapidement
relevé de cette peine
pour "actes de résistance".
Flaucher,
Quiring (camp de Mauthausen) : condamné
à mort, au
deuxième procès de Mauthausen et
exécuté le 10 août 1948.
Flegel, Erna
(infirmière
d’Hitler) : interrogée
par les Soviétiques et les Américains ;
vit anonymement après
guerre jusqu’en 1977 où les médias la
retrouvent ; meurt en 2006.
Flick,
Friedrich (industriel ayant
soutenu les Nazis dès 1932, utilisateur de main d'oeuvre
concentrationnaire, Mitteldeutsche
Stahlwerke) : condamné à sept ans de prison par
un
tribunal militaire américain, mais pas pour actions
antijuives.
Reprend ses activités de patron de l'industrie. En 1968, sa
compagnie refuse d'indemniser les victimes du travail forcé.
Mort milliardaire en 1970.
Floreck, Ernst (SS
Obersturmführer, Gestapo de Lyon) : jugé lors du procès de Lyon en
novembre 1954, condamné à mort. Peine commuée en travaux forcés à
perpétuité.
Florian,
Friedrich Karl (Gauleiter de
Düsseldorf) : condamné par la cour de
dénazification
à 3 ans et demi de prison et à une amende de
20.000 DM ;
libéré en 1951 ; mort en 1975.
Floss, Herbert (SS-Scharführer,
Sobibor) : tué par les
gardes
ukrainiens dans les jours qui suivirent la révolte de
Sobibor,
en novembre 1943, alors qu'il tentait de les faire revenir au
camp
d'entrainement de Trawniki.
Florstedt, Hermann (3e commandant de
Majdanek ;
remplace Max Koegel ;
auparavant à Sachsenhausen de 1940 à
1943) : accusé de détournement de fonds et
d’exécutions
arbitraires par les SS ; exécuté par
ceux-ci le 15 Avril 1945.
Foekethalmy-Zeidner, voir Feketehalmy-Czeydner
Fonjallaz,
René (journaliste
à Radio-Paris, collaborateur d'Oltramare,
anime avec lui l'émission "Les Juifs contre la
France") : jugé en novembre 1947 par la Cour
Fédérale Suisse, condamné à
3 ans de
prison. Mort en 1993.
Fontenoy,
Jean
(journaliste, PPF puis
MSR et RNP, lieutenant dans la LVF, chargé de
mission en
Allemagne pour Laval) : se suicide d'une balle dans la tête
dans
Berlin encerclée en avril 1945, cependant
condamné
à mort par contumace par la Cour de justice de la Seine le
28
février 1948.
Forcade,
Pierre
(cadre du Commissariat Général aux Questions
Juives, chargé du
courrier) :??? Toute personne ayant le
renseignement sur son
sort peut
m'en avertir.
Forster,
Albert (gauleiter de
Dantzig-Prusse orientale) : arrêté à
Hambourg le 28
mai 1945 ; extradé vers la Pologne ; condamné
à
mort le 29 avril 1948 ; pendu le 28 février 1952.
Fournier,
Pierre-Eugène (inspecteur des finances, dirige le service
des
administrateurs provisoires [SCAP] au Commissariat
Général aux
Questions Juives) : n'est pas inquiété.
Président de la SNCF jusqu'en
1946, administrateur de la Compagnie du Canal de Suez. Dans sa notice
du Who's Who
de 1950, omet d'indiquer son passage à la tête du
SCAP. Mort en 1972.
Franc,
Robert
(un des chefs de la
Milice, chef régional de la Milice
à Bordeaux) : ne suit pas
la Milice lors de son repli vers l'est de la France et
l'Allemagne. Arrêté, poursuivi
pour la mort de jeunes résistants à
Saucats,
jugé et condamné à mort,
fusillé au camp de Souge (ouest
de Bordeaux)
à la fin de 1944.
Francetic,
Jure (colonel oustachi ; accompagne Ante
Pavelic
auprès d’Hitler en 1942) : tué par des
partisans le
27 décembre 1942.
François,
Jean (commissaire de
police, chef de la Direction
des Etrangers et des Affaires Juives à la
Préfecture de
Police de Paris, participe à la réunion du 7
juillet 1942 qui organisa
la rafle du Vél' d'hiv') : jamais véritablement
inquiété :
la commissiion d'épuration prononce une
révocation sans
pension, mais le préfet de police Charles Luizet ne signe
pas
l'arrêté de mise à la retraite d'office
et la
justice classe le dossier ; nommé "directeur honoraire" en
1954.
Frank,
August
(WVHA): condamné
à la prison à
perpétuité par un tribunal militaire
américain. Peine réduite à
quinze
ans par la Commission de clémence.
Relâché en 1951
; mort en 1984.
Frank ,
Hans (gouverneur général de Pologne) :
condamné à mort par le tribunal militaire
international
et pendu en 1946.
Frank,
Karl-Hermann
(Protektorat de Bohème-Moravie) :
condamné à mort par un tribunal
tchécoslovaque ;
pendu le 22 mai 1946 devant 4000 personnes.
Frank,
Willi
(services "médicaux" d'Auschwitz) :
capturé par les
Américains, relâché en 1947.
En
préventive depuis octobre 1964,
été .jugé et
condamné au
cours du procès de Francfort en 1963-1965,
libéré en 1970. Meurt le 9 juin
1989 à 86 ans.
Franz, Georg (SS Oberscharführer, Gestapo de Lyon) : jugé in abstentia lors du procès de Lyon en
novembre 1954, condamné à 20 ans de travaux forcés par contumace.
Franz, Hermann
Friedriech (SS-Brigadefuhrer ; Orpo Berlin
puis en Pologne ; de 1941 à 1942 ,
régiment « Sud »
en Russie : ce
regiment est à l’origine de l’assassinat
de 11.000 juifs. Certains de ces éléments
assistèrent le sonderkommando
4a de l’Einsatzgruppe C dans le massacre de Babi Yar.
Il était chargé de la liquidation de
l’arrière ; commandant
Orpo en Grèce puis en Norvège)
: capturé en Norvège en 1945 ;
POW Island Farm jusqu’en 1947 ; ne semble pas avoir
été
condamné pour ses actes de 1941-1942. Mort en 1960.
Franz,
Kurt
Hubert (participe au
programme d'euthanasie à Grafeneck, Brandenburg, Hartheim et
Sonnenstein de 1939 à 1941 ; à Belzec au
début
1942, puis à Treblinka dont il devient commandant le 21 juin
1943 sur l'ordre direct de
Himmler, surnommé "Poupée" par les
déportés
en raison de son allure soignée, arrivé
à
Sobibor à la fin d'octobre 1943) : condamné
à
perpétuité en 1965 ; libéré
après 28
ans en 1993, vit ensuite à Düsseldorf, mort le 4
juillet
1998 à Wuppertal.
Frasheri ,
Midhat (leader de l’organisation albanaise
Balli Kombetar) : récupéré par les
services secrets américains
en 1947 ; vit aux Etats-Unis à partir de 1949.
Frauendorfer ,
Alfred (Gouvernement
général) : activités dans les
assurances Allianz.
Également dans la politique en 1963.
Frauenfeld,
Alfred (Generalkommissar de
Melitopol) : arrêté pour activités
néo-nazies et libéré après
enquête
par un tribunal allemand en 1953.
Freiherr,
Alexander von Dornberg zu Hausen (protégé de
Ribbentrop; SS; puis dans
le personnel d’Himmler) : acquitté en 1948 par une
cour bavaroise ;
mort en 1983.
Freiherr,
Anton-Reichard
Hermann Friedrich Maria von Mauchenheim genannt Bechtolsheim
(général
d’Artillerie; campagne de
Belgique et de France; Roumanie; en Norvège en 1944) :
capturé
par les Britanniques, emprisonné jusqu’en
1947 ; mort
en 1973.
Freiherr von
Eltz-Rübenach, Paul (Reichspostminister) : mort
en 1943.
Freisler,
Roland (ministère de
la Justice, participant à la Conférence de
Wannsee du 20
janvier 1942) : aurait été tué lors
d'un raid
aérien en 1944.
Frenzel,
Hermann (SS ; impliqué dans le massacre
d’Oradour-sur-Glane) : condamné en 1953
à 10 ans de prison ;
libéré en 1958.
Frenzel,
Karl
(employé dans le
programme d'euthanasie à l'incinération des
corps, puis
à Sobibor où il survit à la
révolte,
envoyé en Italie) : employé comme
éclairagiste
dans un théâtre au moment de son arrestation, le
22 mars
1962, condamné à la prison à vie,
relâché pour raison de santé
après 16 ans
d'emprisonnement, vit sous résidence surveillée
dans son
village de Gorben-auf-der-Horst, en Allemagne.
Frey,
Alois
(responsable du sous-camp de Güntergrube, dépendant
d'Auschwitz,
section II politique) : jugé par un tribunal
polonais puis à
nouveau en RFA au cours du 4èmer procès
d'Auschwitz à Francfort
et acquitté par manque de preuves.
Frey, Willy
(camp
de Mauthausen) : condamné à
mort au premier procès de Mauthausen et
exécuté le 28 mai 1947.
Frick,
Wilhelm (ministre de l'intérieur et
Reichsprotektor) :
condamné à mort par le tribunal militaire
international
et pendu en 1946.
Friedel,
Fritz
(SS
Obersturmführer, sévit à la Gestapo de
Bialystok,
dans les sections IV-B, IV-E et IV-F.) : jugé et
condamné
à mort à Bialystok le 28 octobre 1949.
Exécuté le 29 octobre 1952.
Fries,
Jakob
(SS, gardien
particulièrement brutal des camps de Sachsenhausen, puis
d'Auschwitz) : arrêté, jugé
à Nuremberg en
1952 pour ses
crimes contre les prisonniers politiques de Sachsenhausen à
14
ans de prison, liberté conditionnelle accordé en
1960 par
le Ministre de la Justice, arrêté à
nouveau le 12
juin 1961 pour ses crimes à
Auschwitz, mis en liberté provisoire sous caution en
attendant
le procès de Francfort, abandon des poursuites
en 1963 par le procureur général au motif qu'il
avait
déjà été
condamné et qu'il
était hautement improbable que la peine soit
augmentée.
Friessner,
Hans (commandant du Groupe d’Armée
Friessner ; puis du groupe Sud Ukraine ; actif en
Roumanie
puis en Hongrie) : condamné en 1945 par les
Américains mais
libéré en 1947 ; mort en 1971.
Frisch, Hubert
(camp de Mauthausen) : condamné à
la prison à vie en 1947.
Fritz, Miroff
(commandant
du sous-camp de Peggau) : condamné à mort en 1947
et exécuté le 26 novembre 1948.
Fritzsch,
Karl
(gardien du camp
d'Auschwitz, puis adjoint au commandant du camp de
Flossenbürg) :
tué en mai 1945 par un soldat de l'Armée Rouge en
tentant
d'échapper à sa capture.
Frkovic, Ivica
(ministre des Forêts et des Mines du
gouvernement croate ; responsable de la ville de Sarajevo) :
mort en Argentine, en 1980.
Frossart,
?
(un des
chefs de la Milice) : exécuté ?
Dans quelles circonstances ???
Fuchs,
Erich
(SS-Unterscharführer,
employé dans les programmes d'euthanasie de Brandenburg et
Bernburg, participe à la construction des chambres
à gaz
de Belzec en février 1942, Sobibor en avril 1942 puis
Treblinka)
: après la
guerre, vendeur d'automibiles, acquitté au procès
de Belzec en 1963-64. Arrêté de nouveau et
condamné
à 4 ans de prison au prcès de Sobibor
à Hagen en
1966. Se marie pour la sixième fois durant le
procès.
Mort en 1984.
Fuchs,
Wilhelm
(Einsatzgruppe en
Serbie) : jugé à Belgrade et
exécuté en
1946.
Funk ,
Walter (ministre de l'Économie) :
condamné à
la prison à perpétuité par le tribunal
militaire
international. Libéré pour raisons de
santé
en 1957. Mort en 1960.
Fünten,
Ferdinand aus der (Office
central pour l'émigration des Juifs de Hollande) -
condamné à mort en Hollande. Peine
commuée
en prison à perpétuité sur
l'intervention,
semble-t-il, d'Adenauer en 1951.
Furman, Josef
(entrainé
à Trawniki ; prend part
à la liquidation du ghetto de Varsovie et termine sa
carriere à
Flossenburg) : arrive au Canada en 1949 et est naturalisé en
1957. Procédure en dénaturalisation
démarrée en 2004
Furstenberg,
Jurek (ghetto de Varsovie) : exécuté en
1943 par la résistance juive.
G
Gabolde,
Maurice (magistrat, procureur
général, rédacteur des lois sur les
sections
spéciales permettant une action rétroactive,
garde des
sceaux du gouvernement Laval de mars 1943 à août
1944) :
suit Laval à Sigmaringen, gagne l'Espagne le 2 mai 1945
en compagnie de Laval et d'Abel Bonnard. Condamné
à mort
par contumace par la Haute Cour de Justice le 13 mars 1946, se fixe
définitivement en Espagne où il meurt en 1972.
Gajewski, Fritz
(membre du Conseil
de direction d'IG-Farben de 1931 à 1945, chargé
des
relations avec Dynamite Nobel) : à Nuremberg, reconnu "non
coupable" pour toutes les charges. Directeur
général
(1949), puis président du Conseil d'administration de
Dynamite
Nobel. Retraité en 1957, président honoraire de
divers
conseils d'administration jusqu'à sa mort en 1962.
Galien,
Pierre
(industriel, directeur de cabinet au
Commissariat Général aux Questions Juives,
participe à la réunion du 7
juillet 1942 qui organisa la rafle du Vél' d'hiv') :
arrêté à la
Libération,
est libéré pour raison de santé puis
prend la fuite en décembre 1946.
Sa femme le prétend atteint d'une tumeur au cerveau, l'aide
à fuir en
Turquie où elle lui envoie de l'argent. Un courrier
intercepté par la
police conduit à une perquisition et à un mandat
d'amener le 7 janvier
1947. Après quelques années de cavale,
rentre en France.
N'est
pas inquiété par la justice. Mort le 2 mars 1978
à l'hôpital
gériatrique de Lyon, à l'âge de 79 ans.
Gallenkamp,
Kurt (général allemand, responsable du meurtre de
parachutistes britanniques) : jugé par une cour
britannique en 1947 et
condamné à mort ; peine
commuée en perpétuité.
Gancwajch,
Abraham (Juif du ghetto de Varsovie ; fondateur, en
1940, de
l’organisation dite 13 dont le quartier
général était au 13
rue Leszno, organisation chargée de la "lutte
contre l’usure
et le profit" ; soutenu par les Allemands et la Gestapo) :
condamné à mort par la résistance
juive, disparaît en 1942, jamais retrouvé.
Gangloff,
Emile (Milice) :
fusillé à Montrouge le 13 juin 1947.
Ganioles,
?
(Gestapo française)
: fusillé à Montrouge le 24 juin 1946.
Ganzenmüller,
Albert
(Staatssekretär, Reichsbahn) : consultant auprès
des
chemins de fer d'État argentins de 1947 à
1955.
Spécialiste des transports chez Höchst A.G. de 1955
à
1968. Mis en accusation à Düsseldorf en
1973.
Non jugé pour raisons de santé.
Garat,
Pierre
(chef du service des
questions juives à la préfecture de la Gironde,
organise
les convois de déportation sous les ordres de Maurice
Papon)
: ?. Son rôle est évoqué au cours du procès
Papon,
Maurice Papon se
déchargeant de ses responsabilités sur son
subordonné.
Gautherie,
Pierre (policier
français, adjoint de Hénoque
à la direction de la Brigade Spéciale
des Renseignement Généraux en 1943) :
condamné
à mort le 20 juillet 1945 ; gracié : sa peine est
commuée en travaux forcés à
perpétuité.
Gazagne,
René (cadre du
Commissariat Général aux Questions Juives
jusqu'en juillet 1942,
responsable du "statut des personnes") : à la
Libération, retourne à Lourdes où il
est
interné quelques temps.
Tente ensuite de pénétrer les milieux royalistes
et se
vante d'être le
"futur précepteur du dauphin", fils du comte de Paris, sans
succès.
Aigri et malade, vivote ensuite. Mort en 1956, à
l'âge de
58 ans.
Gebauer,
Fritz (commandant du camp de Janowska) :
jugé en 1971 par une cour ouest-allemande et
condamné à la prison
à vie ; mort en 1979.
Gebhardt,
Joseph (ministère des
Finances) : président de la Bayrische Landesanstalt
für
Aufbaufinanzierung, en 1955.
Gebhardt,
Karl
(clinicien-chef de la
SS) : condamné à mort par un tribunal militaire
américain et exécuté en 1948.
Gecas,
Anton
alias Antanas Gecevicius
(escadron de la mort lituanien) : réside actuellement en
Écosse. Une procédure d'extradition est
déclenchée
en juillet 2001 : il est réclamé par la Lituanie. Les autorités
écossaises refusent son arrestation en raison de son état de santé.
Gehlen,
Reinhardt (officier de liaison de von
Brauchitsch puis transféré
auprès de Halder ;
lieutenant-colonel en
1941 ; attaché aux renseignements militaires pour
le front de
l’est ; en charge à partir de 1944 de
tout le renseignement
sur l’Union Soviétique) :
arrêté en 45 par les
Américains, libéré en 1946 et
récupéré par la CIA : constitue
l’organisation Gehlen jusqu’en 1955 ;
devient le président
du BND Bindesnachrichtendiesnt – Services de renseignement de
l’Allemagne de
l’Ouest ; à la retraite en
1968 ;
mort en 1979.
Gehrum,
Karl
(S.S.
Obersturmführer,
membre de la Gestapo, l’un des responsables
du massacre des membres
du réseau Alliance
au Struthof le 1er septembre 1944)
: jugé avec
ses complices et fusillé le 10 novembre 1947.
Geissler
(SS
Hauptsturmführer, chef du KDS de Vichy) : Le 12 juin 1944,
à Murat,
lors d'une opération menée par des
maquisards qui tentaient de libérer une douzaine de
personnes
que venait d'arrêter la Gestapo de Vichy, est reconnu, et
abattu
sur place.
Geitmann,
Hans
(Reichsbahndirektion
Oppeln) : président de la Generalbetriebsleitung
Süd,
Stuttgart, Bundesbahn. En
1957, membre du Vorstand de la Bundesbahn.
Gemmecker,
Albert Konrad (commandant de
Westerbork) : condamné aux Pays-Bas à 10 ans de
prison en
1949, signalé comme vivant à Düsseldorf
en
février 1960.
Gens, Jacob
(chef
de la Police juive puis chef du
ghetto de Vilna en remplacement du Judenrat ;
dénonce et donne
le chef de la résistance Yitzhak Wittenberg) :
tué par la Gestapo en
septembre 1943.
Genzken,
Karl
(service médical
de la SS) : condamné à la prison à
perpétuité par un tribunal militaire
américain. Peine réduite à
vingt ans par la
Commission de clémence. Condamné
à une
amende par un tribunal de dénazification de Berlin-Ouest en
1955.
Gérard,
Pierre
(camelot du roi, blessé le 6 février 1934, membre
du Rassemblement
antijuif de Darquier de Pellepoix,
directeur de la propagande au Commissariat
Général aux Questions
Juives) : condamné à l'indignité
nationale à vie au cours du procès des
propagandistes du CGQF, du 7 au 11 juillet 1949.
Gerber,
Gerard
(SS,
pharmacien, Auschwitz, Ravensbrück,
Mauthausen) : ??? Toute personne ayant
le
renseignement sur son sort peut m'en avertir.
Gerlach,
Reinhard (chef de la Gestapo de Litija en
Slovénie) : condamné à mort par une
cour yougoslave et
exécuté le 21 juillet 1947.
Gerland, Karl
(Gauleiter
de Kurhessen de 1943 à
1945 ; à partir de 1943, SS-Brigadefuhrer) :
tué au combat
le 21 Avril 1945.
Germonprez,
Edouard (informateur de la Gestapo) :
condamné à mort et exécuté
à Rennes, le 22 novembre 1944.
Gerstein,
Kurt
(Institut
d’Hygiène de la Waffen SS de Berlin ; organise
l’achat du gaz
pour Auschwitz) : c'est un cas rare : celui d'un SS qui prend
conscience du crime auquel il est en train de participer.
rédige
des rapports sur ce qu'il a vu et informe les représentants
de
la Suède et de la Papauté du génocide
; se pend le
25 juillet 1945 ou aurait été
assassiné par ses
codétenus SS.
Gerteis,
Adolf
(Directeur
général et président des chemins de
fer dans le
Gouvernement général et les chemins de fer de
l'Est
qui déportèrent 2 millions de Juifs dans les
seules
années 1942-1943) : jamais inquiété,
poursuit sa
carrière comme cadre dirigeant à la Bundesbahn.
Mort
à Fribourg dans les annees 1970.
Gerstenberg,
Alfred (commandant de la Luftwaffe en Roumanie
de 1942 à 1944 ; occupe Bucarest en août
1944 pour éviter que
les Roumains ne se rendent aux Soviétiques) :
arrêté par les Soviétiques,
libéré en 1955, mort en 1959.
Gerstenmeier,
Wilhelm (aide de camp
d’Anton Thernes
à Majdanek) :
condamné à mort et exécuté
le 3
décembre 1944 à Majdanek.
Getzinger,
Anton (Hartheim ; superviseur du camp
III) : mort accidentellement en 1943.
Giesler,
Paul
(Gauleiter de Munich) :
se suicide avec sa femme le 8 mai 1945 à Berchtesgaden.
Gillars,
Milfred Elisabeth (de nationalité américaine,
enseigne
l’anglais à l’Institut Berlitz de
Berlin ; anime une
émission de propagande nazie à la radio de
Berlin) : arrêtée
en 1945 et condamnée à 12 ans de prison pour
trahison ; libérée
en 1961 ; morte en 1988.
Gille,
Otto,
(SS
Obergruppenführer, commandant du régiment SS
Germania en
1942, puis la 5e division SS en 1943 et le 4e SS panzerkorps en 1944) :
recherché, jamais arrêté, il vit
tranquillement en
Allemagne de l'Ouest jusqu'à sa mort en 1966.
Gimzauskas,
Kazys (commandant de la
police lituanienne) : procès en février 2001.
Giroud,
Jean (maître des Requêtes au Conseil d'Etat,
service juridique du
Commissariat Général aux Questions Juives,
chargé de rédiger les
nouvelles lois antisémites) : ??? Toute
personne ayant le
renseignement
sur son sort peut m'en avertir.
Glas,
Alfons
(Ostbahn) :
Bundesbahninspektor.
Gley,
Heinrich
(SS-Obersharführer,
infirmier des centres d'euthanasie de Grafeneck et Sonnenstein, puis
à Belzec entre août 1942 et août
1943 où il était affecté à
la
rampe et au déshabillage) : Après Belzec,
affecté
dans une unité combattante en Italie, puis à
Berlin. Fait
prisonnier, puis libéré le 29 décembre
1947.
Travaile ensuite comme maçon à Munster.
Témoin au
procès
de Sobibor en 1966. Jamais poursuivi, mort en octobre 1985 à
85
ans.
Globke,
Hans
(ministère de
l'intérieur) : Ministerialdirektor, Bureau du chancelier, en
1950. Staatssekretär en 1953.
Globocnik,
Odilo (Gauleiter de Vienne en 1941, puis chef des SS et de la Police de
Lublin, l’un des responsables de l’Action
Reinhardt, donne l'ordre de
construction du camp d'extermination de Belzec et de Sobibor) : se
suicide le 21 mai
1945, au moment de son arrestation par les Britanniques.
Glücks,
Richard (WVHA) :
d'après Höss, aurait été
laissé
« à demi mort » à
l'hôpital naval de
Flensburg juste avant la reddition. Porté disparu
depuis.
Goebbels, Paul
Josef (ministre de la Propagande et Gauleiter de Berlin) : se suicide
à
Berlin en 1945.
Göecke,
Wihelm
(SS, commandant du camp de concentration de Varsovie puis, à
partir du 8 septembre 1943 de celui de Kaunas, chargé de la
destruction du ghetto de Kaunas) : après la destruction du
ghetto, est
envoyé sur le front italien où il est
tué le 17
octobre 1944, fait Stanartenführer à titre
posthume.
Goercke, Kurt
Otto (Einsatzkommando 4b) : jugé et
condamné à mort par une cour est-allemande en
1961.
Goeth,
Amon
(SS, camps de concentration
de Belzec, Sobibor et Treblinka, puis, à la fin de 1942,
liquidateur du ghetto de Cracovie. Février 1943, devient
commandant du camp de Plaszow, surnom: "le boucher de Plaszow") :
jugé, comdamné puis exécuté
le 13 septembre
1946 à Cracovie. Son personnage apparaît dans le
film La liste de
Schindler.
Goetzfried,
Alfonz (participe à
la « Fête des moissons
» organisée par Himmler en novembre 1943
à
Maïdanek au cours desquelles furent assassinées
17000
personnes ; prend part
personnellement à l’exécution de 500
personnes) :
condamné par un tribunal militaire soviétique
à 20
ans de travaux forcés ; passe 13 ans en
Sibérie ; revient en Allemagne en 1991 ; condamné
à 10 ans de prison pour les mêmes faits par
le Tribunal de Stuttgart en mai 1999 ; peine confondue avec la
première.
Gohier,
Urbain
Degoulet-Gohier, dit
(dreyfusard mais antisémite
à la fin du XIXe, éditeur en 1920 du faux
antisémite "Protocoles des Sages de Sion", ami de
Jean Drault , journaliste
antisémite durant
l'occupation ) : jugé intransportable en raison de son
état de santé, le tribunal du Cher se transporte
à
Sancerre et le condamne, mais il n'est pas emprisonné, il ne
meurt que deux ans plus tard le 29 juin 1951 à
l'âge de 89
ans..
Goldapp, Otto
(Sonderkommando 1005, de l'Aktion 1005 qui consistait à
effacer toutes traces d’extermination à
l’est en faisant disparaître les corps des
victimes, de 1942 à 1944, sous la direction de Paul
Blobel) :
condamné à la prison à vie,
à l'issue du procès de Hamburg en 1968.
Goldschmidt,
Theo (Degesch) :
Aufsichtsrat de Farbenfabriken Bayer
A.G. de Leverkusen en 1951.
Goncharov
,
Pyotr (garde SS ukrainien du camp de Treblinka) :
exécuté par les Soviétiques.
Gonnet,
Yvon
(agent
de la Brigade spéciale du 4ème arrondissement
de Paris, s'y distingue dans la chasse aux Juifs accompagnée
de
chantages et d'extorsions de fonds) : arrêté par
les
Milices Patriotiques à Maisons-Alfort chez son
frère ; la
commission d'Epuration propose sa révocation sans pension
avec
transmission du dossier au Parquet ; classement sans suite par le juge
d'instruction le 15 avril 1946 ; libéré
après 19
mois de prison préventive ; mis à la retraite
d'office.
Gombert,
Marcel (Chef du service de
renseignements du SOL, puis de la Milice, tortionnaire)
: arrêté fin avril 1945,
exécuté ?
Gomerski,
Hubert
(SS-Oberscharführer, Sobibor) : condamné en 1948
à
la prison à vie, relâché en 1972 pour
raisons de
santé, condamné à nouveau en 1974
à 15 ans
de prison.
Gorgass,
Hans
Bodo ("médecin" du centre de mise à mort
d'Hadamar : programme T4 d'euthanasie)
: jugé par la cour d'Assises de Francfort-sur-le-Main en
mars 1947, condamné à mort pour le meurtre d'au
moins 1000 personnes. Se pourvoit en cassation. La peine fut ensuite
commuée en emprisonnement à
perpétuité, puis fut remis en liberté.
Gorges,
Johann
(un des responsables des crématoires
d'Auschwitz-Birkenau) :
n'a jamais été jugé.
Göring,
Hermann : condamné à mort par le
Tribunal militaire
international. Se suicide le 15 octobre 1946, avant son
exécution.
Gorshkow,
Mikhail (collaborateur estonien de la Gestapo, accusé
d'avoir participé au massacre de 3000 juifs du ghetto de
Slutsk (actuelle Biélorussie), en février 1943) :
réfugié aux
Etats-Unis dans les années 1950, déchu
de la nationalité
américaine en 2002. Redevenu citoyen estonien, est
rentré dans son pays d'origine, où une
enquête est ouverte à son
sujet. Sans suite judiciaire jusqu'à présent.
Gössl
Georg (camp de Mauthausen) : condamné à
mort au premier procès de Mauthausen et
exécuté le 27 mai 1947.
Goulet, Yann
(sculpteur
nationaliste breton ;
membre du Parti National Breton ; membre des sections
d’assaut
Bagadou Stourm alliées aux Allemands) : condamné
à mort in
absentia en 1945 ; réfugié en Irlande
dont il
prendra la nationalité en 1952 ; aurait
été derrière les
attaques du Front de Libération de la Bretagne à
la fin des années
1960 ; mort en 1999.
Graaf, Kurt
(SD
du Schwerin ; commandant
de l'Einsatzkommando 1 en 1942) : disparu.
Graafls, Hans
(Einsatzkommando
8) : condamné à 3 ans de prison, en
1964.
Grabner,
Max
(SS-Untersturmführer,
administration d'Auschwitz, chef de la section politique
du camp jusqu'en 1943) : accusé par un juge SS
d'avoir assassiné illégalement 2000
détenus,
mais son procès à Weimar en mai 1944 n'aboutit
pas ;
condamné
à mort et exécuté, à
Cracovie, en Pologne,
en décembre 1947.
Graef,
Hans
(roumain d'origine, adjoint
d' Iser , s'occupait de la
déportation des
résistants et des Juifs après les
séances de
torture. (KDS de Toulouse, bureau IV) : ??? Tout
renseignement m'intéresse.
Graf,
Mathias
(SS, SD, Einsatzgruppe C
où il seconde le chef de l'Einsatzkommando 4) : à
Nuremberg, acquitté par un tribunal militaire
américain.
Graf,
Otton
(section d'Administration et d'Economie d'Auschwitz, participe
activement à la réalisation de l'extermination) :
jugé à Vienne en 1972
et acquitté.
Grahn, Werner
(camp de Mauthausen) : condamné à
mort au premier procès de Mauthausen et
exécuté le 28 mai 1947.
Grateau,
Pierre André (Service administratif et financier du
Commissariat
Général aux Questions Juives) : ??? Toute
personne ayant le
renseignement
sur son sort peut m'en avertir. Grawitz,
Ernst : voir
Growitz.
Greif, Max (SS Unterscharführer, Gestapo de Lyon) : jugé in abstentia lors du procès de Lyon en
novembre 1954, condamné à mort par contumace.
Greifeld,
Rudolf (Administrateur militaire au commandement allemand du Grand
Paris, demande alors une lutte antijuive plus énergique) :
retrouvé en 1975 par Serge et Beate Klarsfeld alors qu'il
venait
d'être nommé diplomate chargé du
dialogue
euro-arabe en 1974. Une pétition de 400 physiciens proteste
alors contre sa présence au comité de direction
de
l'Institut Franco-Allemand de Grenoble dont il doit se retirer.
Greifelt,
Ulrich (Reichscommissar
fûr die Festigung Deutschen Volkstums, et Reichsarbeitsdienst
:
Service National du Travail) : condamné par le tribunal
militaire américain de Nuremberg à la prison
à
perpétuité ; mort en 1949 à la prison
de Landsberg.
Greiser,
Artur
(SS-Obergruppenführer, Gauleiter du Wartheland, germanise par
la
terreur) :
arrêté par les Américains en 1945,
livré
à la Pologne et pendu en public le 14 juillet 1946.
Grell, Theo
(ministère des
Affaires étrangères)
: à Berchtesgaden en 1961.
Grese,
Irma
(administration
d'Auschwitz, débute en mars 1943 à
Ravensbrück,
comme gardienne SS, à 18 ans, sévit ensuite
2 ans à Auschwitz et termine sa carrière
à
Bergen-Belsen) : condamnée à mort par un tribunal
britannique et pendue le 12 décembre 1945.
Gretsch,
Albin (camp de Dachau) : condamné à 10 ans de
prison, au procès de Dachau.
Grimm,
Johannes (camp de Mauthausen) : condamné
à
mort au premier procès de Mauthausen et
exécuté le 28 mai 1947.
Gringers, Karl
(participe au programme
d'euthanasie à Hadamer, Hartheim, puis
à Belzec) : tué en Italie en 1944.
Grohé,
Josef
(Commissaire du Reich pour la Belgique et
le Nord de la France, Gauleiter de Cologne) : condamné
à
5 ans de prison ; libéré en 1950 ; mort
en 1987.
Gröning,
Oskar (SS-Rottenführer au camp
de concentration
d’Auschwitz, responsable du
dépouillement des personnes assassinées) :
transféré à la fin de la
guerre dans une unité d'active, capturé par les
troupes britanniques le 10 juin 1945, transféré
comme travailleur en Angleterre en 1946 ; retourne ensuite en
Allemagne sans être inquiété ;
révèle son activité à
Auschwitz, dans les années 1980 quand apparaît le
négationnisme et témoigne depuis de la
réalité de l'extermination à laquelle
il prétend n'avoir pris qu'une part marginale ;
déclare que "les hurlements de ceux qui
périssaient dans les chambres à gaz ne
l’ont jamais quitté".
Grondard,
Georges
(cadre du Commissariat Général aux Questions
Juives, chargé du
contentieux) :passe devant la commission d'épuration de la
Banque de
France, est simplement blâmé par
arrêté du 19 janvier 1946 pour être
resté jusqu'au bout au CGQF..
Gross,
Heinrich (l’un des
médecins du Spiegelrund en Autriche ; accusé de
meurtres
de plusieurs enfants) : procès suspendu en avril 2000 pour
sénilité.
Gross,
Walter (Directeur du
bureau de la politique raciale du NSDAP) : mort en 1945.
Groth, Paul
(SS-Scharführer,
Belzec, puis Sobibor, célèbre pour son sadisme,
accompagné de son chien "Barry") : disparu à la
fin de la
guerre, déclaré officiellement mort par un
tribunal
allemand en 1951, à la demande de sa femme.
Growitz,
Ernst
(SS Brigadeführer, chef du service de Santé de la
SS et de
la Police depuis 1936 ; intervient dans toutes les
"expériences"
entreprises dans les camps de concentration ; président de
la
Croix rouge Allemande) :se suicide avant l'entrée des
armées soviétiques à Berlin, en avril
1945.
Grün,
Erich ("médecin" du camp
de Maïdanek) : identifié comme
responsable par la Commission d'enquête extraordinaire
polono-soviétique. E en fuite depuis la
libération du KZ-Majdenek et personne n'a l'air de
savoir ce qu'il a pu devenir.
Grundherr,
Werner von (ministère
des Affaires étrangères) : ambassadeur
d'Allemagne
fédérale en Grèce en 1952.
Contraint de
prendre sa retraite après enquête de la commission
du
Bundestag durant cette même année.
Gudelis,
Antanas (police de Kaunas ;
impliqué dans l’assassinat de 9200 personnes le 28
octobre 1941)
: demande d’extradition du Centre Wiesenthal sans
succès ; vit
en Australie.
Guderian,
Heinz (commandant du Groupe
Panzer 3, Russie centrale, couvre ainsi l'action des Einsatzgruppen,
puis chef
de l'état-major général) : se rend
à
l'armée américaine en mai 1945, envoyé
à
Nuremberg, mais finalement non jugé malgré
l'accusation
de crimes de guerre avancée par les Soviétiques,
emprisonné à Allendorf et Neustadt (Hesse),
relâché en 1948, puis retraité, mort
en 1954.
Guérard,
Jacques
(secrétaire général du gouvernement de
Laval
d'avril 1942 à août 1944) : Accompagne Laval
à
Sigmaringen, réfugié ensuite en Espagne
où il
s'établit comme industriel. Condamné à
mort par
contumace, rentre en France en 1955, condamné en 1958
à
cinq ans de dégradation nationale et aussitôt
relevé de cette peine. Ensuite, à la
tête de
plusieurs compagnies d'assurances, mort en 1977.
Guérin,
Paul
(médecin français, assure la critique
médicale
antisémite de "Je Suis Partout" puis dans le journal de la
Milice "Combats", président du groupement sanitaire
corporatif
français) : blessé de huit balles le 27 septembre
1943
dans un attentat, survit et écrit encore, était
médecin
pneumologue en 1960 à Paris.
Guibert,
Auguste (commissaire de
police, commandant du camp de Drancy de la fin du printemps1942
à l'arrivée d'Aloïs Brunner en juillet
1943,
c'est-à-dire durant la grande période des rafles
et de la
déportation massive des juifs de France) : ??? Toute
personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
Guidot,
Georges (commissaire de
police, état-major de la police parisienne, participe
à la réunion du 7
juillet 1942 qui organisa la rafle du Vél'
d'hiv') : ??? Toute
personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
Guilbert,
Léon (général de gendarmerie,
responsable de Drancy) : nommé inspecteur
général de la gendarmerie dans les derniers jours
de la Collaboration, le 13 juillet 1944. Il est mis fin à sa
carrière en septemnre 1944, placé en
disponibilité, sans emploi, sans l'autorisation de porter
l'uniforme. Rayé de l'armée en février
1945. Il échappe cependant à la Cour de justice.
Guillaume,
Francis (policier
français, Brigade Spéciale du 4ème
arrondissement
de Paris, surnommé "Darquier de Pellepoix" par ses
collègues à cause du zèle qu'il
mettait à
arrêter des Juifs) : arrêté à
son domicile le
20
août 1944, interné à partir du 12
janvier 1945
au Centre des Tourelles, s'y suicide par pendaison.
Gutenberger,
Karl (
inspecteur du Werwolf ; chef de la police
d’Esse) : condamné par le tribunal militaire
britannique
d’Hambourg à 12 ans de prison, pour
avoir donné
l’ordre d’exécuter des prisonniers
à Essen et Burgholz ;
libéré en 1953 ; mort en 1961.
H
Haagen,
Eugen
(directeur de l’Institut
d’Hygiène de Strasbourg ;
expérimentation sur le typhus
à Natzweiler) : condamné à 20 ans de
prison par le
Tribunal de Lyon.
Haberland,
Ulrich (IG-Farben) :
Vorstand de Farbenfabriken Bayer A.G. de Leverkusen en 1951.
Hackenholt,
Lorenz
(SS-Hauptscharführer, chauffeur de Brack, service
d'euthanasie,
livrait les bonbonnes de gaz, assurait la maintenance de l'installation
de gazage
de Belzec) : entré dans la clandestinité en 1945.
Haensch,
Walter (SS, SD, Einsatzgruppe
C où il commande l'Einsatzkommando 4b) : à
Nuremberg,
condamné à mort par un tribunal militaire
américain. Peine commuée en quinze ans
de prison
par la Commission de clémence.
Haffner,
André
(policier et milicien, directeur de la Section d'Enquête et
de Contrôle
du Commissariat Général aux Questions Juives) :
s'enfuit à la
Libération, condamné à mort par
contumace lors du procès de la SEC
devant la Cour de justice de la Seine, le 3 novembre 1949, se rend
en février 1955 après 10 ans de cavale.
A nouveau jugé par le
Tribunal militaire de Paris, est acquitté. Mort en 1987
à l'âge de 78
ans..
Hafner,
August
(SS
Obersturmführer, commandant d'une section du Sonderkommando
4a) :
condamné à 8 ans de prison par le tribunal de
Darmstadt,
en
1973.
Hafner,
Paul Maria
(SS, crimes perpétrés dans deux camps de
concentration et sur
le
front de l'Est.) : s'enfuit vers l'Espagne franquiste,
recherché par le
Centre Simon Wiesenthal. Perçoit cependant
trois pensions dont une de l'Allemagne. Âgé de 84
ans, il se fait à
nouveau remarquer en décembre 2007 par des
déclarations
tonitruantes dans le Daily
Mail, dans lesquelles il afffirme souhaiter un "Quatrième Reich"
et
des propos négationnistes déclarant que "Auschwitz était un
hôtel 10
étoiles. Un camp où les juifs ont
été
envoyés pour leur propre protection."
Hagen,
Herbert
(SS, Police de sécurité en France) :
condamné en
France par contumace aux travaux forcés à
perpétuité en mars 1955. Activités
commerciales en
Allemagne de l'Ouest, directeur commercial d'une importante
firme industrielle, la "Industrie und Apparatebau".
Condamné à douze ans de prison à
Cologne en 1980.
Hahn,
Ludwig
(commandant de la Police
de sécurité du district de Varsovie) :
activités
dans les assurances et les investissements.
Arrêté
en 1960. Condamné à douze ans de prison
à
Hambourg en 1973 pour des actes liés à la prison
de
Pawiak (Varsovie), à quinze ans pour des actes contre les
Juifs
en 1975.
Halder,
Franz
(chef
d'état-major de l'armée de terre de 1938
à 1942) :
limogé par Hitler en septembre 1942 suite à un
différent sur l'offensive allemande vers Stalingrad, il fut
interné dans un camp de concentration après
l'attentat du
20 juillet 1944. Mis en accusation en tant que grand
criminel devant un tribunal de dénazification
bavarois.
Acquitté en 1948. De 1946 à 1961, à la
tête
d'une section allemande de recherche historique de l'armée
américaine. Mort le 2 avril 1972 à Aschau
(Haute-Bavière).
Hammer,
Ferdinand :
(gardien du camp de Sachsenhausen, puis d'Auschwitz) :
réfugié aux Etats-Unis ; naturalisé
américain en 1963 ; procès en
dénaturalisation en
juin1996 ; expulsé en 1998 vers la Croatie
son pays natal.
Handloser,
Siegfried (chef du service
médical des forces armées) : condamné
à la
prison à perpétuité par un tribunal
militaire
américain. Peine réduite à
vingt ans par la
Commission
de clémence.
Hanel,
Sophie (surveillante
SS d'Auschwitz) :
jugée à Prague et condamnée
à mort.
Hanoweg,
?
(Gebietskommissar, bourreau
du ghetto de Lida) : ne semble pas avoir été
inquiété.
Hans,
Ernst-Dietrich (Chef du KDS
d'Angers) : s'enfuit
à la
Libération.
Condamné
à mort par contumace par le tribunal de Metz, puis en 1954
par
le tribunal de Paris pour la déportation de plus de 5000
personnes. Il n'a jamais été retrouvé,
et on
ignore toujours ce qu'il est devenu.
Hans,
Kurt (SS
Obersturmführer,
commandant d'une section du Sonderkommando 4a) : condamné
à 11 ans de prison pour complicité de meurtre en
1968..
Hantl,
Emil
(Auschwitz ; participe aux
injections de phénol sur les enfants, particpation aux
sélections, accompagnement aux gazages) : au printemps
1944, déplacé à Auschwitz III
Monowitz puis dans le camp annexe de
Jaworzno dont il s’occupa de la marche
d’évacuation. Craignant ensuite
d’être accusé de
désertion, rejoint
l’évacuation de Nordhausen.
Capturé par les troupes
Américaines, relâché 3
semaines après
parce qu’il a pu taire son appartenance à la SS et
son activité à
Auschwitz. Travaille quatre ans en agriculture puis comme
tisserand. En détention
préventive depuis mai 1961, nie les faits,
condamné
lors du
Procès de Francfort (1963-1965) à 3 ans
et 6 mois
de prison ;
la peine étant égale au temps
déjà
passé en prison, libéré le jour de la
proclamation du
jugement (19 août 1965). Il meurt en 1984 à 82 ans.
Haré
,
? (Gestapo
française) : exécuté à
Montrouge le 27
décembre 1944.
Harster,
Wilhelm (commandant de la
Police de sécurité en Hollande et en Italie) :
condamné à douze ans de prison par un tribunal
hollandais
en 1949. Libéré en 1955. En
Bavière,
il est Regierungsrat en 1956, Oberregierungsrat en 1958.
Bénéficie d'une retraite en 1963.
Hartjenstein,
Friedrich
(administration d'Auschwitz, commandant des troupes de garde et premier
commandant à Birkenau, commandant du Struthof à
partir du
début mai 1944, jusqu'à l'évacuation
du camp) :
condamné
à la prison à perpétuité
par un tribunal militaire français. L'accusation
ne portait
sur aucun acte commis
à Auschwitz. Mort en prison d’une crise cardiaque,
le 20 octobre
1954.
Hartung, Hans (SS Hauptsturmführer, Gestapo de Lyon) : jugé in abstentia lors du procès de Lyon en
novembre 1954, condamné à 20 ans de travaux forcés par contumace.
Hass,
Adolf
(capitaine SS, premier commandant du camp de Bergen-Belsen) :
tué par les Soviétiques, le 31 mars 1945.
Hass, Karl
(complice de
Priebke dans le massacre des
Fosses Ardeatines à Rome le 24 mars 1944 : après
la mort
de 32 soldats allemands tués par la résistance
italienne,
les SS avaient en représailles exécuté
335
Italiens dont 75 Juifs) : acquitté en 1996,
puis réincarcéré, jugé
à nouveau en
1998 et condamné à la
prison à vie.
Hasse, Eric (SS
Obersturmführer, chef de la Gestapo de Bourges, responsable de
l'exécution de 28 hommes juifs et 8 femmes juives au puits
de
Guerry, le 24 juillet 1944) : Lors du repli
en 1944, crée un faux maquis dans le Nord, afin d'attirer et
d'éliminer le plus de résistants possibles,
réussit à s'enfuir à la fin de la
guerre.
Condamné à mort par contumace. Est vu, par la
suite, une
dernière fois, à Flensburg en Allemagne, puis
disparaît définitivement.
Hau,
?
(SS Scharführer, chef
du bureau IV-4b, SD de Toulouse, bureau chargé des questions
juives, Rendu personnellement
responsable de la déportation de 3000 Juifs) : ??? Tout
renseignement m'intéresse.
Hausmann
,
Emil (SS, SD, Einsatzgruppe
D où il commande l'Einsatzkommando 12) : à
Nuremberg,
jugé par un tribunal militaire américain. Se
suicide
pendant le procès.
Hausser,
Paul
: né en 1880. SS
Oberstgruppenführer, forme
en 1939 la
VT (Verfügungstruppen) d'où sortira la
Waffen
SS,
commande le 2ème SS panzerkorps en 1943, pendant la bataille
de
Kharkov, puis prend la tête successivement de la VII e
armée, du Heeresgruppe Oberrheim et enfin du Heeresgruppe C.
Retraité à Ludwisburg, il meurt en 1972.
Hayot du Tilly,
François (colonel,
ancien chef de cabinet du Maréchal Franchet
d'Espèrey, Commissariat
Général
aux Questions Juives, choisi
par Xacvier Vallat pour diriger l'aryanisation
économique en
Tunisie, mais cela ne se fait pas et il atterrit à
l'Institut
d'Anthropo-sociologie, publie des brochures antisémites) :
quelques
mois avant la Libération, démissionne et prend
quelques assurances du
côté de la Résistance, ensuite se fait
oublier. Il présente, dans les
années 1950, l'Institut d'Anthropo-sociologie comme
une
officine ayant permis aux jeunes Français
d'éviter le STO !
Heidborn,
Erich (policier
détaché à la 3ème section
du
Sonderkommando 4a, en 1941) : ??? Tout
renseignement m'intéresse.
Heim,
Aribert
(médecin SS,
Mauthausen, pratique la vivisection sur des êtres humains) :
impuni, serait encore vivant à la fin de 2005, vivrait aux
Canaries.
Heimann, Paul (SS Hauptsturmführer, Gestapo de Lyon) : jugé lors du procès de Lyon en
novembre 1954, condamné à mort, peine commuée en travaux forcés à perpétuité.
Heinburg,
Kurt (ministère des
Affaires étrangères) : la commission du Bundestag
sur les
antécédents s'oppose à son maintien au
nouveau
ministère des Affaires étrangères en
1952.
Heinrichsohn,
Ernst, (Gestapo, un des
organisateurs de la déportation des Juifs de France). Avocat
et
bourgmestre de la petite commune de Bürgstadt.
Condamné au
Procès de Cologne à 6 ans de prison en 1980.
Heismeyer,
August (Volksturm et
Hitlerjugend de Spandau ; inspecteur des écoles Adolf
Hitler) :
arrêté en 1948, condamné à
18 mois de prison
par
un tribunal français ; relâché en 1948.
Hellenthal,
Walter von
(ministère des Affaires étrangères) :
ambassadeur
au Liban. Prend sa retraite en 1968.
Hellmuth,
Otto
(Gauleiter du
Mainfranken de 1933 à 1945) : arrêté
à
Brème en 1947 ; condamné à mort par un
tribunal
militaire américain ; peine commuée en prison
à
perpétuité ; libéré en 1955
; mort en 1968.
Hellwig, (SS-Oberscharführer,
chef du dépôt vestimentaire au camp de Klooga,
connu pour
sa cruauté) : ???.
Hendrik,
Elias
(Un des chefs de la
collaboration en Belgique) : jugé en 1947,
condamné
à mort, libéré en 1959.
Henlein,
Konrad (1898-1945) (Allemand des Sudètes, fondateur avec
Karl Frank du parti nazi tchèque, Gauleiter du
pays des
Sudètes, SS
Obergruppenführer en juin 1943) :
Arrêté en mai 1945
par les Américains, parvient à se
suicider
Hennequin,
Émile (Commissaire de
police, directeur de la Police Municipale à Paris, participe
à la
réunion du 7 juillet 1942 qui organisa la rafle du
Vél' d'hiv' et donne
des
instructions pour la rafle) :
jugé en
1947, huit ans de prison.
Hénoque,
René, dit "Jean" (policier français, commissaire
de
police à la Direction des Renseignement
Généraux
en 1942, chef de la Brigade Spéciale des RG) : en fuite
à
la Libération,
semble avoir quitté la France, peut-être vers la
Belgique
ou le Congo belge, condamné à mort par contumace,
jamais retrouvé. Mort à Bruxelles en
1996,
enterré dans le caveau familial du cimetière de
Verberie
(60)
Henriot,
Philippe (Radio-Paris,
milicien, secrétaire d'Etat à l'information et
à
la propagande de Pétain en 1944) :
exécuté par un
commando de résistants, commandés par Charles
Gonard, le
28 juin 1944. En représailles, la Milice commet les
massacres de
Mâcon et de Rillieux-la-Pape et exécute Mandel et
Zay.
Henry-Robert,
Henri
Petit, dit (candidat "anti-juif" aux élections de 1936,
secrétaire général du
Comité
antijuif de France de Darquier de
Pellepoix en
1937, se rend en Allemagne pour travailler pour le Centre mondial de
propagande antisémite en 1939, rédacteur an chef
d'"Au
Pilori" en 1940 puis, rejeté par les ultras de la
collaboration, travaille directement pour les services de propagande
nazis ) : quitte la France en août 1944 pour l'Allemagne
où travaillent ses deux fils travailleurs
enrôlés
volontaires, condamné par contumace à 20
ans de réclusion et à la dégradation
nationale le
18 novembre 1947, vit dans la clandestinité à
Belleville
et Meudon, amnistié en 1959, publie ensuite une revue
d'astrologie, puis collabore à la FANE, parti
néo-nazi
français de Mark Fredriksen créé en
1966 et
dissout en 1980, responsable du syndicat national de la presse
indépendante et condamné à
plusieurs reprises pour incitation à la haine raciale, meurt
en
1985.
Hering,
Gottlieb (SS
Hauptsturmführer, Kriminalkommissar dans l'administration des
centre d'euthanasie de Sonnenstein et de Bernburg, commandant de Belzec
à partir de juillet 1942 et de Poniatowa) : mort le 9
octobre
1945 après une longue maladie.
Hermaniec,
Wasil (garde SS ukrainien du camp de Treblinka) :
exécuté par les SS.
Hermans,
Guillaume (SS belge, camp du
fort de Breendonk) : condamné à mort lors du
procès de Malines, exécuté
à Malines le 12
avril 1947.
Hérold-Paquis,
Jean Auguste
Hérold, dit (journaliste nazi français, PPF,
Radio-Paris,
comité d'honneur de la Waffen-SS, milicien) :
arrêté en mars 1945 alors qu'il tente de passer en
Suisse,
condamné à mort le 17 septembre 1945,
fusillé
à Montrouge le 11 octobre 1945.
Hervé,
Raoul (chef d'un service de renseignements au service des nazis en
Normandie, appelé la "bande à Hervé",
qui infiltrera la Résistance et fera déporter
résistants et réfractaires au STO, fin 1943 et en
1944) : jugé et condamné à mort par
contumace lors du "procès
des gestapaches", ouvert à Caen en janvier 1946 ;
retrouvé et
arrêté en octobre 1950, à
Clichy-sous-Bois, sous le
nom de Merver ; commence par nier, puis change de tactique et
se fait passer pour un grand malade : obtient le report de son
procès à neuf reprises pour n'être
jugé qu'en février 1956. Joue la
sénilité, met en avant son passé de
1914-1918, parvient à échapper à la
peine de mort, est condamné à la
réclusion criminelle à
perpétuité. Libéré
deux ans plus tard le 24 mars 1958 ; s'installe en Corse en
1960, se fait passer pour un écrivain de renom et
épouse la sœur d'une figure de la
Résistance locale ; meurt en mai 1963. Le faire-part de
décès parle de Raoul Hervé, capitaine
de vaisseau, homme de lettres et commandeur de 1a Légion
d'honneur.
Hess, Rudolf
(ministre nazi, dauphin de Hitler) :
condamné à la réclusion criminelle
à
perpétuité au cours du Procès de
Nuremberg, se
suicide dans sa prison de Spandau à Berlin, en 1987. (A ne
pas
confondre avec Rudolf
Höss ou Hoess)
Heyde,
Werner
(médecin, SS, chef
du programme T4 d'euthanasie) : interné par
l'armée
américaine en 1945, s'évade en 1947, pratique la
médecine au Schleswig-Holstein sous le nom de Sawade de 1949
à
1959, inculpé par le procureur général
de
Francfort en 1959, se suicide en prison avant le procès en
1964.
Heydrich,
Reinhard (Chef de la Gestapo en 1934, RSHA et Reichsprotektor,
président de la Conférence de Wannsee du 20
janvier
1942) : exécuté par la Résistance,
à Prague
en
1942.
Heyns,
Harald dit
"Bernhard" (officier
SS, prend la
direction de l'antenne du Sipo-SD de Caen en février 1944,
responsable
de déportation de résistants
normands et de réfractaires au STO, fait massacrer
près de 100 personnes
à la prison de Caen
en 1944, au matin du
débarquement du 6 juin) : identifié
en 1947
par les Anglais
Hierl,
Konstantin (Reichsarbeitsdienst
: Service National du Travail) : condamné par le tribunal de
dénazification à cinq ans de travaux
forcé; mort
en 1955.
Hildebrandt,
Friedrich (Gauleiter du
Mecklenbourg-Schwerin) : condamné à mort par un
tribunal
militaire américain et pendu à la prison de
Landsberg le
5 novembre 1948.
Hildebrandt,
Richard (chef
suprême des SS et de la Police de Dantzig et chef du RUSHA) :
condamné à vingt-cinq ans de prison par un
tribunal
militaire américain, extradé vers la Pologne en
1949 ;
condamné à mort ; pendu le 10 mars 1952.
Hilger,
Gustav
(ministère des
Affaires étrangères) : aux États-Unis.
Himmler,
Heinrich : se suicide au moment d'être capturé en
1945.
Hindenburg,
Oskar von (commandant des
camps de prisonniers de guerre en Prusse orientale) :
condamné
à une amende par un tribunal de
dénazification.
Mort en 1960.
Hinkler,
Paul
(Chef
de la Gestapo en septembre 1933) : rapidement
révoqué,
alcoolique au dernier degré, il venait d'etre
déclaré pénalement irresponsable lors
d'un
procès pour trouble à l'ordre public. N'occupe
ensuite
plus aucune fonction officielle et meurt en 1937.
Hirt,
August
(médecin ; membre
de
l’Ahnenerbe ; professeur à
l’Université allemande de
Strasbourg, camp du Struthof-Natzweiler, collectionne les
crânes) : disparu dans la débâcle
allemande ; s'est
très probablement suicidé le 2 juin 1945
à
Schönenbach-im-Hochstaufen, près de St-Blasien en
Forêt-Noire.
Hitler
, Adolf
: mort par suicide, le
30 avril 1945.
Hitreiter,
Josef (participe au
programme d'euthanasie à Hadamar et Berlin ; puis Treblinka
d'octobre 1942 à octobre 1943) : condamné
à sept
ans d'emprisonnement en 1965.
Hoblinger, Hubert (SS Obersturmbannführer, Gestapo de Lyon) : jugé in abstentia lors du procès de Lyon en
novembre 1954, condamné à mort par contumace.
Höcker,
Karl
(adjoint du commandant du camp d'Auschwitz I) : est
fait prisonnier par les Britanniques qui, ignorant ses
activités à
Majdanek et Auschwitz, le relâchent en janvier 1946, En
1952, se
présente de lui-même au Ministère
public et reçoit une peine de prison
de 9 mois qu’il n’a pas lieu de purger (loi
d’impunité de 1954). Employé de
banque au
moment de son arrestation, jugé
et condamné au
cours du procès de Francfort en 1963-1965, en
détention
préventive en 1965, libéré en 1970,
mort en 2000
à 89 ans . En 1952 il se
présente de lui-même au Ministère
public et
reçoit une peine de prison
de 9 mois qu’il n’a pas lieu de purger (loi
d’impunité de 1954). Au
moment du procès à Francfort, il est
employé de
banque. Condamné à sept ans de
détention. Il en
effectue cinq, libéré en
1970, puis retourne
travailler dans la même banque de son lieu d'origine. Il
meurt en
2000
à 89 ans. Karl Hoecker et son chien
Hoepner,
Erich
(commandant de la 4e
armée Panzer, Groupe d'armées Nord) :
exécuté en 1944 après une purge.
Hofer,
Franz
(Gauleiter du Tyrol)
: arrêté par les américains
en 1945 ;
s’échappe en 1948 ; vit sous un faux nom
à Mülheim
jusqu’à sa mort en 1975.
Hoffman,
Franz-Johann (SS
Hauptsturmführer, à Dachau de 1933 à fin
1942, puis
à
Auschwitz où il dirige le camp des tsiganes de Birkenau)
: condamné en 1961 par la Cour d'Assises de Munich
à
la détention criminelle à
perpétuité
pour deux meurtres commis à Dachau ; condamné une
deuxième fois à la
perpétuité en 1965,
par la Cour d'Assises de Francfort, pour son activité
à
Auschwitz.
Hoffman,
Heinrich (photographe
privé d’Hitler, impliqué dans de
nombreuses intrigues
notamment les vols d’objets d’art) :
condamné par le Tribunal de
dénazification de Munich ; mort en 1957
Hoffmann,
Ernst (SS
Unterscharführer, photographe de l'identité
à
Auschwitz, co-auteur, avec Bernhard Walter, des photos de l'album
d'Auschwitz) : a disparu avant le procès de Francfort, en
1964,
où ses photos furent montrées par Lili Jacob.
Höfle,
Hermann
(Bureau du chef des SS et de la Police de Lublin)
: arrêté à Salzbourg en Autriche, en
janvier
1961. Se suicide en 1962.
Höfle,
Hermann
(chef suprême des SS et de la Police de
Slovaquie): condamné à mort en
Tchécoslovaquie en
1948.
Hofmann,
Otto
(SS-Obergruppenführer, RuSHA, participant à la
Conférence de Wannsee du 20 janvier 1942) :
condamné
à vingt-cinq ans de prison par un tribunal militaire
américain. Peine réduite à
quinze ans par la
Commission de clémence. Libéré en 1954
; mort en
1982.
Hohberg,
Hans
(WVHA) : condamné
à dix ans de prison par un tribunal militaire
américain. Peine réduite en 1951 par la
Commission
de clémence au temps déjà accompli.
Holzlohner,
Ernst (assistant du Docteur Rasscher
dans le cadre des
expérimentations sur le refroidissement ; professeur de
physiologie à la Faculté de Médecine
de
Kiel) : se suicide en 1945.
Hollert, Fritz (SS Hauptscharführer, Gestapo de Lyon) : jugé in abstentia lors du procès de Lyon en
novembre 1954, condamné à mort par contumace.
Hollick,
Martin (contremaître de
l'entreprise Topf, monte les fours crématoires
de Dachau et
d'Auschwitz-Birkenau où il séjourne
près d'un an)
: aurait regagné Erfurt après son
séjour à
Auschwitz, puis ???
Holzinger,
Robert
(Juif allemand placé par les nazis à la
tête du
service de l'AJB (Association des Juifs en Belgique) chargé
de
faiore venir les Juifs au camp de transit de Malines) : abattu par le
résistant juif communiste Vladek Rakower en août
1942.
Hoppe,
Werner
(en charge de la
sécurité du camp de Stutthof) :
condamné par un
tribunal allié à 9 ans de prison.
Horn,
Otto (SS
; participe au programme
d'euthanasie ; à Treblinka de septembre 1942 à
septembre
1943 où il est responsable de
l’incinération des corps ;
envoyé à Trieste en 1944) : acquitté
lors des
procès de Treblinka en 1965.
Höss, Rudolf
(sévit à Dachau de 1934 à 1938, puis
à
Sachsenhausen en 1938, puis à Auschwitz dès 1940,
puis
commandant d'Auschwitz) : écrit ses mémoires en
prison,
condamné à mort en Pologne et
exécuté le 16
avril 1947, derrière le crématoire du Stammlager
à
Auschwitz. (A ne
pas confondre avec Rudolf
Hess )
Hössler,
Franz
(administration d'Auschwitz, dirige le vidage des fosses de Birkenwald,
chef d'Auschwitz I de juillet 1944 à janvier 1945) :
capturé par les Anglais à Bergen-Belsen
; condamné à mort par le tribunal britannique de
Lüneburg et exécuté en
décembre
1945.
Hoth,
Hermann
(commandant du groupe
Panzer 3, Groupe d'armées Centre, et commandant de la 17e
armée, Groupe d'armées Sud) : condamné
à
quinze ans de prison par un tribunal militaire américain.
Höttl,
Wilhelm
(RSHA) : discussions avec Raab sur le vote nazi en Autriche
en 1949. Arrêté à Vienne en
1953
par l'armée américaine pour une affaire ayant
trait à l'espionnage communiste.
Houdremont,
Eduard (Krupp, Essen):
condamné à dix ans de prison par un tribunal
militaire
américain. Peine réduite en 1951 par la
Commission
de clémence au temps déjà accompli.
Houêt,
Paul
(cadre du Commissariat Général aux Questions
Juives, chargé du service
de l'inspection) : en
novembre décembre 1944 signe une lettre collective demandant
la
réintégration d'un certain nombre de cadres et
employés du
Commissariat Général aux Questions Juives dans le
nouvel organisme
"appelé à entreprendre la liquidation des
affaires juives".
Houstek-Erber,
Josef (Gestapo
d'Auschwitz) : jugé du 14 décembre 1965 au 16
septembre 1966, au cours
du second procès d'Auschwitz à Francfort,
condamné à la prison à
perpétuité.
Hoven,
Waldemar (médecin de camp
à Buchenwald) : condamné
à mort par un tribunal militaire américain et
exécuté en 1948.
Huhn,
Heinrich
(SS
Sturmscharführer, membre du Sonderkommando 4a) : ???
Tout renseignement m'intéresse.
Hummel,
Herbert
(SA-Sturmbannführer:,
délégué administratif de Fisher au
Gouvernement
général de Pologne) : ??? Tout
renseignement m'intéresse.
Hunsche,
Otto
(RSHA) : à
Francfort en 1957. Jugé à deux reprises
par des
tribunaux ouest-allemands et finalement acquitté.
Avocat
en activité.
Huntziger,
Charles
(général français, ministre de la
guerre de
Pétain, signataire du Statut des Juifs du 3 octobre 1940,
puis
du Second Statut des Juifs de juin 1941) : mort
dans un accident d'avion dans les Cévennes, le 12 novembre
1941.
Huettig,
Hans
(commandant du camp de
Natzwiller-Struthof de mai 1941 à février 1942) :
Condamné à perpétuité,
il fut libéré en 1956.
Husseini,
Hajj
Amin
Al (né en 1895 ; grand mufti de Jérusalem ;
participe
à une tentative de coup d’état pro-nazi
en 1940 en Irak
qui échoue; se réfugie alors en Italie
puis en
Allemagne ; constitue en 1942 un groupe paramilitaire arabo-allemand de
130
hommes ; organise des commandos musulmans bosniaques en 1943 qui seront
intégrés à la Waffen
SS ; fondateur en 1944 de la Légion Arabe) :
arrêté
en France en 1946 ; s’échappe et se
réfugie en Egypte ;
demande d’extradition de la Yougoslavie en
1946 rejetée. Mort en 1974.
Huth,
Elfriede
(gardienne et maître-chien à
Ravensbrück) : épouse Fred Rinkel, un juif dont les
parents ont été
exterminés durant le génocide et obtient un visa
pour les Etats-Unis en
1959 ; son mari juif meurt en 2004 ; démasquée
par Eli Rosenbaum, à San
Francisco, en septembre 2008.
I
Ihn,
Max Otto
(personnel de Krupp) :
condamné à neuf ans de prison par un tribunal
militaire
américain. Peine réduite en 1951 par la
Commission
de
clémence au temps déjà accompli.
Ilgner,
Max
(IG-Farben) :
condamné à trois ans de
prison par un tribunal militaire américain, mais pas pour
actes
contre les Juifs. Vorsitz, Vorstand des Freundeskreises der
internationalen Gesellschaft für christlichen Aufbau en 1955.
Illers,
Heinrich (SS, chef de la
Gestapo de Paris, a fait partir de Compiègne le dernier
convoi
de déportés) : devenu Senatsprasident du
Landessozialgericht (Président de chambre du tribunal des
Affaires sociales) de
Basse-Saxe, démasqué par les Klarsfeld
en octobre 1972, vivait à Gretseel à la fin des
années 70.
Illing,
Ernst
(directeur du
Spiegelrund) : accusé pour sa participation au programme d'
« euthanasie » et pendu en 1946.
Imrédy,
Bela
(ministre hongrois de l'Économie) :
exécuté en
Hongrie en 1946.
Ingrand,
Jean-Pierre
(délégué du Ministère de
l’intérieur
à Paris de juillet 1940 à janvier 1944) : jamais
inculpé ; mort en 1992.
Iser, Aloïs
(autrichien, opérait à Foix (KDS de Toulouse)
spécialiste de la torture, est responsable de la mutilation
ou
de l'assassinat de plusieurs dizaines de résistants) : ???
Tout renseignement m'intéresse.
Isopescu,
Modest (préfecture de
Golta, Transnistrie) : condamné à mort en
Roumanie.
Permis de séjour illimité accordé par
le roi
Michel à la requête du Premier ministre Groza et
du
ministre de la Justice Patranascu.
Israélowicz,
Léo
(dirigeant juif de l'UGIF, aide la Gestapo
lors de certaines
arrestations) : arrêté et
déporté le 17
décembre 1943 par les nazis après avoir accompli
sa
besogne. Au camp d'Auschwitz-Monowitz, est reconnu par des
déportés qu'il a dénoncés,
assassiné
par un kapo français, Herbert (voir page de témoignage
sur sa fin).
Izard,
Paul
(cadre du Commissariat Général aux Questions
Juives, chargé de la
législation antijuive) :??? Toute
personne ayant le renseignement sur son
sort peut
m'en avertir.
J
Jacob,
Fritz
(50ème bataillon de
réservistes de la gendarmerie, sur le front de l'Est, se
charge
de l'exécution des Juifs et des Tsiganes, organise des
exécutions de représailles après
l'assassinat
d'une sentinelle ukrainienne) : dépose le 4 octobre 1960. ???
Jacobi,
Karl
(Reichsbahn) : aurait
été arrêté et
transféré de
Berlin par les autorités soviétiques en
1945. A
disparu depuis.
Jaehne,
Friedrich (membre du Conseil de
direction d'IG-Farben de 1934 à 1945) : condamné
à
18 mois de prison en 1948 pour "pillages". En 1955, membre du Conseil
de surveillance du "nouveau" Farbwerke Hoechst. 1962 :
médaille
du service de Bayer, sénateur honoraire de Munich, Croix du
Service Distingué de la RFA. Meurt en 1965.
Jäger,
Karl (colonel SS,
Einsatzkommando 3, Lituanie) : à la fin de la guerre, se
déguisa en fermier jusqu'en 1959, se suicide en prison,
à
Ludwigsburg, en
attendant d'être jugé en Allemagne
de l'ouest le 22 juillet 1959.
Jagow,
Dietrich von
(Ministère des Affaires Etrangères ; ambassadeur
à
Budapest de 1941 à 1945) : se suicide en 1945 en Italie.
Jährling,
Rudolf (employé
civil à Auschwitz-Birkenau, chargé
de la correspondance concernant les crématoires) : ???
Janisch,
Josef
(SS
Untesturmführer, ingénieur
diplômé,
chargé des "actions spéciales" et de la
construction de
nouveaux crématoires à Auschwitz-Birkenau) : ???
Janssen,
Adolf
(SS
Hauptsturmführer, commandant d'une section du Sonderkommando
4a) :
condamné à 11 ans de réclusion en 1968.
Jarnieu,
Pierre Chomel de
(directeur de cabinet au
Commissariat Général aux Questions Juives) : se
retire
dans sa maison du Var, refuse de venir témoigner au
procès de Xavier Vallat
auquel il affirme son affection par courrier, mort en 1979 à
l'âge de 88 ans sans avoir été
inquiété.
Jaross,
Andor
(ministre hongrois de
l'Intérieur) : exécuté en Hongrie en
1946.
Jasson,
Léon
(nationaliste breton séparatiste, adjoint de Célestin
Lainé
, auxiliaire de la
Gestapo au SD de Rennes, responsable d'innombrables actions et
atrocités contre le maquis breton, en collaboration
étroite avec la milice commandée par le corse Di
Costanzo) : arrêté à la
Libération, il est
jugé et condamné à mort.
Exécuté
à Rennes le 17 juillet 1946.
Jeckeln,
Friedrich (chef suprême
des SS et de la Police de l'Ostland) : arrêté par
les
Alliés à la fin de la guerre, jugé
à Riga
(URSS) et condamné à mort, pendu dans la
région du
ghetto le 3 février 1946.
Jentsch,
Heinz
(SS,
Auschwitz jusqu'en avril 1941, puis Gusen jusqu'en
octobre 1942, puis Herzogenbusch aux Pays-Bas) : jugé
à
Cracovie en 1948 et condamné à six ans de prison.
Jöckel,
Henrich (Chef du camp de Térezin) : condamné
à
mort par le tribunal exceptionnel de Litomerice.
Jodl
,
Alfred (OKW) : condamné à mort par le
Tribunal
militaire international et pendu en 1946.
Jolivet,
Jules
(colonel de gendarmerie, Drancy) : placé en position "sans
emploi, sa promotion de général est
annulée. La commission d'épuration l'admet
à faire valoir ses droits à la retraite.,
rayé des contrôles de l'armée. Obtient
la restitution de son grade de général en 1950.
Jordan,
Fritz
(capitaine SA, conseiller
aux affaires juives à Kaunas et premier commandant du
ghetto) :
soupçonné de prendre pour lui une trop grande
partie des
objets de valeur des Juifs du ghetto, fut envoyé sur le
front
russe où il fut tué en août 1942,
près de
Kiev.
Jothann,
Werner (SS
Obersturmführer, ingénieur en superstructures,
organise
la révision des fours crématoires
d'Auschwitz-Birkenau,
en mai 1944, pour l'arrivée des Juifs hongrois) : ???
Jost,
Heinz
(général SS,
SD, commandant de l'Einsatzgruppe A) : à Nuremberg,
condamné à la prison à
perpétuité
par un tribunal militaire américain. Peine
réduite
à dix ans de prison par la Commission de
clémence.
Condamné à une amende de 15000 marks par un
tribunal de
dénazification de Berlin-Ouest en 1959.
Jouaire,
Fernand Henri (Milice) :
fusillé à Montrouge le 14 août 1947.
Jourdan,
?
(Gestapo française) :
fusillé à Montrouge le 13 juillet 1946.
Jührs,
Robert
(SS-Unterscharführer, actif dans le programme d'euthanasie,
membre
de l'équipe de commandement du camp de Belzec jusqu'en mars
1943, puis au camp de Dorohusa, puis envoyé à
Sobibor le
5 novembre 1943 pour superviser le
démantèlement du camp, prend part à
l'exécution des derniers Juifs du camp) :
acquitté au
procès de Belzec à Munich en 1963-64. Vivrait
encore libre à Francfort-sur-le-Main.
Junge,
Gertraud (secrétaire
d’Hitler à partir de 1942 ; reste
jusqu’aux derniers jours avec
Hitler et tape ses dernières volontés) :
arrêtée et interrogée par les
Soviétiques et
les Américains en 1945 ; reprend son métier de
secrétaire et de journaliste à Munich
où elle
vivait encore en 1995.
Justin,
Eva
(infirmière
travaillant pour le Dr Robert Ritter
; doctorat
en anthropologie en 1944 suite aux « travaux » sur
les
tziganes) : de nouveau employée par Ritter en 1947 en tant
que
psychologue, puis ?
Jüttner,
Hans (chef du Bureau
central d'opérations de la SS) : se serait trouvé
en
sanatorium à Bad Tölz en 1961. Mort le 24 mai 1965
à
Bad Tölz.
K
Kaaserer,
Richard (SS und
PolizeiFührer ; activités anti-partisanes en Serbie
et
Croatie de 1943 à 1944, en Norvège de 1944
à 1945)
: se
rend aux Alliés en Norvège ; extradé
vers la
Yougoslavie ; condamné à mort
par le Tribunal de Belgrade et pendu en janvier 1947.
Kadler,
Arthur
(101ème bataillon
de la police en Pologne.)
: jugé le 15 mai 1948 mais acquitté.
Kaduk,
Oswald
(officier SS du camp-mère d'Auschwitz) : après
guerre,
travaille dans une sucrerie. En
1946, arrêté par les
Soviétiques
parce qu’un ancien prisonnier d’Auschwitz le
reconnaît, condamné
à 25 ans de prison en mars 1947,
libéré en avril
1956.
Arrêté en 1959, jugé et
condamné
à la réclusion criminelle à
perpétuité, au
cours du procès de Francfort en
1963-1965, libéré en 1989. Mort en 1997
à 91
ans.
Kainer,
Erwin
(gardien SS du camp de Treblinka) : se suicide. Dans
quelles circonstances et quand ?
Kalejs,
Konrad
(Kommando Arajs) :
naturalisé australien ; résidait à
Melbourne,
vient d'être extradé d'Australie (2001) vers la
Lettonie.
L'affaire est suivie par le Procureur Rudite Abolina . C'est la
première fois que l'Australie extrade l'un de "ses"
criminels.
Kallmeyer,
Helmut (Chancellerie du
Führer) : Oberregierungsrat, Statistisches Landesamt de Kiel,
dans
la FAO à Cuba.
Kaltenbrunner
, Ernst (RSHA) : condamné à mort par
le Tribunal
militaire international et pendu en 1946.
Kaminski,
Bronislav, (ingénieur russe, anti-communiste fanatique,
crée une
milice qui atteindra 20 000 hommes, fait régner
la terreur dans une lutte acharnée avec les
partisans, ses crimes sont comparables à ceux de la brigade Dirlewanger ) :
Début 1944,
Himmler décide d'intégrer Kaminski et ses hommes
dans la
Waffen SS. Par la suite, les atrocités et les
brutalités
vont atteindre un tel degré, que les
généraux Jodl
et Guderian
vont protester eux-mêmes auprès d'Hitler. Tenu
pour
responsable des actes commis par ses hommes, Kaminski est
arrêté à Lodz et traduit
devant une cour martiale. Condamné à mort,
il est aussitôt fusillé.
Kammler,
Heinz
(SS,
WVHA, contrôle la construction des crématoires et
des
chambres à gaz d'Auschwitz) : porté disparu,
serait
mort en mai 1945.
Kappler,
Herbert (Police de
sécurité à Rome) : condamné
à la
prison à perpétuité par un tribunal
italien en
1948. S'évade de l'hôpital militaire de
Rome en
1977. Mort en Allemagne de l'ouest en 1978.
Kasche,
Siegfried (ministre en Croatie)
: exécuté en Yougoslavie en 1947.
Katzmann,
Fritz (chef des SS et de la
Police de Galicie, responsable de l'exécution de centaine de
milliers de Juifs) : se cache et n'est pas découvert, mort
à Darmstadt en 1957.
Kaufman,
Karl
(Gauleiter d’Hambourg) :
condamné à 18 ans de prison en 1948 par un
tribunal
anglais ; libéré pour raisons de santé
;
condamné une deuxième fois puis
relâché ;
mort en 1969.
Kehrl,
Hans
(ministère de
l'Économie et ministère de l'Armement) :
condamné
à quinze ans de prison par un tribunal militaire
américain. Peine réduite par la
Commission de
clémence au temps déjà accompli en
1951. Mort
en 1984.
Kegel,
Max :
erreur d'orthographe de
la Commission d'enquête extraordinaire
polono-soviétique. Voir Koegel
Keitel ,
Wilhelm (OKW): condamné à mort par le
Tribunal
militaire international et pendu en 1946.
Kelm, Ewald
(un des responsables des crématoires
d'Auschwitz-Birkenau) :
n'a jamais été jugé.
Keppler,
Wilhelm (industriel,
ministère des Affaires étrangères) :
condamné à dix ans de prison par un tribunal
militaire
américain. Peine réduite en 1951 par la
Commission
de clémence au temps déjà accompli ;
mort en
1960.
Kesselring,
Albert (commandant en chef
du Sud) : condamné à mort par un tribunal
britannique à Venise. Peine commuée
à la
prison à
perpétuité et réduite ensuite
à vingt et un
ans.
Libéré en 1952. De 1952 à 1960,
militant
d'organisations de vétérans à
caractère
nationaliste. Publie ses mémoires. Mort le 16 juillet 1960
à Bad Nauheim.
Kick,
?
(commandant du camp de Dachau)
: condamné à mort le 15 novembre 1945 par un
tribunal
militaire américain et exécuté.
Kiefer, Hans
(SS Sturmbannführer,
adjoint au chef du bureau IV de la Sipo-SD en France. Chargé
du
"Funkspiel" (jeu radio), a joué un rôle
considérable dans le
détournement des agents alliés) :
arrêté,
jugé, on lui fait porter la responsabilité de
l'exécution de plusieurs aviateurs en
1944. A été pendu.
Kiefer,
Max
(WVHA) : condamné
à la prison à perpétuité
par un tribunal
militaire américain. Peine réduite par
le tribunal
à vingt ans, et de nouveau réduite en 1951 par la
Commission de clémence au temps déjà
accompli.
Kietz,
Hans
(Commandant de la Gestapo
de Kharkov) : condamné à mort en
1943 et pendu par les Soviétiques après le
procès
de Kharkov, organisé rapidement, en deux jours,
après la
libération de la ville. Le procès fut
filmé
et les images diffusées largement.
Killian,
Joseph (SS, Gestapo, surnommé le
"bourreau de Montauban", reconnu responsable personnellement de
l'exécution d'au moins 257 personnes, pour la plupart, des
résistants et des Juifs, sous les ordres de Felix Stotz, a participé aussi à l’assassinat de plusieurs Résistants dans le département du Tarn-et-Garonne : quatre sont pendus le 24 juillet 1944 devant la
préfecture de Montauban et deux autres suppliciés et jetés dans
une fosse à Montech alors qu’ils étaient certainement encore en vie et
recouverts aussitôt de terre, le 26
juillet 1944) : ??? Tout
renseignement m'intéresse.
Killinger,
Manfred
von (ministre en Roumanie) : se suicide à
Bucarest en 1944.
Kirdorf,
Emil
(industriel allemand de
la Ruhr, soutien de hitler dès 1927, adhérent du
parti
nazi en 1934) : mort de vieillesse le 13 juillet 1938.
Kirschneck,
Hans (SS
Obersturmführer, ingénieur
diplômé,
chargé des "actions spéciales" et de
l'édification
de nouveaux crématoires avec Janish, à
Auschwitz-Birkenau)
: ???
Kitt,
Bruno
("médecin" SS, Neuengamme, Auschwitz) : condamné
à mort par un tribunal
britannique et exécuté. N'a pas
été jugé pour ses activités
à Auschwitz.
Kittel,
Bruno
(officier SS, responsable de l'"action
des enfants" dans le ghetto de Kaunas, participe à la
liquidation des ghettos de Varsovie, Vilnius et Kaunas) : disparu sans
laisser de traces en 1945, présumé mort.
Klehr, Jozef
(Auschwitz ; participe
massivement aux injections de phénol sur les
enfants,
Czesław
Glowaki, témoin au procès de Francfort :
«
Pour lui, tuer
était une jouissance ») : en janvier 45, lors
de la marche
d’évacuation, mène un groupe
de
déportés à Groß
Rosen, part ensuite au front en Tchécoslovaquie,
arrêté par
les Américains en mai 1945 puis libéré
en
mars1948, travaille alors de
nouveau comme ébéniste.
Arrêté
en septembre 1960,
condamné lors du Procès de Francfort en 1963-65
à
la prison
à
perpétuité, libéré
en 1988.
Mort peu après le 23 août 1988
à 84 ans.
Klein,
Fritz
(médecin de camp
à Auschwitz) : condamné à mort par un
tribunal
britannique et exécuté en 1945.
Kleist, ? von
(Standertenfüher SS
Amt Ribbentrop) : agitateur néo nazi après la
guerre.
Kleist,
Paul
Ewald von
(Feld-maréchal, groupe Panzer
1, Groupe d'armées Sud) : capturé par les forces
alliées en 1945, condamné pour crimes de guerre
en
Yougoslavie à 15 ans de prison, Libéré
puis
extradé de Yougoslavie et remis
à l'URSS en 1949. Mort à Vladimir, URSS, en 1954.
Klemm, Bruno
(Reichsbahn) : aurait
été arrêté à
Berlin par les
autorités soviétiques et
transféré en
1945. Disparu. Déclaré mort
en 1952.
Klemm,
Herbert
(ministère de la
justice) : condamné à la prison à
perpétuité par un tribunal militaire
américain. Peine réduite à
vingt ans par la
Commission de clémence.
Klettner,
Martin (ingénieur de
la Topf qui fournit les fours crématoires des camps) :
ingénieur de la Nagema à Dresde en 1947, passe
à
l'Ouest et rejoint son ancien patron, Ernst-Wolfgang
Topf à Wiesbaden, dépose un nouveau
brevet de four
d'incinération en 1950, mort dans les années 1970.
Klier, Johann
(SS-Unterscharfürer,
Sobibor) : acquitté
en
1950 à Berlin car il
aurait
secrètement aidé des Juifs.
Klingelhöfer,
Waldemar (SS, SD,
Einsatzgruppen B où il commande le Sonderkommando 7b) :
à
Nuremberg, condamné à mort par un tribunal
militaire
américain. Peine commuée en prison
à
perpétuité par la Commission de
clémence.
Libéré en 1956.
Klingenfuss,
Karl Otto
(ministère des Affaires étrangères) :
recherché en zone américaine mais non
extradé de
Constance en 1949. En Argentine à dater de
1950.
Témoin au procès Rademacher à Bamberg
en 1968.
Klopfer,
Gerhard (SS-Oberführer,
Chancellerie du parti, participant à
la Conférence de Wannsee du 20 janvier 1942) : serait en
liberté, 1960.
Kloppmann,
Otto
(SS, gardien du camp de
Maïdanek à partir de février 1942, puis chef du département politique, de janvier
1943 jusqu'à
la dissolution du camp de concentration, le 21 Juillet 1944, organise des massacres de
déportés conjointement avec Anton
Thumann et le commandant du camp, Martin Gottfried ; ensuite
chef du
département politique à Dachau jusqu'à
la libération du camp, le 29 avril 1945)
: identifié comme
responsable par la Commission d'enquête extraordinaire
polono-soviétique, interné
et condamné en février1949 àdeux
ans etdemi de prison en raison de l'appartenance
à une organisationcriminelle.
En 1950, le
tribunal régional d'Oldenburg se penche sur les crimes
commis
à Dachau, mais l'application de la loi d'amnistie du 31 décembre
1949 lui permet d'échapper à un jugement.
Retourne
à la vie active et intègre la police de Nordenham, comme
sergent, en 1954. Demeure dans ce poste jusqu'à sa retraite
en
1962. D'autres enquêtes ont lieu en 1971, 1976 et 1981, sans
aboutir.
Kluge,
Günther
von (maréchal, commandant du Groupe
d'armées Centre) : se suicide en 1944.
Knab, Werner
(SS Obersturmführer,
chef du KDS de Lyon de 1943 à août 1944) :
condamné
à mort par contumace en 1954 par le tribunal militaire de
Lyon.
Disparu, jamais retrouvé, on suppose toutefois, et selon
certains témoignages, qu'il aurait été
tué
en mars 1945, lors d'un mitraillage par l'aviation
américaine de
l'autoroute Berlin-Munich.
Knipping, Max
(un des chefs de la
Milice) : fusillé le 18 juin 1947 au Fort de Montrouge.
Knochen,
Helmut
(commandant de la Police de sécurité en France,
adjoint
de Lischka ) :
arrêté avec Oberg
et Hagen par les
militaires anti-hitlériens, échappe de peu
à une
exécution le 20 juillet 1944. Condamné
à mort
à Paris en 1954. Peine commuée en
1958.
Relâché en 1962 après une
grâce du
Président de la République.
Représentant en
assurances à Offenbach, Main.
Koch, Erich
(Reichskommissar d'Ukraine)
: capturé par les Britanniques en 1949.
Extradé et
remis à la Pologne en 1950. Jugé en
1958 et
condamné à mort en 1959.
Exécution
définitivement ajournée en raison d'une maladie
prolongée. Peine commuée en prison à
perpétuité ; mort en prison en 1986.
Koch, Karl
(SS, commandant du camp de
Sachsenhausen de 1936 à 1937, puis de Buchenwald) :
Né le
2 août 1897, il est
SS-Standartenführer, membre du NSDAP (n°475586) et des
SS
(n° 14830). Il fut en 1935 chef de la garnison de gardes au KL
Esterwegen, commandant du KL Columbia-Haus à Berlin, et en
1936,
il fut nommé commandant du camp d'Esterwegen. Le 1er
août
1937, il prit, déjà en
grade de colonel (SS-Standartenführer) la direction du KL
Buchenwald dont il fut commandant jusqu'en décembre 1941.
Comme
il fit un grand nombre d'abus financiers et fit
régner au camp une terreur inhumaine - même
d'après
l'opinion des SS - il fut rappelé de son poste de
commandant. Arrêté vers la fin de 1941, il fut,
grâce à l'intervention d'Himmler, mis en
liberté et
nommé commandant du
KL Lublin (Majdanek), d'où en août 1943, on le
transféra aux gardes de la poste. En décembre
1943, il
fut de nouveau arrêté et condamné
à mort par
le tribunal SS. On l'exécuta au début 1945.
Koch,
Ilse,
(épouse de Karl,
collectionnait entre autre les tatouages des prisonniers, les lambeaux
de peau servaient ensuite à faire des abat-jour et autre
objet
d'ornementation, surnommée "La chienne de Buchenwald" par
les
déportés) : fut dénoncée
par des SS
eux-mêmes. Acquittée par le
tribunal SS qui, en revanche condamna son mari à mort, elle
fut
condamnée à la détention
perpétuelle par le
tribunal militaire. Peine
commuée en 4 ans de prison. Condamnée
à nouveau
à perpétuité par un tribunal allemand
le 15
janvier 1951, elle s'est suicidée dans sa cellule en 1967.
Koch, Wilhelm
(contremaître de
l'entreprise Topf, monte les fours crématoires et
d'Auschwitz-Birkenau où il séjourne
près de neuf
mois) : aurait regagné Erfurt après son
séjour
à Auschwitz, puis ???
Koegel,
Max (SS,
premier commandant du
camp de Ravensbrück de 1939 à
1942, puis commandant de Lublin-Maïdanek en septembre 1942,
puis
commandant de Flossenbürg d'avril 1943 à avril
1945) :
arrêté en 1946,
se
suicide par pendaison la
même
année.
Kohl, Otto
(ETRA Ouest) : vit à Munich en 1958.
Koppe, Wilhelm
(chef suprême des
SS et de la Police du Wartheland et du Gouvernement
général) : aurait été
arrêté
à Bonn en 1961. Libéré sous
caution en
1962. Mis en accusation à Bonn en 1964.
Procès ajourné pour raisons de santé.
Mort le 2
juillet 1975
à Bonn.
Körner,
Paul (Bureau du plan de
quatre ans) : condamné à quinze ans de prison par
un
tribunal militaire américain. Peine
réduite en 1951
par la Commission de clémence au temps
déjà
accompli. Bénéficie d'une retraite.
Korreng,
August (chef de la police de
Düsseldorf) : se suicide
le 7 juin 1945
Korschan,
Heinrich Leo (Krupp
Markstädt) : condamné à six ans de
prison par un
tribunal militaire américain. Peine
réduite en 1951
par la Commission de clémence au temps
déjà
accompli.
Koslowski,
Willy (chef des gardiens
allemands du ghetto de Kaunas) : ???.
Kostial, ?
(SS, gardien du camp de
Maïdanek) : identifié comme
responsable par la Commission d'enquête extraordinaire
polono-soviétique, ??? Toute
personne ayant le
renseignement sur son sort peut
m'en avertir.
Kraemer, Fritz
(Generalmajor der
Waffen-SS) : condamné par le tribunal
américain de
Dachau le 16 juillet 1946 à 10 ans de prison pour sa
complicité dans le massacre de Malmédy lors de
l’offensive des Ardennes ; mort en 1959.
Kramer ou Krammer, Josef
(garde du camp de
Dachau,
puis commandant du Struthof
Natzweiler, puis d'Auschwitz II et commandant de
Bergen-Belsen) : condamné à mort par un tribunal
britannique et pendu à la prison de Hameln, le 13
décembre
1945.
Krauch,
Carl
(plénipotentiaire
général de l'industrie chimique,
président du
Conseil d'administration d'IG FARBEN de 1940 à 1945) :
condamné à six ans de prison par un tribunal
militaire
américain en 1948, libéré en 1950. En
1955, membre
du Conseil d'administration d'Huels GmbH. A
déclaré lors
du procès d’Auschwitz à Francfort en
1956 : « ceux
que l’on appelle les prisonniers politiques
étaient
généralement des éléments
antisociaux
» (décrivant les prisonniers d'Auschwitz-Monowitz)
Meurt
en 1968..
Krauss,
Franz Xaver
(officier responsable de l'information, Auschwitz) :
condamné
par le Tribunal National Suême de Cracovie en 1947.
(à mort ???)
Krebs,
Friedrich
(Oberbürgermeister de Francfort) : élu au conseil
municipal
sur la liste du Parti allemand en 1952.
Krebsbach,
Eduard (SS, Standortarzt
à Mauthausen de 1941 à 1943, puis commandant du
camp de
Kaiserwald près de Riga) : capturé en 1945 ;
dépose en 1946 dans le procès de Mauthausen ;
condamné à mort par un Tribunal
américain à
Dachau le 5 mai 1946 ; exécuté à
Landsberg le 28
mai 1947.
Kremer,
Johannes Paul (médecin
SS, Obersturmführer, hôpitaux SS de Dachau et de
Prague,
à Auschwitz du 8 août au
18 novembre 1942, y signe le certificat de décès
de mon grand-père Aron
Natanson ) :
interné par les troupes anglaises, ses activités
à
Auschwitz sont découvertes et son journal saisi ;
livré
à la Pologne à la fin de 1946 ;
condamné à mort à Cracovie en
décembre 1947
; peine commuée en réclusion à
perpétuité en 1948. Libéré
en janvier 1958
pour "bonne conduite" et en raison de son âge (74 ans). En
août 1958, interné temporairement à
Münster,
Westphalie. En 1960, condamné à 10 ans de
détention , par le Tribunal de Münster, mais quitte
le
tribunal libre, sa peine étant
considérée comme
purgée au cours de sa détention en Pologne..
Kretschmer,
Karl (police, chef
administratif d'une section du Sonderkommando 4a de
septembre à novembre 1942, à Koursk, puis adjoint
dans la police à Shitomir, puis à
Stuhlweissenburg, en
Hongrie) : après 1945, demande sa
réintégration
dans la police, qui est refusée..
Kritzinger,
Friedrich Wilhelm
(Chancellerie du Reich, participant à la
Conférence de
Wannsee du 20 janvier 1942)
: mort en liberté
après une
grave maladie.
Kroeger,
Erhard ( RSHA ; Einsatzgruppe
C en 1941) : condamné par un tribunal ouest-allemand en 1969
à 3 ans de prison.
Krosigk,
Schwerin von (ministère
des Finances) : condamné à dix ans de prison par
un
tribunal militaire allemand. Peine réduite en 1951
par la
Commission de clémence au temps déjà
accompli.
Krüger,
Friedrich (chef
suprême des SS et de la Police dans le Gouvernement
général): serait mort au combat en mai 1945 ou se
serait
suicidé en Autriche ?
Krukenberg, Gustav
(Oberführer dans la Waffen SS, chef d'état-major du
Ve
corps SS de montagne. En septembre 1944, Brigadeführer, et le
10
novembre 1944, inspecteur des unités françaises
de la
Waffen SS) : Fait prisonnier par les Russes à Berlin,
condamné à 25 ans de prison par un tribunal
soviétique. Libéré en 1958. Vivait
encore
tranquillement à Bonn en 1973.
Krull, Karl (SS Oberscharführer, Gestapo de Lyon) : jugé in abstentia lors du procès de Lyon en
novembre 1954, condamné à mort par contumace.
Krumey,
Hermann Alois (Einsatzkommando
Eichmann): déclaré criminel de moindre importance
par un
tribunal de dénazification en 1948.
Arrêté de
nouveau à Waldeck près de Francfort, en avril
1957,
l'Autriche l'accusant d'extorsion contre les Juifs hongrois.
Libéré sans caution.
Activités politiques de
droite et propriétaire d'un drugstore en novembre
1957.
Aurait été de nouveau arrêté
en avril
1958. Condamné à cinq ans de prison en
1965.
Krupp,
Alfried
(industriel) :
condamné à douze ans de prison et à la
privation
de ses biens par un tribunal militaire américain.
Peine
réduite par la Commission de clémence au temps
déjà accompli et restitution des biens.
Kube, Wilhelm
(Generalkommissar de
Biélorussie) : est mort le 22
septembre 1943, assassiné, par l'explosion d'une bombe
placée par un domestique, J-G. Mazanik, partisan
soviétique infiltré.
Kubiliunas,
Petras
(Lituanien, président du Conseil
Général, prend
part à l'organisation de la déportation et du
massacre
des Juifs lituaniens) : arrêté en 1945 en
Allemagne
et condamné.
Küchler,
Georg von (commandant de
la 8e armée et commandant du Groupe d'armées
Nord) :
condamné à vingt ans de prison par un tribunal
militaire
américain. Peine réduite à
douze ans par la
Commission de clémence en raison du grand âge de
l'accusé. Libéré en 1953, mort en 1968.
Kügler,
Wolfgang (policier, SS
Untersturmführer, commandant d'une section de l'Einsatzgruppe
2)
: se suicide dans sa cellule le 2 décembre 1959, peu avant
son
procès.
Kuiper,
Maarten (policier néerlandais collaborateur,
informé par
Tonny Ahlers de la cachette d'Anne Frank, il y guide la Gestapo)
: fusillé à la Libération.
Künstler,
Karl (commandant du camp
de Flossenbürg de 1939 à 1942) :
révoqué en
1942 pour débauche et alccolisme, reversé comme
officier
d'intendance au sein de la 7eme division SS, mort sur le front en avril
1945.
Kuntze, Walter
(commandant en chef du
Sud-Est) : condamné à la prison à
perpétuité par un tribunal militaire
américain.
Kusnmierz, Hermann (SS Sturmscharführer, Gestapo de Lyon) : jugé in abstentia lors du procès de Lyon en
novembre 1954, acquitté.
Kutschera,
Franz (chef de la police et
des SS de Warschau et de Mogilew) : tué par des membres de
la
résistance polonaise, le 1er février 1944.
Kutschmann,
Walter (responsable de la
gestapo en France puis en Espagne) : réfugié en
Argentine
; meurt en 1986 en prison avant d’être
extradé vers
l’Allemagne.
Küttner,
Kurt (gardien SS de Treblinka) : tué par les
déportés.
Kvaternik,
Eugen (ministre croate de
l'intérieur) : signalé en Argentine en 1950,
serait mort en 1962 dans un accident de voiture.
Kvaternik,
Slavko (ministre croate de
la Défense) : exécuté en Yougoslavie
en 1946.
L
Lachmann,
Erich (Oberwachmeister de la
police de Silésie, chef allemand des auxilliaires ukrainiens
du
camp de Sobibor jusqu'à l'automne 1942, puis
transféré à Treblinka)
: déserte sur le chemin de Treblinka avec l'aide d'une
Polonaise, arrêté alors qu'il errait dans les rues
de
Varsovie, condamné par un tribunal SS à six ans
de
prison, envoyé à Dachau comme prisonnier.
Arrêté après la guerre puis
libéré
après le procès de Hagen en 1966.
Lachmann,
Gerhard
(Gestapo d'Auschwitz) : n'a jamais été
jugé.
Laers,
? von
(Secretaire du
Reichspropagande Ministerium) : disparu en 1945 et retrouvé
au Caire.
Lafay,
Bernard
(médecin,
français, secrétaire adjoint de la
Fédération
des médecins du front qui vote le numerus clausus des
médecins
juifs, à la tête du Conseil de l'Ordre des
médecins
de la Seine sous l'occupation) : participe aux combats de la
libération
de Paris, selon le général de Gaulle "restera un
exemple
du médecin français dans la
Résistance",
conseiller municipal de Paris en avril 1945, sénateur en
1946,
député en 1951, secrétaire d'Etat
chargé de
la fonction publique dans le cabinet d'Edgar Faure de janvier
à
mars 1952, puis aux
Affaires économiques en juin 1953, mort en 1975.
Lafont,
Henri
(avec son adjoint Bonny ,
chef de la bande de la
Gestapo française installée au 93 de la rue
Lauriston) :
se cache avec Bonny dans une ferme de Bazoches-sur-le-Betz,
à la
Libération. Ce refuge est
révélé par Joseph
Joanovici. Arrêtés, sont condamnés
à mort en
décembre 1944 et fusillés à Montrouge
le 27
décembre 1944.
Lagardelle,
Hubert (ministre du travail
de Pétain, démissionne en janvier 1944, devient
rédacteur en chef du journal collaborateur La
France
Socialiste ) : condamné aux travaux
forcés à
perpétuité le 18 juillet 1946, mort en1958
Lages,
Willy
(Police de
sécurité et SD d'Amsterdam) : condamné
à
mort en Hollande en 1949. Peine commuée
à la prison
à perpétuité en 1952.
Lagrou,
René
(fondateur des SS flamands) : tué
en 1942 sur le front de l'Est.
Lainé,
Célestin (chef du parti nationaliste breton, fonde en
décembre 1943 la formation Perrot, "première
armée
bretonne" qui devient un terrible auxiliaire du SD) :
Réussit
à s'enfuir à la fin de la guerre,
condamné
à mort par contumace. Longtemps recherché, vit en
Irlande
jusqu'à sa mort .
Lambert ,
Erwin
(SS-unterscharführer, arrivé à Sobibor
à la
fin
de septembre 1942, participe à l'installation
des chambres à gaz) : condamné à trois
ans de
prison lors du procès de Sobibor, à Hagen en
1966.
Lambert ,
Hermann (Treblinka) :
condamné à quatre ans de prison en 1965.
Lammerding, Heinz
(SS-Gruppenführer. Il entre dans les SS-Totenkopf en 1934,
sert
dans la division Totenkopf jusqu'en 1943 et devient chef de la
tristement célèbre division "Das Reich". Chef
d'état major de Himmler de fin 1944
à mars
1945) : condamné
à mort par contumace par un tribunal de Bordeaux pour les
pendaisons de Tulle, le 9 juin 1944, et le massacre
d'Oradour-sur-Glane, le 10 juin, il se cache à Wiesbaden
sous le nom de
Braune, puis
s'établit sous son vrai nom à Düsseldorf
comme
entrepreneur. Il meurt le 13 janvier 1971 à
Bad-Tölz, en
Bavière, sans jamais avoir été
extradé vers
la France, qui l'avait réclamé vainement pendant
des
années...
Lammers,
Hans
Heinrich (Chancellerie du
Reich) : condamné à vingt ans de prison par un
tribunal
militaire américain. Peine réduite
à dix ans
par la Commission de clémence.
Libéré en
1952.
Lampaert,
Adolf (SS
belge, camp du fort de Breendonk) : condamné
à mort lors du procès de Malines,
exécuté
à Malines le 12 avril 1947.
Landau,
Felix
(Gestapo de Radom, puis
engagé dans un Einstzgruppe en juillet 1941, responsable des
équipes de travailleurs juifs) : en 1946, un ancien
"travailleur
juif" le reconnaît à Linz,
arrêté alors par
les Américains. En 1947, s'évade du camp
d'internement de
Glasenbach. Vit jusqu'en 1958 sous le nom de Rudolf Jaschke, vend des
réfrigérateurs. Condamné à
la
réclusion criminelle à
perpétuité
par le
tribunal de Stuttgart en 1963.
Landfried,
Friedrich (ministère
de l'Économie) : relâché de
détention
préventive en raison de son état
mental.
Pensionné. Mort en 1953.
Lang,
?
(Commissaire de police, dirige
la 3ème
section
des Renseignements
Généraux
responsable de rafles durant l'occupation à Paris) : ???
Toute personne ayant le renseignement sur son
sort peut
m'en avertir.
Lange,
Herbert
(SS-Sturmbannführer, en 1940 dirige un commando
spécial chargé
d'assassiner les malades mentaux,
puis commandant du camp d'extermination de Chelmno qui s'appela
d'ailleurs "Sonderkommando Lange" après avoir
été
nommé "Sonderkommando Kulmhof") : tué
le 20 avril 1945, à Berlin.
Lange,
Rudolf
(SS-Sturmbannführer,
Einsatzkommando 2, Latvia, participant
à la
Conférence de
Wannsee du 20 janvier 1942) : aurait été
tué dans
la bataille de Poznan, en 1945.
Lantheaume,
?
(Commissaire de police,
dirige la 3ème section des Renseignements
Généraux
responsable de rafles durant l'occupation à Paris) : ???
Toute personne ayant le renseignement sur son
sort peut
m'en avertir.
Lanz,
Hubert
(22e corps, Grèce
et Hongrie) : condamné à douze ans de prison par
un
tribunal militaire américain, mais pas pour actes contre les
Juifs. Peine réduite en 1951 par la Commission de
clémence au temps déjà
accompli.
Lariviere,
Hans
(filiale d'Auschwitz des Entreprises Allemandes d'Alimentation) :
jugé
aux Pays-Bas et condamné à mort.
La
Rozière (de),
Frédéric
(cadre important du service des
administrateurs provisoires [SCAP] au
Commissariat Général aux Questions Juives, puis
directeur de cabinet de Pierre Pucheu
au Ministère de l'Intérieur) : part en
Amérique
Latine à la Libération. En 1972, vit à
Mexico
où il travaille dans le domaine bancaire.
Larroquette,
?
(gendarme, camp de Drancy) : condamné à la
dégradation nationale pour 5 ans, mais en est
immédiatement relevé parce qu'il aurait rejoint
les FFI en août 1944. Reprend sa
carrière.
Lasch,
Karl
(Gouverneur de Galicie, de
Radom) : arrêté en janvier 1942 par les SS pour
corruption, jugé et exécuté le 3 juin
1942.
Laube,
Horst
(Sipo-SD en France,
chargé des exécutions d'otages, puis directeur au
Ministère de l'Intérieur à Berlin) :
devenu
après 1945, président du tribunal des Affaires
sociales
du Land de Bade-Wurtemberg, à Stuttgart, habitait Reutlingen
à la fin des années 70.
Laurent,
?
(second commandant du camp
de Drancy d'octobre 1941 au printemps 1942) : acquitté,
reprend sa carrière dans la gendarmerie.
Lauterbacher,
Hartmann (Gauleiter
d’Hanovre) : s’échappe d’un
camp de prisonnier le 5
février 1948 pour l’Italie ;
arrêté par les
Italiens en 1950 et extradé vers l’Allemagne ;
s’échappe
de nouveau et se réfugie en Argentine ; revenu en Allemagne
;
mort en 1988 en Allemagne.
Laval,
Pierre
(Premier ministre
français, livre les Juifs de zone non-occupée,
fait
participer sa police aux rafles et à la garde des camps
français) : jugé et fusillé
à Fresnes le 15
octobre 1945.
Laville,
?
(inspecteur de la police
française, 5ème section des Renseignements
Généraux, organisateur
d'une équipe de voie publique pour traquer les Juifs dans
Paris)
: arrêté avec Santoni.
Révoqué sans pension, le 6 avril 1945.
Jugé le 25
janvier 1946 et condamné à mort. Le jugement est
cassé en mai 1946 et il est rejugé. Il
bénéficie de "circontances
atténuantes"
d'après le Commissaire du gouvernement. Laville, agressif au
1er
procès, exprime des remords au second.Il est
condmné aux
travaux forcés à perpétuité
le 10 mai
1946.
Lécussan,
Joseph (directeur aux
questions juives à Toulouse, en rapports très
étroits avec le SD, puis chef régional de la
milice de
Lyon, où il assassinera de ses propres mains Victor Basch,
président de la ligue des droits de l'homme. Se nomme
préfet du Cher en juin 1944) :
Arrêté,
jugé sommairement, fusillé à Lyon le
25 septembre
1946.
Ledanseurs ,
Georges (Milice) :
fusillé à Montrouge le 10 avril 1945.
Leeb,
Wilhelm
von (commandant du Groupe
d'armées Nord) : condamné à trois ans
de prison
par un tribunal militaire américain, mais pas pour actions
antijuives. Mort en 1956.
Lefebvre,
?
(commissaire divisionnaire
de la police française, dirige la police judiciaire
à
Paris durant l'occupation, présent aux
côtés de la
Gestapo à l'inauguration du camp de Drancy en 1941) : ???
Toute personne ayant le renseignement sur son
sort peut
m'en avertir.
Leguay, Jean
(délégué de la Police de Vichy en zone
occupée) : président de la Warner Lambert, Inc.,
de
Londres, président des Laboratoires Substantia de Paris. Le
bras
droit de Bousquet a
été
inculpé en 1979. Il lui était reproché
son
implication dans l’organisation de la Rafle du Vel
d’Hiv le 16 et 17
juillet 1942 à Paris. Mais il est mort le 3 juillet 1989,
avant
d'avoir été jugé..
Leibbrandt,
Georg (ministère de
l'Est, participant à la Conférence de Wannsee du
20
janvier 1942) : poursuites devant un tribunal allemand de Nuremberg
interrompues en 1950.
Leitgelb,
Josef (sergent SS) :
assassine le 23 mars 1945 le nouveau maire d’Aix La Chapelle
en pleine
zone d’occupation allemande) puis ???
Leist,
Ludwig
(commandant allemand
civil de la ville de Varsovie) : condamné
en Pologne à huit ans de prison en 1947.
Lelenko
,
Pavel (garde SS ukrainien du camp de Treblinka) :
exécuté par les Soviétiques.
Lenoir,
Julien
(responsable du groupe Collaboration, organisateur d'un service de
renseignement au service des nazis en Normandie qui deviendra la "bande
à Hervé" du nom de Raoul Hervé qui en
sera le chef) : ??? Toute
personne ayant le renseignement sur son
sort peut
m'en avertir.
Lenz,
Fritz
(ancien
directeur d’un Institut d’Eugénisme
à Berlin ; recommandait la stérilisation du
«
10% inférieur de la population allemande ») :
jamais
inquiété ; professeur de
génétique humaine
à l’Université de Göttingen en
1946.
Lenz,
?
(sergent SS
; massacre d’Oradour-sur-Glane) :
condamné à mort par le Tribunal militaire de
Bordeaux en
1953 ; gracié ; libéré en 1958.
Leprich,
Yohann (jeune gardien du camp
de
concentration de Mauthausen en 1943-1944) : Capturé
en 1945 par les Américains, il avait réussi
à
entrer
aux Etats Unis en se faisant passer pour un Hongrois. Entré
illégalement
au Canada en 199. Arrêté en 2003 près
de
Detroit.
Le
Renard,
Alfred (chef du service du courrier et des archives du Commissariat
Général aux Questions Juives) : n'est pas
inquiété à la Libération.
Leriche, René
(médecin français, premier président
de l'Ordre
National des Médecins, aida à la mise en place du
numerus clausus des médecins juifs) : après la
guerre
n'a pas été inquiété, dit
avoir aidé
des Juifs et posséder des lettres de remerciements,
président de l'Académie de chirurgie en 1954,
mort fin
1955 ou début 1956 (?).
Leroux,
Noël, agissant parfois sous le nom de Louis
Pigache,
avec d'autres membres de sa famille Charles, Eugène et Georges
(collaborateur français, en Haute-Normandie, sous les ordres de
l'inspecteur Louis Alie, chef des brigades "antiterroristes", ses victimes sont
des résistants, des maquisards du maquis Surcouf, des aviateurs alliés
et des réfractaires au STO.) : arrêté et jugé à
l'automne 1944 pour intelligence avec l'ennemi. Lors du procès, Eugène,
Charles et Noël sont condamnés à mort et fusillés le 19 décembre 1944.
Letz,
?
(universitaire de l'Université allemande de Strasbourg,
participa aux expériences méedicales
menées aux
camps de Natzeweiler et Schirmeck) : ???
Leu,
Alfred
("médecin" ayant pratiqué l'euthanasie dans le
cadre du
programme T4 sur des adultes et des enfants de l'hôpital
psychiatrique de Sachsenberg) : acquitté par la Cour
d'assises
de Cologne, le 24 octobre 1951 ; le parquet fait appel et il fut
jugé à nouveau, mais cette fois pour "homicide
involontaire" et "complicté de meurtre".
Le Vigan, Robert
Coquillaud dit
(Acteur de cinéma, dénonciateur
forcené des
milieux artistiques auprès de la Gestapo) : A la
Libération, fut condamné à dix ans de
travaux
forcés et à l'indignité nationale
à vie
(1946), puis ce furent la liberté conditionnelle et l'exil
misérable, en Argentine où il mourut
en 1972.
Levillain,
Maurice (dirigeant du RNP de
Déat) : arrêté en
septembre 1944, son procès devant le Haute Cour
en avril 1947 est reporté après la
découverte de
documents le faisant apparaître comme un agent
des services secrets nazis. Libéré au
milieu des années cinquante, meurt en 1974.
Lewin,
Sally
(SS belge, camp du fort de
Breendonk) : condamné à mort lors du
procès de
Malines, exécuté à Malines le 12 avril
1947.
Lewinsky,
J.
(commandant du peloton
d'exécution du camp de Térézin) :
condamné
à mort par le tribunal exceptionnel de Litomerice.
Ley,
Robert
(Ministre du Front du
travail) : se suicide en 1945.
Liebehenschel,
Arthur (WVHA, puis commandant d'Auschwitz de novembre 1943 à
mai
1944, puis à Maïdanek) : condamné
à mort en
Pologne et exécuté en 1948.
Libodenko,
?
(gardien SS du camp de Treblinka) : exécuté par
les Soviétiques.
Lindow,
Kurt
(RSHA)
: arrêté par les autorités allemandes
en 1950, mais
ne semble pas avoir été jugé.
Lipschis, Hans (gardien d'Auschwitz) :
interpellé en mai 2013, à l'âge de 93 ans. Prétend n'avoir été que
cuisinier. Serge Klarsfeld, président de l'association des Fils et
filles des déportés juifs de France, se dit "partagé" après l'annonce
de son arrestation : "Je suis partagé, a-t-il déclaré, entre ma
conception de la justice et la nécessité de poursuivre les criminels de
guerre jusqu'à leur dernier souffle". En attente de décision judiciaire.
Lischka, Kurt
(directeur de la Reichszentrale pour l'émigration des Juifs
en
1939 ; puis dans la Police de sécurité en France)
:
condamné par contumace à la prison à
perpétuité en France en 1950.
Fondé de
pouvoir (Prokurist) de la société
Krücken de
Cologne. Retrouvé et dénpncé par Serge
et Beate
Klarsfeld dans les années 70. Serge et Beate Klarsfeld
tentent
de l'enlever et sont condamnés par des tribunaux allemands.
De
jeunes juifs viennent briser par deux fois les vitres de la
façade de son bureau et
sont jugés par des tribunaux allemands en 1975 et 1976.
Condamné à dix ans de prison par le tribunal de
Cologne
en 1980.
Liski,
? (chef
des camps de prisonniers
de guerre de Pologne,
responsable de l'extermination à Maïdanek) :
identifié comme
responsable par la Commmission d'enquête extraordinaire
polono-soviétique, ??? Toute
personne ayant le
renseignement sur son sort peut
m'en avertir.
List,
Wilhelm
(commandant de la
Wehrmacht, Sud-Est) : condamné à la prison
à
perpétuité par un tribunal militaire
américain. Liberté conditionnelle pour
raisons de
santé en 1951. Mort en 1969.
Löhr,
Alexander (Groupe
d'armées E, Sud-Est) : exécuté en
Yougoslavie en
1945.
Lohse,
Heinrich (général
SS, Reichskommissar pour l'Ostland : Etats baltes, Russie blanche,
Grande Russie occidentale) : arrêté en 1945,
jugé
en 1948 et
condamné à 10 ans de travaux forcés
par un
tribunal de dénazification.
Libéré pour
raisons de santé en 1951. Mort en 1964.
Lombard,
Eugène (commandant des gendarmes de Drancy, avant Marcellin
Vieux) : fait l'objet d'une enquête, mais "ne semble pas en
possession de toutes ses facultés mentales",
relevé de son commandement., mis en
disponibilité, proposé pour la radiation, mais
bénéficie d'une amnistie,
affecté à une unité mobile de
sécurité en 1947.
Lombard,
Gustav (Generalmajor der
Waffen-SS) : condamné à 25 ans de prison par un
tribunal
soviétique ; libéré en 1955 ; mort en
1992.
Lorenz,
Werner
(VOMI) : condamné
à vingt ans de prison par un tribunal militaire
américain. Peine réduite à
quinze ans par la
Commission de clémence. Relâché en 1955
; mort en 1974.
Loritz,
Hans (SS und
PolizeiFührer Nord ; commandant de Dachau de 1936 à
1939;
commandant de Sachsenhausen de 1940 à 1942) : se suicide le
31
janvier 1946.
Lorkovic,
Mladen (ministre croate des
Affaires étrangères) :
exécuté après
une purge par le gouvernement croate en 1944.
Lörner,
Georg (WVHA) :
condamné à mort par un
tribunal militaire
américain. Peine
commuée en
prison à perpétuité, puis
réduite à
quinze ans par
la Commission de clémence. A sa
libération,
acquitté par un tribunal de dénazification
bavarois en
1954.
Lörner,
Hans (WVHA) :
condamné à dix ans de prison par un tribunal
militaire
américain. Peine réduite en 1951 par la
Commission
de clémence au temps déjà accompli.
Losacker,
Ludwig (Gouvernement
général) : président du conseil
d'administration
du Deutsches Industrie Institut de Cologne.
Lösener,
Bernard (ministère
de l'Intérieur) : témoin de
l'accusation.
Libéré en 1949. Oberfinanzdirektor
à
Cologne. Mort en 1952.
Löser,
Ewald (Krupp) :
condamné à sept ans de
prison par un tribunal militaire américain. Peine
réduite en 1951 par la Commission de
clémence au temps déjà accompli.
Lousteau-Chartez,
Jean (journaliste
à "Je suis partout" et à Radio-Paris,
engagé dans
la Waffen-SS) : réfugié en Allemagne, anime la
radio
doriotiste "Radio-Patrie", arrêté, traduit devant
la Cour
de justice de la Seine le 31 octobre 1945. Reprend plus tard sa
carrière journalistique, rédacteur en chef de
"Valeurs
actuelles".
Lucas,
?
(gendarme, camp de Drancy) : acquitté, reprend sa
carrière dans la gendarmerie.
Lucas,
Franz
(SS, Lagerarzt à
à Auschwitz jusqu'à l'automne 1944, puis
à
Mauthausen et à Ravensbrück)
: . se marie en 50 et a deux
enfants, travaille ensuite de nouveau comme médecin
jusqu’à ce que
son passé de SS soit connu du fait du procès,
début 63. condamné lors du
procès de
Francfort à trois ans de prison, en préventive
de mars 1965 à mars 68, jugement levé en
cassation en 1969, libéré en octobre
70.
Luchaire,
Jean
(ami
d'Otto Abetz , journaliste,
organisateur de la
presse de la collaboration, ultra-collaborateur à la fin de
la
guerre) : se réfugie en Allemagne à Sigmaringen,
dirige
la presse et la radio de ce qui reste du gouvernement Pétain
:
la commission de Brinon, tente ensuite de se réfugier en
Italie,
arrêté à Merrano, condamné
à mort par
la Cour de Justice de la Seine le 23 janvier 1946 et fusillé
à Montrouge le 22 février 1946.
Ludin,
Hans
Elard (ministre en
Slovaquie) : condamné à mort en
Tchécoslovaquie en
1946.
Lumière,
Auguste (inventeur du
cinéma avec son frère Louis,
décoré de la
francisque, parrain de la
LVF
compagnon de route du PPF de Doriot, il
met son prestige au service de la pire des collaboration : la LVF) :
mort en 1954 sans avoir été
inquiété. Un
projet consistant à mettre leur effigie sur de nouveaux
billets
de banque fut proposé, ce qui provoqua un tollé
médiatique et la Banque de France y renonça. Plus
récemment, une controverse a éclaté
après
que l'Université de Lyon II ait choisi le nom d'Auguste et
Louis
Lumière plutôt que celui de Marc Bloch
(fusillé par
les Allemands).
Luther,
Martin
(ministère des
Affaires étrangères, participant à la
Conférence de Wannsee du 20 janvier 1942) : mort en camp de
concentration après une purge.
Luther,
Hans
(SS Haupsturmführer,
magistrat dans le civil, chef du KDS de Bordeaux de mai 1942
à
octobre 1943) : Arrêté et emprisonné
à
Bordeaux, jugé en 1953. Condamné à 5
ans de
prison. Les ayant fait préventivement, il est
aussitôt
libéré. Mort en 1970 en Allemagne.
Lutjens, Alfred (SS Hauptscharführer, Gestapo de Lyon) : jugé lors du procès de Lyon en
novembre 1954, condamné à 9 ans de travaux forcés.
Lutze,
Viktor
(chef
des SA après l'exécution de Roehm) : mort en
1943.
M
Mach,
Sano
(ministre slovaque de
l'intérieur) : condamné à trente ans
en
Tchécoslovaquie.
Machule,
Walter (SS
Sturmbannführer, chef du KDS de Bordeaux
d'octobre 1943 à la Libération) : S'enfuit, n'a
jamais
été arrêté, ni
extradé.
Condamné à
mort par contumace. Vivait encore tranquillement à
Hanovre en 1972..
Mackensen,
Eberhard
von (commandant de Rome) : condamné
à mort par un tribunal britannique.
Libéré
en 1952.
Maffre,
Paul
(KDS de Toulouse, agent de
la police allemande au bureau IV-4b, responsable de la
déportation de plusieurs centaines de Juifs) : s'enfuit
à
la Libération et essaye de se cacher. Reconnu, il est
arrêté fin 1944 et fusillé sommairement
par les FFI
à Valence.
Malagon
,
Nikolai (garde SS ukrainien du camp de Treblinka) :
exécuté par les Soviétiques.
Malina, Otto (SS Oberscharführer, Gestapo de Lyon) : jugé in abstentia lors du procès de Lyon en
novembre 1954, condamné à mort par contumace.
Malzmüller,
Theodor (policier
à Lodz, en activité à Chelmno)
: témoin
au proces de
Chelmno en 1965, mais son sort personnel = ??? Toute
personne ayant le renseignement sur son sort peut
m'en avertir.
Mamy,
Jean,
dit Paul Riche (journaliste
et cinéaste antisémite, invité en
avril 1944
près de Francfort au congrès antijuif
organisé par
le Service Mondial (Weltdienst), agent de la Gestapo
établissant
des rapports sur diverses personnalités, participe
à
diverses perquisitions et dénonce des résistants
qu'il
conduit à la déportation ou à
l'exécution)
: arrêté dès la Libération
de Paris, sa
famille tente de le sauver grâce à une expertise
psychiatrique, condamné à mort et
fusillé
au fort de Montrouge le 29 mars 1947.
Mandel,
Maria
(surveillante d'abord au
camp de Lichtenburg, puis à Ravensbrück
où elle
devient surveillante chef, enfin chef du camp de femme
(Lagerführen) au camp d'Auschwitz-Birkenau) :
condamné
à la
peine de mort par jugement du Tribunal National Suprême de
Cracovie du 22 décembre 1947, lors du procès des
membres
de la garnison SS du camp d'Auscwitz-Birkenau. Le verdict fut
exécuté.
Manstein,
Erich von
(commandant de la 11e armée) : limogé par Hitler
en mars
1944. Condamné
à dix-huit ans de prison par un tribunal britannique en
1949.
Peine réduite à douze ans.
Libéré en
mai 1953. Publie ses mémoires. Consultant officieux au
ministère ouest-allemand de
la Défense par la suite. Mort le 11 juin 1973 à
Irshenhausen (Haute-Bavière).
Mähr,
Albert (contremaître
de l'entreprise Topf, monte les fours crématoires
d'Auschwitz-Birkenau où il séjourne en
novembre-décembre 1942) : aurait regagné Erfurt
après son séjour à Auschwitz, puis ???
Marchenko,
Ivan (garde SS ukrainien du camp de Treblinka) : tué par les
déportés.
Marion,
Paul
(PPF, secrétaire
général à l'information et
à la propagande
de Pétain, transforme la Légion) : suis le
gouvernement
Pétain en Allemagne à Sigmaringen,
condamné en
1948 à dix ans de réclusion criminelle, meurt de
maladie
en 1954 juste après avoir obtenu une grâce
médicale.
Markl,
Hermann
(procureur au
procès Katzenberger sur la pollution de la race) : revient
dans
la magistrature bavaroise en 1951 ; Oberlandesgerichtsrat en 1955.
Maret,
Jocelyn
(Milice) :
fusillé à Montrouge. Date
???
Martin,
Jean
(général de la gendarmerie ; à la
tête de la gendarmerie à partir d'août
1943 et à ce titre, a la responsabilité de
Drancy) : sa promotion de général est
annulée en juin
1945, rétrogradé au grade de colonel,
puis rayé des cadres en juillet 1945. Condamné
par la Cour de Justice de la Seine à 1 an de prison et
à la dégradation nationale à vie le 21
février 1947. Puis gracié.
Martin,
Frédéric, dit
"Rudy De Mérode" (agent français de l' Abwehr
depuis
1928, affecté en
1940 au service d' Otto Brandl
, monte un service
de police auxiliaire de la Gestapo voué au pillage
économique et au renseignement) : en 1944,
réussit
à passer en Espagne, où il vivait encore
tranquillement
dans les années 1970.
Massute,
Erwin
(Ostbahn) : professeur
au collège technique de Hanovre en 1949.
Matthes,
Heinrich Arthur (participe au
programme d'euthanasie à Berlin en 1941 ; à
Treblinka
d'août 1942 à septembre 1943 où il
s'occupe des
chambres à gaz, puis à Sobibor ; Trieste en 1944)
:
condamné à l'emprisonnement à vie en
1965.
Matthieu,
Marie-Eléonore (docteur en philologie, journaliste et
traductrice, chef du service de liaison du
Commissariat Général aux Questions Juives) :
n'est pas
inquiétée. En 1948, vivait toujours à
Paris d'un
travail de traductrice.
Maubourget,
Claude (journaliste
collaborateur, secrétaire de la
rédaction de Je suis partout, entre
à la Milice
en avril 1944) : blessé en juillet 1944.alors qu'il
combattait
le maquis
du Vercors.
Mayol
De
Lupé, Jean
(Ordonné prêtre le 10 juin 1900.
Mobilisé comme
aumônier militaire en 1914, grièvement
blessé en
1918, aumônier de la L.V.F, puis de la division
"Charlemagne") :
En fuite dès mars 1945, malade, âgé, il
est
arrêté peu après par les
Américains et remis
aux autorités françaises. Jugé
dès le 14
mai 1947, il est condamné à 15 ans de
réclusion,
à la confiscation générale de ses
biens et
à la dégradation nationale.
Bénéficiant
d'une libération conditionnelle en mai 1951, il se retire
à son domicile de Lupé, où il meurt en
juin 1956.
Meichle, Hermann (SS Obersturmbannführer, Gestapo de Lyon) : jugé in abstentia lors du procès de Lyon en
novembre 1954, condamné à 20 ans de travaux forcés par contumace.
Meisinger,
Josef (commandant de la
Police de sécurité du district de Varsovie) :
condamné à mort en Pologne en 1947 et
exécuté.
Melzer,
Martin
(Hauptsturmfuhrer,
assistant du commandant du
camp de Maïdanek) : versé ensuite dans une
unité
combattante, et porté disparu au combat le 24 juillet
1944,
identifié comme
responsable par la Commmission d'enquête extraordinaire
polono-soviétique.
Menetrel,
Bernard (médecin
personnel et conseiller de Pétain, admirait la
décison
des Allemands de procéder au "déracinement
définitif de la juiverie") : après avoir suivi
Pértain à Sigmaringen, est placé en
résidence surveillée. A son retour en France en
mai 1945,
interné à la priosn de Fresnes qu'il quitte pour
raison
de santé en 1946, mort accidentelle le 31 mars 1947.
Mengele,
Josef
("médecin" des
camps à Auschwitz) : s'enfuit en Argentine.
Demandes
d'extradition formulées par l'Allemagne de l'Ouest
rejetées par le gouvernement argentin. Va au
Paraguay en
1959, puis au Brésil. Un cadavre exhumé
au
Brésil en 1985 est identifié comme
étant celui de
Mengele, la date de la mort étant fixée
à 1979.
Mentz,
Willy (participe au
programme d'euthanasie à Grafeneck, Hadamar et Berlin ;
à
Treblinka de juin 1942 à novembre 1943 où il
participe
aux gazages ; à Trieste en 1944) : condamné
à la
prison à vie en 1965.
Merbach,
Hans
(Dachau, commandant de la compagnie des maîtres-chiens
à Auschwitz)
jugé par un
tribunal américain et condamné à mort,
lors d'un procès concernant
Dachau. N'a pas été
jugé pour ses activités à
Auschwitz.
Merbach,
Hans
(Dachau, commandant de la compagnie des maîtres-chiens
à Auschwitz)
jugé par un
tribunal américain et condamné à mort,
lors d'un procès concernant
Dachau. N'a pas été
jugé pour ses activités à
Auschwitz.
Merceron-Vicat,
Joseph (indiustriel
des cimenteries Vicat, membre du Conseil national instauré
par Vichy
où Il propose un « Schéma
d'organisation corporative » conforme
à la Révolution nationale) : n'est pratiquement
pas inquiété à la
Libération.
Merten,
Max
(chef de l'administration
militaire de Salonique) : avocat en exercice après la
guerre. Retourné en Grèce en tant que
représentant d'une agence de voyages.
Arrêté
là et condamné à vingt-cinq ans de
prison en
1959. Libéré avant la conclusion d'un
accord
d'indemnisation entre l'Allemagne de l'Ouest et la
Grèce la même année.
Messing,
Heinrich (ouvrier de
l'entreprise Topf, monte les fours crématoires et
l'ascenseur
à cadavres d'Auschwitz-Birkenau où il
séjourne
cinq mois en 1943) : aurait regagné Erfurt après
son
séjour à Auschwitz, puis ???
Metzner,
Alfred (responsable
administratif, chauffeur et interprète du commissaire de
Slonim,
participe à des exécutions d'une grande
cruauté) :
Condamné à mort, exécuté en
1950 en Pologne.
Meyer,
Alfred
(ministère de
l'Est, participant à la Conférence de Wannsee du
20
janvier 1942) : se suicide en 1945.
Meyer,
Kurt
(SS Oberführer,
commandant de la 12.SS-Panzer division Hitlerjugend pendant
l'été 1944, responsable de l'exécution
de 45
prisonniers canadiens à Authie) : capturé par les
Alliés dans le secteur d'Amiens, sera jugé par la
suite
pour crime de guerre. Condamné à la prison
à vie, sera libéré en 1954. Publie en
1957
"Grenadiers du Reich". Mort en 1961.
Meyszner,
August (chef suprême
des SS et de la Police en Serbie) : exécuté en
Yougoslavie en 1947.
Michel,
Elmar
(administration militaire
en France, chargé de l'aryanisation des biens juifs) :
Ministerialdirektor au
ministère fédéral de
l'Économie.
Président du conseil d'administration de
Salamander A.G.
Michel,
Hermann
(SS-Oberscharführer, Sobibor, surnommé "Le
Prêcheur"
à cause du discours raffiné qu'il adressait aux
arrivants
des convois) : détenu par l'armée
américaine
à Bad Aiblingen, Bavière, mais
relâché le 19
avril 1946 ; encaisse un
crédit de plusieurs milliers de dollars en 1948, puis
disparaît. Aurait vécu en Egypte dans les
années
1950.
Miete,
August-Wilhelm ou Kurt ?
(participe au programme T4
d'euthanasie à Grafenek et Hadamar ;
à Treblinka
de juin
1942 à novembre 1943 ; à Trieste en 1944) :
condamné en 1965 à la prison à
perpétuité ; libéré pour
sénilité.
Milch,
Eberhard (Feld-maréchal
et chef des armements de l'armée de l'air
et Jägerstab) : condamné à la prison
à
perpétuité par un tribunal militaire
américain à Nuremberg, en 1947. Peine
réduite à quinze ans par la
Commission
de clémence. Amnistié et
libéré le 4
juin 1954.
Bénéficie ensuite d'une retraite. Mort le 25
janvier 1972
à Wupertal.
Mildner,
Rudolf (Haut responsable de la
Gestapo, notamment à Chemnitz, Katyowice en Pologne,
responsable
de l'envoi de milliers de Juifs à Auschwitz, puis commandat
de
la SIPO et du SD au Danemark) : témoinde l'accusation
à
Nuremberg, y reste en prison jusqu'à 1949.
Libéré
ensuite. Mort en 1951.
Mischker, Rudi (SS Hauptscharführer, Gestapo de Lyon) : jugé in abstentia lors du procès de Lyon en
novembre 1954, condamné à mort par contumace.
Möbius,
Kurt (bataillon de police
de Litzmannstadt, à Chelmno) : condamné
à 8 ans de
réclusion en 1965 pour sa complicité dans
l'assassinat
d'au moins 100.000 personnes.
Möckel,
Karl Ernst (administration
d'Auschwitz) : condamné à mort en Pologne en 1947.
Mohnkel,
Wilhelm (SS, division
Hitlerjugend, massacre de Tavaux et Pontséricourt dans
l'Aisne)
: un des derniers défenseurs de la Chancellerie à
Berlin,
arrêté par les Soviétiques, reste en
captivité jusqu'en 1955. Accusé d'être
responsable
de l'exécution de 80 soldats anglais faits prisonniers en
juin
1940, acquitté faute de preuves. Jamais
inquiété
pour
le massacre de Tavaux-et-Pontséricourt.
Moll,
Otto
(Hauptscharführer SS,
chef des crématoires d'Auschwitz à partir de mai
1944,
sévit de façon particulièrement
sadique
auprès du Sonderkommando)
: arrêté en 1945,
jugé par le
Haut Tribunal de Cracovie, déclaré coupable et
pendu la
même année à Landsberg.
Un
scandale a éclaté dans les années 2000
: sa tombe,
comme celle des autres criminels nazis exécutés
et
enterrés à Landsberg, sont entretenus et
même
fleuries, par l'Etat.
Monange,
Raymond (membre de la Gestapo de la rue
Lauriston, puis sous-officier sous
l'uniforme allemand encadrant la BNA de Corrèze) :
condamné
à mort et fusillé à Montrouge
le 13 mars 1952
Montandon,
George (anthropologue-ethnologue, caution scientifique du Commissariat
général aux questions juives, dirige la revue
antisémite "L'Ethnie française",
rédige la
brochure "Comment reconnaître un juif", donne des "cours"
à l'Institut d'études des questions juives) : est
atteint
dans un attentat préparé par des
résistants,
à Clamart, le 3 août 1944, serait mort en
Allemagne,
à Fulda (Hesse) le 30 août 1944 des suites de ses
blessures.
Moog,
Robert,
alias
Boby (agent-double infiltré dans la
Résistance, tenu pour responsable de la destruction de
nombreux
réseaux de résistance pour le compte de l'Abwehr
de Dijon
et de la Sipo-SD
de Lyon, a arrêté le général
Delestraint
(Armée Secrète) et René Hardy
(résistance
"fer"), semble être à l'origine de l'arrestation
de
Berthie Albrecht, décapitée à la hache
à
Fresnes) : Supposé mort dans un accident d'avion en 1945
entre
Fulda et Francfort.
Moritz,
August
(SS,
Sipo-SD à Orléans, organise
de nombreuses déportations, livre à la Milice
Victor
Basch) : condamné à mort
par contumace à Marseille le 30 janvier 1954 et à
Lyon le
25 novembre 1954, réussit à se donner une
façade
d'antifasciste en Allemagne et collabore à la reconstitution
des
Archives de l'Association des Victimes du Nazisme à
Hambourg,
démasqué par les Klarsfeld en 1973,
employé de
commerce à Hambourg.
Mourousi,
Euphrosine (princesse grecque toxicomane, une des "comtesses de la
Gestapo" en France, dénonce des familles juives et d'immigrés russes) :
condamnée en 1950 à trois ans de prison ferme pour intelligence avec
l'ennemi.
Mrugowsky,
Joachim (chef de l'Institut
d'hygiène de la SS) : condamné à mort
par un
tribunal militaire américain et
exécuté en 1948.
Mudry,
Auguste (chef de section, puis directeur général
de l'aryanisation
économique au Commissariat Général aux
Questions Juives) : est devenu
dans les annéers 1970, l'un des plus grands chefs
d'entreprise dans le
domaine de l'aviation. Vivait toujours en 2006.
Mühler,
Rolf (SS
Sturmbannführer, chef du KDS de Lyon (nov. 1942 au printemps
1943)
puis de celui de Marseille (1943- juin 1944)) : Se fait muter
discrètement dans la Wehrmacht en juin 1944. Reconnu,
arrêté et livré par les
Américains,
jugé en 1954. Condamné à mort.
Gracié,
libéré en 1962. Meurt à
Wüppertal en 1967.
Mühsfeldt,
Erich
(chef des crématoires d'Auschwitz) : condamné
à mort en 1947 par le
Tribunal National Suprême de Cracovie,
exécuté.
Mulka,
Robert
(adjoint de Rudolf Hoess
à la tête du camp d'Auschwitz) :
commerçant
indépendant après la guerre ;
arrêté en
1960, en détention préventive de novembre 1960
à
mars 1961, puis
de mai à décembre 1961, et de février
à
octobre 1964, condamné en 1965,
à 14 ans d'emprisonnement lors du procès
d'Auschwitz, par
le tribunal de Francfort. Libéré en 1968. Mort
le 26 avril 1969 à 74 ans.
Müller,
Erich (construction
d'artillerie Krupp) : condamné à douze ans de
prison par
un tribunal militaire allemand. Peine réduite en
1951 par
la Cornmission de clémence au temps
déjà accompli.
Muller,
Karl-Heinz (Chef de la section
antijuive de la Gestapo de Toulouse) : condamné à
mort
par contumace le 9 juin 1953 par le Tribunal de Bordeaux, commissaire
principal, chef de la sureté de la ville de Chelle en
Basse-Saxe, puis retraité, retrouvé et
dénoncé par Serge Klarsfeld en 1978..
Müller,
Heinrich (SS-Gruppenführer, chef de la Gestapo à
partir de
1935, RSHA, participant à la Conférence de
Wannsee du 20
janvier 1942) : porté disparu, on perd sa trace le 29
avril 1945, on suppose qu'il est mort pendant la bataille de Berlin.
Müller,
Johannes (commandant de la
Police de sécurité des districts de Varsovie et
de
Lublin) : mort en
détention en 1961, en attendant d'être
jugé.
Müller,
Ludwig
(aumônier militaire ; élu
le 1er octobre 1933 évêque du Reich ; fervent
défenseur et propagandiste du 3ème
Reich ; restera
fidèle jusqu’au bout à Hitler) :
malade, échappe
à l’épuration. Mort en 1946.
Mummenthey,
Karl (WVHA) :
condamné à la prison à
perpétuité
par un tribunal militaire américain. Peine
réduite
à vingt ans par la Commission de clémence.
Münch,
Hans ("Médecin"
d'Auschwitz) : emprisonné à
la Libération, il rédige un rapport sur
l'extermination
par la faim des déportés, collabora avec les
autorités et est acquitté par le tribunal de
Cracovie
(Pologne),
puis s'installe depuis lors comme médecin de campagne en
Bavière. Donne une interview à France-Inter, dans
l'émission "Là-vas si j'y suis". Grâce
au travail
du journaliste Daniel Mermet en 1998, qui enregistre ses propos mais
signale leur contenu au MRAP, Münch est poursuivi, en 1999,
pour
"provocation à la haine raciale et apologie de crime contre
l'humanité", relaxé en
première instance en
juin 2000, après que ses avocats
eurent présenté un certificat médical
d'un
psychiatre allemand faisant état de sa maladie
d'Alzheimer. La cour d'appel de Paris
, en septembre 2001, l'a jugé pour s'être
réjoui de
l'extermination des
Tziganes de 1943 à 1945. Sa défense l'a
présenté
comme sénile donc pénalement irresponsable. La
cour
parisienne l'a condamné le 17 octobre 2001.
Müntzberger,
Gustav (SS, participe
au programme T4 d'euthanasie à Sonnenstein et Berlin en 1940
:
à Treblinka de septembre 1942
à novembre 1943) : condamné à
12 ans d'emprisonnement en 1965, relâché en
1970.
Mürer,
Franz
(officier SS à Vilinius, responsable de
l'exécution de
dizaines de Juifs pour "marché noir" avec le ghetto) : ???
Toute personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
Mussfeldt,
Erich (SS, participa
à l'extermination à Majdanek, vécut
les derniers
jours de ce camp, puis fut transféré à
Auschwitz)
: arrêté, décrit les derniers jours de
Majdanek,
jugé, condamné, pendu à Cracovie.
N
Naegelle,
Maurice (Milice) :
fusillé à Montrouge le 18 juin 1947.
Naujocks,
Alfred Helmut (monte sur
l’ordre d’Himmler l’opération
sur Gleiwitz en Pologne) :
déserte en novembre 1944 pour l’armée
américaine ;
arrêté ; s’évade avant
d’être
présenté devant un tribunal allié ;
aurait fait
partie du réseau ODESSA : meurt à Hambourg le
4 avril 1960.
Naumann,
Erich
(commandant de
l'Einsatzgruppe B) : condamné à mort par un
tribunal
militaire américain et exécuté en 1951.
Nebe,
Artur
(chef de la police
criminelle au 5ème bureau du R.S.H.A, chef de
l'Einsatzgruppe B, organisateur, par exemple, d'un massacre de sept
mille juifs à Borissov en octobre 1941) :
mêlé
à l'attentat contre Hitler le 20 juillet 1944,
arrêté par les SS et condamné
à mort par le
"Tribunal du Peuple" nazi, sera pendu avec une corde à piano
le
2 mars 1945. On ne peut présenter cet homme un
"héros de
la résistance allemande au nazisme" comme certains
historiens
allemands ont pu être tentés de le faire, c'est
avant tout
un des pires criminels de masse sur le front de l'Est.
Nebelung, Gunther (juriste nazi,
président du sénat du Volksgerichthof, tribunal civil contre les
atteintes portées au régime nazi) : interné
par les Alliés de juin 1945 à juin 1948. Accusé
au procès de Nuremberg, mais acquitté en décembre
1947. Le
ministère de Basse-Saxe refuse de l'enbaucher, mais une pension lui est
cependant attribuée.
Continue à exercer le droit jusqu'en 1964 ;
mort le 10 février 1970.
Nedic
, Milan
(chef du gouvernement
serbe) : se suicide.
Neroni ,
Georges (Milice) :
exécuté à Montrouge le 28 novembre
1944.
Neubacher,
Hermann (maire de Vienne et
plénipotentiaire économique pour le Sud-Est) :
condamné en Yougoslavie à vingt ans de travaux
forcés Amnistié au bout de sept ans.
Activités à Austrian Airlines en 1958.
Mort en 1960.
Neubauer,
A.
(gardien du camp de
Térézin) : condamné à mort
par le tribunal
exceptionnel de Litomerice.
Neubert,
Gerhard
(services "médicaux" d'Auschwitz) : En
janvier 45,
organise la criminelle marche
d’évacuation du camp annexe de Gleiwitz vers
Buchenwald,
passe
ensuite un court laps de temps à Nordhausen et Neuengamme.
Emprisonné dix semaines. Travaille
ensuite comme administratif dans un aérodrome.
Jugé au
cours du premier procès d'Auschwitz à Francfort,
mais
incapable de participer aux débats pour cause de maladie
rénale (en
juillet 64, soit treize mois avant la fin du procès).
Jugé à nouveau du 14 décembre 1965 au
16 septembre
1966, au cours du second
procès d'Auschwitz à Francfort,
condamné
à trois ans et demi de détention.
Neurath,
Konstantin von (ministre des Affaires
étrangères et
Reichsprotektor) : condamné à quinze ans de
prison par le
Tribunal militaire international.
Libéré en 1954.
Mort en 1956.
Nierzwicki,
Hans
("infirmier" SS Auschwitz) : fait prisonnier par les
Américains, relâché à
l’automne
1946. Ne fut pas jugé au procès de
Francfort en
1963 en raison de son état de santé
(tuberculose), mort le 15 mai 1967 à 62
ans.
Niznansky,
Ladislav (commandant
de la plus grande
unité d’Edelweiss, équivalent slovaque
de la Milice
en France, organise la chasse aux Juifs et aux partisans en 1944,
responsable du massacre de 164
personnes en Slovaquie en 1945) : condamné
à mort par
contumace en 1946. En 1947 ou
48, part en émigration au titre d’agent des
services de
renseignement tchécoslovaques. En Autriche, il
s’est mis
à la
disposition des services américains. Dans les
années 1960
il était
directeur du département des analyses de la
rédaction
tchécoslovaque
d’Europe libre.
En 1986, le
Ministère tchécoslovaque de la justice a
demandé
l’extradition de Niznansky, sans suite. Dix ans
après, il a
obtenu la
nationalité allemande. En 2004,
il vit âgé de 86 ans avec son
épouse dans un appartement
luxueux à Münich. La
Cour d’assises de
Munich a annoncé en sa décision de le
relaxer en
estimant que les témoignages étaient
insuffisamment
probants et ne pouvaient prouver la culpabilité
du nazi.
Nordmann, Alfons (SS Oberscharführer, Gestapo de Lyon) : jugé in abstentia lors du procès de Lyon en
novembre 1954, condamné à 20 ans de travaux forcés par contumace.
Nosske,
Gustav
(SS,
Gestapo, Einsatzgruppe D où il commande
l'Einsatzkommando 12) : à Nuremberg, condamné
à la
prison à perpétuité par un tribunal
militaire
américain. Peine réduite à
la prison
à vie, puis à dix ans par la
Commission de clémence.
Novak,
Franz
(RSHA,
l’un des assistants d'Eichmann) : se cache en
Autriche jusqu’en 1961 date à laquelle il est
arrêté, condamné à huit ans
de prison à Vienne en 1964. Nouveau
procès en 1966
se terminant sur un acquittement. De nouveau
jugé en 1969 et condamné à neuf
ans.
Quatrième procès en 1972, avec un verdict
final de sept ans.
O
Oberg,
Karl (chef
des SS et de la Police de Radom ;
chef suprême des SS et de la Police en France) :
condamné
à mort en Allemagne, extradé en France le 10
octobre
1946. Comparaît devant un tribunal français en
même
temps qu'Helmut Knochen .
Condamné
à nouveau à la peine de mort en France le 9
octobre
1954. Peine commuée en 1958 en vingt ans de
travaux
forcés. Gracié en 1965 par le
Président de
la République et rapatrié en Allemagne
où il meurt
la même année.
Oberhauser,
Josef (SS
Unterstrumführer, centre de gazage de Grafeneck, Brandebourg,
Bernburg en tant qu'incinérateur de cadavres ; police de
Lublin
en 1941 dans l'opération Reinhard ; Belzec
en 1942) : condamné en 1948 à 15 ans de prison
pour sa
participation aux crimes de l'euthanasie. Amnistié en 1956,
puis
serveur dans une brasserie de Munich. Condamné à
quatre
ans et demi d'incarcération en 1965, pour sa
complicité
d'assassinat de 300.000 personnes, par
le tribunal deMunich..
Oberheuser,
Herta (docteur à
Ravensbrück) : condamné à 20 ans
d’emprisonnement ;
bénéficie d’une remise de
peine ; rayé de
l’Ordre des Médecins ; travaillait dans un
laboratoire
pharmaceutique en 1967.
Oberlander,
Theodor
(chargé de la colonisation des territoires de
l’est par
le régime nazi) : ministre du gouvernement Adenauer.
Obler,
Walter
(SS belge, camp du fort
de Breendonk) : condamné à mort lors du
procès de
Malines, exécuté à Malines le 12 avril
1947.
Odewald,
Walter (SS
Sturmbannführer. Chef du bureau V
(Kripo), à Prague puis à Paris
(échelon national),
responsable de centaines d'arrestations et exécutions) :
jamais
extradé, ni jugé. En 1973, était
toujours
fonctionnaire au service de la protection de la Constitution pour la
Basse-Saxe, en Allemagne..
Ohlendorf,
Otto (général SS, SD, commandant de
l'Einsatzgruppe D) :
condamné à mort par un tribunal militaire
américain à Nuremberg en avril 1948 et pendu le
8 juin 1951, à Landsberg.
Oltramare,
Georges, Chales Dieudonné alias (journaliste
antisémite
dans la presse suisse dans l'Entre-deux-guerres, accompagne Otto Abetz à Paris en
juin 1940,
rémunéré par l'Ambassade d'Allemagne,
prend la
direction de "La France au Travail" et fait des causeries à
Radio-Paris dont "Les Juifs contre la France" ) : échappe
à un attentat au printemps 1944, se réfugie
à
Sigmaringen après la Libération, regagne la
Suisse
où il est arrêté le 21 avril 1945, mis
en
liberté provisoire,
réincarcéré le 1er
février 1947, condamné à 3 ans de
prison par la
Cour pénale fédérale. Du
côté
français, condamné à mort par
contumace le 12
janvier 1950. Après sa libération,
séjourne en
Espagne (1952) puis en Égypte où il aurait
travaillé à la radio dans la section
antisémitisme, meurt à Paris le 16 août
1960..
Ott,
Adolf
(SS, SD,
Einsatzgruppe B où il commande le
Sonderkommando 7b) : à Nuremberg, condamné
à mort
par un tribunal militaire américain. Peine
commuée
en prison à perpétuité par la
Commission de
clémence. Libéré en 1958.
Oudart,
?
(commissaire principal de la
police française, R.G. à Paris durant
l'occupation,
présent aux côtés de la Gestapo
à
l'inauguration du camp de Drancy en 1941) : ??? Toute
personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
Oven,
Wilfred
von (secrétaire de
Goebbels) : réfugié en Argentine.
Ozols,
Karlis
(police lithuanienne
opérant à Minsk et en Bielorussie où
10.000 juifs
furent assassinés) : naturalisé australien ;
jamais
inquiété ; vit actuellement en Australie.
P
Pacher, Hans (SS Oberscharführer, Gestapo de Lyon) : jugé in abstentia lors du procès de Lyon en
novembre 1954, condamné à mort par contumace.
Paersch,
Fritz
(Gouvernement
général) : Landeszentralbank von Hessen de
Francfort en
1961.
Pagnon ,
?
(Gestapo française) :
exécuté à Montrouge le 27
décembre 1944.
Palmieri,
Charles, dit Merle
(truand de Marseille, constitue un réseau qui rançonne et arrête les
Juifs du Vaucluse, au service de la Gestapo d'Avignon) :
arrêté par les Allemands en1944 pour une affaire de faux policier
(extorsion), joue le mouton en cellule auprès d'un officier américain
emprisonné ; libéré, il quitte Marseille le 15 août 1944 et est dirigé
vers Berlin ; il est alors formé aux opérations de sabotage et
parachuté en France avec des SS ; arrêté, il se met à la disposition de
la DST pour des opérations policières, mais finalement remis à la Cour
de Justice de Marseille ; il dénonce ses complices mais est néanmoins
condamné à mort en mai 1946 et exécuté au Fort de Malmousque à
Marseille, le 22 août 1946.
Pancke,
Gunther (Quartier
général SS du Danemark)
: condamné à 20 ans de prison par la Cour de
Copenhague ;
mort en 1973.
Pannwitz
(von), Helmuth
(SS,
engagé à la tête de
différentes
unités de reconnaissance sur le Front de l'Est, il constitue
une
unité cosaque, qui va devenir en 1943 la 1.Kosaken-div.et
par la
suite le XV. SS-kosaken-Kavallerie-korps) : sera livré par
les
britanniques, à la fin de la guerre, aux
autorités
soviétiques. Jugé pour crimes de guerre en 1946,
il sera
pendu l'année suivante, en janvier 1947, à Moscou.
Panzinger,
Friedrich (RSHA) :
libéré de captivité par les
Soviétiques en
1955. Pris d'un malaise, il meurt en 1959 dans son
appartement de
Munich où la police allemande venait l'arrêter.
Paoli,
Pierre-Marie
(français, agent du KDS d'Orléans, puis de la
Gestapo de Bourges, recruté par le Hauptsturmführer Hasse
. Devient
Scharführer SS, tortionnaire,
responsable à lui seul de centaines d'exécutions,
fait
déporter tous les prisonniers qui lui ont
survécu) : s'enfuit à la libération,
arrêté à la frontière
danoise par les
Anglais le 16 mai 1945, remis aux autorités
françaises,
Jugé une première fois par le
Tribunal militaire de Bourges le 3 mai 1946, puis à Nancy
quelques
jours plus tard, condamné à mort et
exécuté
à Bourges le 15 juin 1946.
Papen
, Franz von (a joué un rôle dans
l'arrivée de
Hitler au pouvoir) : Après l'acquittement de
Nuremberg, un
tribunal allemand le condamna aux travaux forcés mais il fut
libéré en 1949. Mort en 1969.
Papon,
Maurice
(secrétaire
général de la préfecture de Gironde,
organisateur
de convois de déportation) : A la libération se
fait
passer pour un résistant et parvient à poursuivre
une
carrière administrative et politique : de 1956 à
1958, il
participe à la "pacification" de l'Algérie comme
préfet ; préfet de police de Paris durant les
événements d'octobre 1961, il couvre les
brutalités policières contre une manifestation
algérienne (des dizaines de morts). Il est
lâché
par de Gaulle après l'affaire Ben Barka (1967). Elu
député gaulliste en 1958, il devient ministre du
budget
de Giscard d'Estaing en 1978. Inculpé en 1983, à
la suite
de plaintes déposées en 1981, il est
jugé à
partir d'octobre 1997
et est condamné le 2 avril 1998 à "dix ans de
réclusion criminelle" pour "complicité de crimes
contre
l'humanité". Après une tentative de fuite en
Suisse, il a
été emprisonné en 1999.
Libéré pour
raisons de santé, après une décision
de la Cour de
Cassation, le 18 septembre 2002. Il est mort en février 2007.
Paty de Clam (du),
Charles (haut dirigeant du
Commissariat Général aux Questions Juives) :
interné plusieurs mois à
Fresnes, ne supporte pas ce séjour en prison, est mal
soigné et meurt
en avril 1948 quelques temps après sa libération.
Pauli,
ou Pauly,Max
(commandant du camp de
Stuttohf en Pologne, puis de Neuengamme) : jugé par un
tribunal
allié ;
condamné à mort et exécuté
en 1946.
Pavelic,
Ante
(chef
de l'État croate) : s'échappe grâce au réseau d'évacuation fondé par
l'évêque autrichien Alois Hudal avec l'aide d'un prêtre croate
Krunoslav Draganovic, pour aider les criminels de guerre nazis à
atteindre l'Amérique du Sud, vit en Argentine
jusqu'en 1957. Meurt à Madrid en 1959. En décembre 2014, à l'initiative
d'un prêtre dominicain Vjekoslac Lasic, une messe commémorative à la
mémoire d'Ante Pavelic a eu lieu à Zagreb.
Peiper,
Joachim (Standartenführer
SS, en Italie responsable du massacre de civils à Boves en
1943,
puis de massacres de civils en Ukraine, puis responsable, fin 1944, de
crimes de guerres lors de la bataille des Ardennes :
exécution
de prisonniers de guerre américains) : jugé
à
Nuremberg, le 27 juillet 1946, condamné à mort,
peine
commuée en prison après une campagne de
réhabilitation menée par le sénateur
d'extrême-droite McCarthy, libéré en
1956, vit
ensuite en France près de Vesoul à partir de
1959,
retrouvé en 1968 par les Italiens qui veulent le faire juger
pour le massacre de Boves, fait l'objet d'une campagne de presse en
1976, supposé mort dans l'incendie (volontaire ?) de sa
maison
le 14 juillet 1976.
Pellemans,
Jan
(SS belge, camp du fort
de Breendonk) : condamné à mort lors du
procès de
Malines, exécuté à Malines le 12 avril
1947.
Pemjean,
Pierre Lucien Pemjean, dit
Lucien (arrêté pour anarchisme en 1893 rencontre
Drumont
en prison, journaliste antisémite entre les deux guerres,
bien
qu'âgé de plus de 80 ans, reprend du service
pendant la
guerre, "Mon seul regret serait de ne pouvoir assister à
l'anéantissement de l'exécrable et maudite
juiverie"
écrit-il en août 1944)
: arrêté le 20 août 1944 par des FFI,
meurt à l'hôpital le 10 janvier 1945 sans avoir
pu être interrogé..
Pemsel,
Max
Joseph (chef
d'état-major au commandement général
en Serbie) :
commandant du district militaire IV de l'armée
ouest-allemande
au milieu des années 1950. Commandant du 2e corps
en 1961.
Permilleux,
Charles
(commissaire de police, directeur du "Service spécial
aux affaires juives" à la direction de la Police Judiciaire
de la Préfecture de police en octobre 1942, puis directeur
adjoint de la Police Judiciaire, chargé de la sous-direction
des
Affaires Juives) : révoqué par la Commissiion
d'Epuration de la police, il est seulement "suspendu en attendant
une décision de justice" par le Préfet et obtient
un
classement de son affaire en justice le 3 juin 1946 ; mis à
la retraite d'office le 18 février 1947,
arrêté
cassé par le Conseil d'Etat le 9 janvier 1949 pour
vice de
forme, rétabli alors dans tous "ses droits".
Perschel,
Richard
(section IIIa, emploi des déportés du camp
d'Auschwitz) :
n'a jamais été jugé.
Pétain,
Philippe,
maréchal (supprime la République par un coup
d'état le 10 juillet 1940, chef de l'Etat
français,
rencontre Hitler à Montoire et engage la France dans la
collaboration, signataire du Statut des Juifs, son gouvernement livre
les Juifs, français et étrangers, à la
déportation) : le 20 août 1944, les Allemands
l'emmènent vers Belfort, puis l'Allemagne (Sigmaringen) au
milieu des ultras de la collaboration, où il se
considère
comme prisonnier. Le 20 avril 1945, devant l'avance de
l'armée
française, les Allemands organisent son départ.
Deux
jours
plus tard, passe en Suisse. Rentre en France le 26 avril 1945.
Incarcéré au fort de Montrouge, est
jugé par la
Haute Cour du 23 juillet au 15 août 1945,
condamné à mort, sa peine est commuée
en
détention à vie. Enfermé au fort
du Portalet puis à l'île d'Yeu où il
meurt
le 23 juillet 1951.
Petit,
Jean
Védrine (Milice) :
fusillé à Montrouge. Date
???
Peyronnet,
Marcel, Cyril (Milice) :
fusillé à Montrouge le 8 août 1947.
Peyrouton,
Marcel
(secrétaire d'Etat à l'Intérieur du
gouvernement
Pétain, signataire de
la Loi du 3 octobre 1940 portant statut des juifs) : hostile
à
Laval,
il est nommé ambassadeur de France en Argentine puis
révoqué. Se rallie
en 1942 à l'Amiral Darlan, puis au
général Giraud
qui le nomme en
janvier 1943 gouverneur général de
l'Algérie. A ce
poste, complote
contre de Gaulle qui le fait arrêterle 22 décembre
1943 ;
séjourne en
prison jusqu'à son passage en jugement en
décembre 1948.
Acquitté par
la Haute Cour, libéré, publie ses
mémoire en 1950,
mort en 1983.
Pfannenstiel,
Wilhelm (professeur
à Marburg an der Lahn) : début
d'enquête par les
autorités allemandes à Marburg en 1950.
Ne
semble pas avoir été jugé.
Pfannmüller,
Hermann (directeur
de l'hôpital psychiatrique d'Eglfing-Haar où il a
empoisonné ou laissé mourir de faim des enfants)
:
jugé par la Cour d'assises de Munich en mars 1951, qui ne
retient pas l'accusaytion d'homicide volontaire mais seulement
d'homicide involontaire et de complicité de meurtre,
condamné à 6
ans de prison. Le tribunal avait pris en compte le grand âge
de
l'accusé. Il fit appel et sa peine fut ramenée
à 5
ans de prison.
Phleps,
Arthur
(général
de division dans l'armée roumaine, entré dans
la SS en 1941, chef du régiment Westland de la division
Wiking, puis de la division "Prinz Eugen " et du V. SS-Geb.Korps.
Obergruppenführer chargé de la
guérilla
anti-soviétique en Transylvanie) : porté disparu
le 21 septembre 1944, aurait été tué
à bord
de son avion de reconnaissance, d'autre sources indiqueraient qu'il se
serait suicidé en avril 1945. Longtemps
recherché, sa
mort reste toutefois une quasi certitude
Piekarski,
Kurt (membre de l'administration civile de Watenstedt en Pologne) :
jugé par le tribunal de Varsovie le 16 octobre 1948 et
condamné à mort. Sa peine est commuée
en prison
à vie. Il est relâché le 25 juin 1963.
Pietri,
Ange (lieutenant de gendarmerie, camp de Drancy) : d'abord,
affecté au Centre d'administration de la gendarmerie de
Courbevoie, en 1945, puis mis en disponibilité.
Réintgré plus tard sans interruption de service,
en Algérie.
Pimpaneau,
Louis (directeur
général adjoint au Commissariat
Général
aux Questions Juives) : interrogé et
arrêté le 1er septembre 1944, puis
assigné à résidence quelques temps.
Pignerol,
Auguste (directeur des
sections financières de l'aryanisation économique
au Commissariat
Général
aux Questions Juives) : ??? Toute
personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
Pinnemann,
?
(gardien SS du camp de Treblinka) : exécuté par
les Soviétiques.
Plate,
Albert
(SS
Hauptscharführer, suppléant de Bothmann
à Chelmno) : blessé par les
Soviétiques lors de sa
capture, se suicide.
Platon,
Charles, amiral
(secrétaire d'Etat du gouvernement Laval chargé
de la
coordination des trois armes, responsable de la police
antimaçonnique, fait partie d'une tentative des ultras de la
collaboration avec Déat et de Brinon pour demander
à
Pétain de s'engager plus nettement encore dans la
collaboration avec les nazis) : mis en résidence
surveillée en Gironde, exécuté de
façon
sommaire par les FFI le 18 août 1944.
Pleiger,
Paul
(Entreprises Hermann
Göring) : condamné à quinze ans de
prison par un
tribunal militaire américain. Peine
réduite
à neuf ans par la Commission de clémence.
Ploncard d'Assac,
Jacques Ploncard, dit
(associé d'Henry Coston
, journaliste
violemment antisémite, membre du Cercle aryen) :
condamné
à mort par contumace le 29 mai 1947, s'exile au Portugal
où il séjourne 20 ans, est le conseiller et le
biographe
du dictateur Salazar, amnistié mais ne revient en France
qu'après la révolution des oeillets, en 1974.
Pohl,
Oswald
(général SS,
WVHA = services économiques, organisa l'exploitation de tout
ce
qui pouvait venir desJuifs) : condamné à mort par
un
tribunal militaire américain à Nuremberg,
procès
qui se tint du 13 janvier 1947 au 3 novembre 1947, pendu le 8 juin 1951
à la prison de Landsberg.
Pohlmann,
Edmund (kapo à
Majdanek) : se suicide durant le procès de Majdanek
(27.11.1944
au 2.12.1944).
Poinsot, Pierre
(commissaire des Renseignements Généraux en
service
à Bordeaux jusqu'en 1943, puis commissaire aux Affaires
Juives,
puis au SAP sous les ordres directs de la Gestapo) : s'enfuit
avec la Milice de Darnand en août 1944,
arrêté le 24
avril 1945 en Suisse porteur de 500.000 Francs, jugé le 15
juin
1945 à Moulins, condamné à mort et
à la
dégradation nationale, exécuté
à Riom le 16
juillet 1945.
Pokorny,
Adolf
(auteur d'un projet de
stérilisation) : acquitté par un tribunal
militaire
américain.
Pollok,
? (SS
Untersturmführer,
ingénieur en superstructures, spécialiste des
"actions
spéciales" et de l'inspection des crématoires
à
Birkenau) : ???
Pook,
Hermann
(WVHA) : condamné
à cinq ans de prison par un tribunal militaire
américain. Peine réduite en 1951 par la
Commission
de clémence au temps déjà accompli.
Poppendick,
Helmut (médecin,
assistant du Dr Ernst Growitz
) :
condamné à 10 ans de prison par le Tribunal de
Nuremberg.
Porsche,
Ferdinand (né en 1875 ;
membre du NSDAP en 1937 ; président de la
Fédération allemande de
l’industrie automobile ; président de la
Commission Panzer ; en
1945, 90% de la main d’œuvre de Volkswagen est
non-allemande et
forcé) : jamais inquiété ; meurt en
1951.
Possevine,
Alexandre (collaborateur
soviétique, devenu SS, accusé de massacres de
civils en
Ukraine) : condamné à mort et
exécuté en
URSS en 1988.
Pötzinger,
Karl (SA
Scharführer, incénérateur dans les
centres
d'euthanasie de Brandebourg et Bernburg, puis à Treblinka et
Sobibor) : tué en 1944 par les partisans italiens.
Pradel,
Johannes Friedrich (RSHA,
participe à la mise au point des véhicules de
gazage
) : reprend du service dans la police après la
guerre,
officier de Police de Hanovre ; arrêté dans cette
ville en
janvier 1961. Condamné à 7 ans de
réclusion
criminelle en 1966.
Prax,
Louis
(Commissariat Général aux Questions
Juives) : bénéficie de circonstances
atténuantes et n'est condamné qu'à
10 ans d'indignité nationale au cours du procès
des
propagandistes du CGQF, du 7 au 11 juillet 1949.
Priebke,
Erich,
(capitaine SS, accusé d'avoir organisé et
personnellement
participé aux massacres des fosses Ardeatines à
Rome le
24 mars 1944 : après la mort de 32 soldats allemands
tués
par la résistance italienne, les SS avaient en
représailles exécuté 335 Italiens dont
75 Juifs) :
Arrêté à la libération,
Priebke avait
néanmoins réussi à s'enfuir en
Argentine.
Retrouvé par des journalistes américains en 1994,
fait
immédiatement l'objet d'une demande d'extradition de la part
de
l'Italie. Arrêté par des policiers argentins dans
une
station touristique de Patagonie où il menait une vie de
notable, extradé en Italie le 21 Novembre 1995. Sa
libération provoque une vive émotion dans le
pays. Le
gouvernement décide de le réincarcérer
pour un
autre motif. La cour de cassation de Rome a confirmé, en
novembre 1998, la condamnation à
perpétuité
à son encontre ainsi qu'à l'encontre de son
complice Karl Hass , en
rejetant le recours
présenté par la défense contre le
verdict,
prononcé en mars 1998.
Priess,
Hermann Otto (SS, division
panzer Totenkopf) : condamné par le tribunal militaire
américain de Dachau dans le cadre du Procès de
Malmédy à 20 ans de prison ;
libéré de
Landsberg en 1954 ; mort en 1985.
Prüfer,
Franz
(Kriminaloberinspecktor, Gestapo de Berlin, affaires juives, organise
la déportation des Juifs de Berlin) :
arrêté pour
malversations fin octobre 1942. Tué dans un bombardement
alors
qu'il était en prison .
Prüfer,
Kurt (ingénieur
à la société Topf,
responsable de la construction des crématoires de Dachau,
Buchenwald, Mauthausen et Auschwitz) : Arrêté par
les
américains le 30 mai 1945, relâché le
13 juin,
profite de sa liberté pour faire disparaître les
contrats
passés, entre autre avec Auschwitz.
Arrêté à
nouveau, par les Soviétiques cette
fois, est jugé, et la preuve est faites que Prüfer
connaissait parfaitement l'utilité réelle de ces
fours,
dès la fin août 1942. Mais beaucoup de
pièces
accablantes ayant disparues, il ne sera condamné
qu'à 25
ans de travaux forcés, en avril 1948,
mort d'une hémorragie cérébrale, le 21
octobre
1952,
dans un camp soviétique.
Pruss,
Friedrich (commandant de la
gendarmerie de Iapach) :condamné à mort
à Lublin
ou Lomza le 3 juillet 1948. Sa peine est transformé en
prison
à vie. Il est libéré en 1957.
Prützmann,
Hans Adolf (chef
suprême des SS et de la
Police d'Ukraine) : se suicide en 1945 après avoir
été arrêté par
l'armée britannique.
Puaud, Edgar
(Commandant d'un
bataillon de l'armée d'armistice en garnison à
Montauban,
rejoint la L.V.F comme colonel, puis au début de 1944,
nommé général de brigade par le
gouvernement de
Vichy. Après l'attentat contre Hitler, le 20 juillet 1944,
prend
le commandement de la future division "Charlemagne" comme
Oberführer SS) : Blessé grièvement
à la
cuisse le 6 mars 1945 en Poméranie. Porté disparu
le
lendemain. Sa mort après capture par les Russes, est une
quasi-certitude.
Pucheu,
Pierre
(membre du PPF de Doriot
qu'il quitte avant guerre, ministre de
l'intérieur de Pétain, est associé
à
l'élaboration de la liste des 50 fusillés de
Chateaubriand) : écarté par le retour de Laval en
avril
1942, il passe en Espagne en novembre d'où il essaie de
contacter le général Giraud. Arrivé
à
Casablanca, il est arrêté le 11 août
1943 et traduit
devant un tribunal militaire, condamné à mort le
11 mars
1944 et fusillé près d'Alger le 20 mars..
Puech,
Henri
(direction du cabinet du Commissariat Général aux
Questions Juives sous Darquier de
Pellepoix) : ne
semble pas avoir été réellement
inquiété à la Libération.
Puhl,
Emil
(Reichsbank) :
condamné à cinq ans de
prison par un tribunal militaire américain.
Vorstand de la
Hamburger Kreditbank A.G. en 1961.
Pujol,
Georges
(ancien résistant
passé à la Gestapo française, agent de
la
"Stosstrupp" (Commandos d'exécution et
d'élimination) du
KDS de Toulouse, tortionnaire) : s'enfuit en juin 1944, ou il abattra
lui même plusieurs complices succeptibles de le
démasquer. Arrêté malgré
tout en août
1944, il est immédiatement jugé.
Condamné à
mort, il exécuté peu après en
compagnie de deux
autres tortionnaires français de la Gestapo de Toulouse,
Dedieu
et Carrera.
Q
Querrioux,
Fernand (médecin
français, auteur du pamphlet antisémite "La
médecine et les Juifs", membre de l'Institut d'Etude des
questions Juives, responsable de la partie médicale de
l'exposition "Le Juif et
la France", auteur de lettres de dénonciations de
confrères juifs) : disparaît à Paris au
cours de
l'été 1944, serait mort en déportation
d'après une plaque à la faculté de
médecine
où figure son nom ; en réalité serait
mort en
Allemagne le 24 avril 1945 dans un convoi bombardé par
l'aviation américaine.
Quisling,
Vidkun (premier ministre
norvégien en 1940 à l'arrivée des
Allemands,
créateur du régiment SS norvégien) :
devenu dans
la presse alliée synonyme de traître et de
collaborateur,
arrêté en mai 1945, condamné
à mort et
exécuté.
R
Rademacher,
Franz (ministère des
Affaires étrangères) : dans
le groupe tabacs Reemtsa. Condamné à
trois ans et
cinq mois de prison par un tribunal allemand de Nuremberg en
1952. Se dérobe à la justice
après une mise
en liberté
provisoire et s'enfuit en Syrie la même année.
Emprisonné en Syrie pour des actes liés aux
affaires
arabes en 1963. Retour volontaire en Allemagne en
1966.
Condamné à cinq ans par le tribunal de Bamberg en
1968,
mais libéré pour raisons de santé.
Mort en 1973.
Radetzky,
Waldemar von (SS, SD,
Einsatzgruppe B où il seconde le colonel
Steimle à la tête d'un Sonderkommando) :
à
Nuremberg, condamné à vingt ans de prison par un
tribunal
militaire américain. Peine réduite en
1951 par la
Commission de
clémence au temps déjà accompli et
libéré.
Radici,
Georges (un
des chefs de la Milice, chef de cabinet
de Max Knipping) : exécuté le 24 juillet 1947 au
Fort de
Montrouge.
Raeder,
Erich (amiral, commandant en chef de la marine) :
Condamné
à la prison à perpétuité
par le Tribunal
militaire international en 1946, il fut libéré en
1955.
Mort en 1960
Raes,
Eugène
(SS belge, camp du fort de Breendonk) : condamné
à mort
lors du procès de Malines, exécuté
à
Malines le 12 avril 1947.
Rahm,
Karl
(commandant de
Theresienstadt) : jugé en 1947 à Leitmeritz, en
Tchécoslovaquie. Condamné à
mort et
exécuté.
Rahn,
Rudolf
(chargé de mission
du ministère des Affaires
étrangères en France, représentant du
ministère des Affaires étrangères en
Afrique du
Nord, ambassadeur en Italie) : arrêté le 15 mai
1945,
interné de 1945 à 1947, entre
en contact avec l'Ambassade de France en Allemagne pour lui
proposer ses services, dénazifié en 1950,
poursuit une
carrière d'homme d'affaire et d'écrivain
jusqu'à
sa mort en 1975.
Rapp,
Albert
(Einsatzgruppe B) :
condamné à la prison
à perpétuité par un tribunal d'Essen
en 1965.
Rasch,
Emil
Otto (général
SS, SD, Gestapo, commandant de l'Einsatzgruppe C) : à
Nuremberg,
mis en. accusation devant un tribunal militaire
américain.
Procès 9, du 3 juin 1947 au 10 août 1948,
accusation non
poursuivie en raison de l'état de santé
de l'accusé (maladie de Parkinson), meurt avant
la fin du procès.
Rasche,
Karl
(Dresdner Bank) :
condamné à sept ans de prison par un tribunal
militaire
américain. Libéré en 1950.
Rascher,
Sigmund (médecin expérimentateur à
Dachau) :
éliminé. Aurait
été fusillé
à Dachau en 1945.
Rauca,
Helmut
(Obersturmführer SS,
bourreau des Juifs de Lituanie) : arrêté au
Canada, remis
aux Autorités allemandes, se suicide à la prison
de
Francfort le 29 octobre 1983, avant son procès.
Rauff,
Walter
(SS
Standartenführer, RSHA, responsable de l'approvisionnement des
groupes spéciaux en véhicules de gazage) : aurait
été vu au Chili en 1963. Mort dans ce
pays le 14
mai 1984.
Rauter,
Hanns
Albin (chef suprême
des SS et de la Police en Hollande) : condamné à
mort en
Hollande et exécuté en 1949.
Rebatet,
Lucien (Action
Française, journaliste à
"Je suis partout", chroniques sur "Radio-Paris", auteur de "Les
Décombres" d'un antisémitisme très
violent,
milicien) : s'enfuit en Allemagne
à Sigmaringen, arrêté en Autriche
le 8 mai 1945, condamné à mort par la Cour de
justice de
la Seine, gracié le 12 avril 1947,
libéré le 16
juillet 1952, reprend son activité de journaliste, en
particulier dans la presse d'extrême-droite (Rivarol), meurt
en
1972.
Rediess,
Wilhelm (quartier
général SS Nord ; responsable de la mise en place
de la
Légion des Volontaires norvégiens) : se suicide
le 8 mai
1945 en compagnie de Josef Terboven
.
Redwitz,
Michael (commandant du camp de
Dachau) : condamné à mort le 15 novembre 1945 par
un
tribunal militaire américain et
exécuté.
Reeder,
Eggert
(chef de
l'administration civile en Belgique) : condamné à
vingt
ans de prison à Bruxelles en 1951.
Libéré la
même année.
Reffet,
Robert (adjoint de Jean Giroud
au service juridique du Commissariat Général aux
Questions Juives) :
??? Toute personne ayant le
renseignement
sur son sort peut m'en avertir.
Reichleitner,
Franz
(SS-Hauptsturmführer, participe au programme
d'euthanasie, puis commandant du camp de Sobibor après
le transfert de Stangl
à Treblinka) :
tué le 3 janvier 1944, par des partisans, à
Trieste.
Enterré dans le cimetière militaire allemand de
Costermano,
en Italie.
Reich,
Oskar
(juif autrichien
et ancien international de football, chargé
par Aloïs Brunner de repérer les juifs clandestins
à
Paris et sur la
Côte d'Azur, dirige le camp de Drancy et en devient un
tortionnaire) : condamné à mort pour
exécution
d'otages en Bretagne et fusillé
le 5 juillet 1949 au Fort de Montrouge.
Reichenau,
Walter von (commandant de la
6e armée et commandant
du Groupe d'armées Sud) : mort en 1942.
Reinecke,
Hermann (OKW) :
condamné à la prison à
perpétuité
par un tribunal militaire américain.
Libéré
en 1954.
Reinhardt,
Hans (commandant du Groupe
Panzer 3, Groupe d'armées Centre, et commandant de la 3e
armée Panzer) : condamné à quinze ans
de prison
par un tribunal militaire américain.
Remer,
Otto
(chef de la garde
rapproché d’Hitler) : installé en
Espagne ; demande
d’extradition formulé en 1997 par le Centre Simon
Wiesenthal ;
puis ?
Rendulic,
Lothar (commandant de la 52e
division d'infanterie sur le front russe) : condamné
à
vingt ans de prison par un tribunal militaire
américain.
Peine réduite à dix ans par la Commission de
clémence. Libéré en 1952.
Publie ses
mémoires en 1954, mort en 1971.
Ribbentrop, Joachim
von (ministère des Affaires
étrangères) : condamné à
mort par le
Tribunal militaire international et
pendu en 1946.
Richard,
?
(capitaine de gendarmerie,
commandant de la gendarmerie
du camp de Drancy, 1942-1943) : jamais poursuivi.
Richter,
Erich
(Ostbahn) :
Bundesbahnoberrat de Nuremberg en 1964.
Richter,
Gustav (expert de la SS pour
les déportations en Roumanie) : arrêté
par les
Roumains ; remis aux autorités soviétiques ;
prisonnier
des Soviétiques jusqu’en 1955 ;
libéré
après la visite d’Adenauer à Moscou ;
vivait à Stuttgart en 1959 ; procès ouvert en
1981 ;
condamné à 4 ans de prison.
Richtofen,
Wolfram,
baron (commandant de la légion Condor en 1938 puis des
stukas sur le front français ; campagne
dans les Balkans puis en Russie ; commandant en chef de
l’aviation en
Italie en 1944) : mort en 1945.
Riefenstahl, Leni,
(cinéaste nazie) : Lors de la sortie de son premier
film "la lumière bleue", en 1932, elle est
remarquée par
Hitler qui au cours des années va en faire sa
cinéaste
officielle. Hitler lui confie le soin de filmer le congrès
de
Nuremberg en 1934 et un long métrage en 1935 "Le
triomphe
de la volonté" considérés aujourd'hui
encore comme
les plus grands films de propagande nazie jamais
réalisés. Elle est arrêtée
en 1945 et
internée jusqu'en 1948, ses biens sont confisqués
et elle
va affonter plusieurs procès jusqu'en 1952 où
elle est
acquittée définitivement par le tribunal
berlinois de
dénazification. Par la suite écrivain, et
voyageuse, est
toujours considérée par certains comme la seule
amie
proche qu'Hitler ait eue. Etait encore en voyage autour du monde en
1996. Morte le 8 septembre 2004 à l'âge de 101 ans.
Rindfleisch,
?
("médecin" du
camp de Maïdanek) : identifié comme
responsable par la Commission d'enquête extraordinaire
polono-soviétique, ??? Toute
personne ayant le
renseignement sur son sort peut
m'en avertir.
Ritter,
Karl
(ministère des
Affaires étrangères) : condamné
à quatre
ans de prison par un tribunal militaire américain, mais pas
pour
actes contre les Juifs.
Ritter, Robert
(docteur ; « biocriminologue en chef » ; directeur
attaché « au camp de la protection de la
jeunesse
» de Moringen ; responsable scientifique de la
stérilisation et de l’extermination des tziganes)
:
acquitté en 1950.
Rives,
Paul
(philosophe,
député socialiste de l'Allier, rejoint le RNP de
Déat) : s'enfuit en Allemagne avec Déat,
jugé et
condamné le 16 janvier 1947 à quatre ans de
prison,
amnistié, meurt en 1967.
Roch,
Heinz (SS und
PolizeiFührer en Norvège ; responsable des camps de
prisonniers de guerre pour le Wehkreis ; Sipo-SD de Simferopol de 1943
à 1944) : se suicide le 10 mai 1945 à
Oslo.
Rochon,
Jean (PPF, organise, avec zèle, les services du Commissariat
Général
aux Questions Juives à Nice, très brutal et
corrompu) : ??? Toute
personne ayant le
renseignement sur son sort peut
m'en avertir..
Rogozin,
?
(gardien SS du camp de Treblinka) : exécuté par
les Soviétiques.
Rojnica,
Ivo
(officier oustachi ;
accusé de crimes de guerre pour la région de
Dubrovnik) :
jamais inquiété malgré les
protestations du Centre
Simon Wiesenthal ; vit en Argentine.
Rojko,
S.
(chef de la cour 1 à
Térezin) : l'administration autrichienne refusa de le livrer
à la Tchécoslovaquie. Il fut néanmoins
condamné en 1963
à Graz à la prison à
perpétuité.
Roques,
Karl
von (commandant de Groupe
d'armées Sud de l'arrière) : condamné
à
vingt ans de prison par un tribunal militaire
américain.
Mort en 1949.
Roschmann,
Eduard (le boucher de Riga :
40.000 morts) : réfugié en Argentine.
Rose,
Gerhard
(Institut Robert
Koch/département de médecine tropicale) :
condamné
à la prison à perpétuité
par un tribunal
militaire américain. Peine réduite
à quinze
ans par la Commission de clémence.
Rosenberg,
Alfred (ministère de l'Est) : condamné
à mort
par le Tribunal militaire international de Nuremberg et pendu le 16
octobre 1946.
Rösener,
Erwin
(SS, responsable de la lutte anti-partisan pour
la région de Laibach ; quartier
général SS pour
l’Alpenland) : arrêté par
les britanniques en 1945 ; extradé vers la Yougoslavie ;
condamné à mort par le tribunal militaire
yougoslave ; pendu le 4 septembre 1946.
Rothaug,
Oswald (magistrature) :
condamné à la prison à
perpétuité
par un tribunal militaire américain. Peine
réduite
à vingt ans par la Commission de
clémence.
Bénéficiant d'une retraite.
Rothenberger,
Curt (ministère de
la Justice) : condamné à sept ans de prison par
un
tribunal militaire américain.
Bénéficiant
d'une retraite.
Röthke,
Heinz (Police de
sécurité en France, adjoint de Dannecker
qu'il remplace en 1942 à la tête des Affaires
Juives de la
Gestapo, responsable de milliers de déportations) :
activités juridiques à Wolfsburg. Mort,
sans avoir
été inquiété par la justice
française, en 1966 ou 1968 (?).
Rottée,
Lucien (commissaire de
police, directeur des Renseignements Généraux
à
Paris durant la chasse aux Juifs) : en fuite à partir du 18
août 1944, arrêté en Gironde le 15
décembre
1944 porteur de faux papiers et d'une fausse attestation de
résistance, condamné à mort,
à la
confiscation de ses biens et radié de la Légion
d'honneur, le 11 avril 1945, fusillé à Montrouge
le 5 mai
1945.
Rouchouze,
Georges (garde du corps de
Francis Bout de l'An, chef milicien,
traque les Juifs à Saint-Etienne, participe aux exactions de
la
Milice en Limousin) : s'enfuit en Allemagne, puis est
parachuté
en France dans l'espoir de constituer un "maquis blanc" de la Milice.,
arrêté, condamné en juin 1945
à 15 ans de
travaux forcés par le Tribunal militaire de Limoges,
bénéficie d'une remise de peine après
8 ans
passé à la maison centrale de Fontervault. A la
fin du
XXème siècle, adhère au Front
National. Est au
centre d'une polémique à Saint-Etienne lorsque le
le
directeur de la Comédie de Saint-Etienne (Centre dramatique
national) veut monter une pièce avec sa participation.
Finalement, devant le scandale, il renonce. Mort depuis.
Rudin,
Ernst
(responsable de l’Institut
d’Hygiène raciale pour le Reich ; ses principes
d’eugénisme seront appliqués dans
les Lois de Nuremberg ; décoré deux fois par
le 3ème Reich ; à l’origine de la loi
du 14 juillet 1933
par laquelle possibilité de stériliser les
malades
mentaux est accordée à des cours
spéciales) :
jamais inquiété ; meurt en
1952.
Rudolf,
Arthur
(scientifique ;
membre du NSDAP depuis 1931; directeur de la fabrique souterraine de
Peenemunde, directeur du Mittelwerke à Dora-Nordhausen) :
récupéré par les américains
dans le cadre
de l’opération Paperclip) : naturalisé
en 1954 ; dessine
la fusée Saturne 5 ; décoré pour ses
services par
la NASA en 1969 ; renonce à sa nationalité en
1984 et
retourne en Allemagne, suite à
une campagne sur son passé nazi et alors qu’une
procédure
judiciaire était démarrée.
Rüehl,
Felix (SS, Gestapo,
Einsatzgruppe D où il commande le Sonderkommando 10b) :
à
Nuremberg, condamné à dix ans de prison par un
tribunal
militaire américain. Peine réduite par
la
Commission de clémence au temps déjà
accompli et
libéré.
Ruellan,
Charles (chef du secrétariat particulier de Xavier
Vallat
au Commissariat Général aux Questions Juives) :
n'est pas inquiété.
Echange une correspondance avec Xavier Vallat lors du procès
de
celui-ci, émaillée de saillies
antisémites.
Rum,
Albert
(participe au programme T4
d'euthanasie à Berlin à partir de 1939 ;
à
Treblinka de novembre 1942 à novembre 1943 ; à
Trieste en
1944) : déclaré coupable au procès de
1965, mais
meurt avant qu'on lui
signifie la sentence.
Rumkowski,
Haïm Mordechaï
(dirigeant juif du ghetto de Lodz, à l'aide de la police
juive
du ghetto, est l'exécuteur des volontés
allemandes) :
finalement déporté et assassiné en
août 1944
; selon certains témoins (Dov Paisikovic du Sonderkommando),
aurait été assassiné par les
déportés juifs à l'entrée
de la chambre
à gaz.
Rumohr,
Joachim (SS
Brigadeführer, dernier commandant de la
8. SS-Kavallerie-Division "Florian Geyer" du 1er avril 1944
à
février 1945, son fanatisme va pousser ses hommes dans des
combats inutiles et désespérés pour la
défense de Budapest encerclée
par l'armée soviétique) : le 13
février
1945, alors que toute résistance semble vaine, tente de
s'échapper à la tête d'environ 2000
hommes au prix
de terribles combats causant la mort de 1200 d'entre eux et de
centaines de soldats soviétiques. Gravement
blessé, il se
suicide avant sa capture.
Rundstedt,
Karl von
(commandant du Groupe d'armées Sud)
: détenu en zone britannique en 1948 pour y être
jugé. Déclaré trop malade en
1949 pour
supporter un procès. Libéré
et mis à
la retraite
avec une pension mensuelle d'environ 2000 marks en 1951. Mort
en
1953.
Ruppert,
Friedrich (commandant du camp
de
Dachau) : condamné à mort le 15 novembre 1945 par
un
tribunal militaire américain et
exécuté.
Rust,
Bernard
(ministre de
l'Éducation) : se suicide en
1944.
Rydzewski,
Kasimir Alexander (camp de
Bergen-Belsen) : arrété, sous le nom de Cegielski, en 1946
alors qu’il se rendait à Amsterdam
pour épouser une jeune juive d’Amsterdam
rencontrée à
Bergen-Belsen. Condamné à mort pour
cruauté et meurtre au second
procès de Bergen-Belsen, le 18 juin 1946. La veille de son
exécution, il
avoua s’appeler de son vrai nom Kasimir Alexander Rydzewski.
S
Sabatier,
Maurice préfet
régional de Bordeaux, supérieur
hiérarchique de
Maurice Papon) : inculpé en 1988 ; meurt en 1989.
Sabiani,
Simon
(ancien
député communiste passé au PPF de
Doriot à Marseille,
secrétaire
général de la LVF en zone Sud, fait des visites
sur le
front de l'Est) : Au moment du débarquement de Provence, le
15
août 1944, s'enfuit en Allemagne, puis en Italie et de
là,
en Argentine. Revient en Espagne en 1954 où il vit encore
deux
ans e
sous le nom de Pedro Multedo. Meurt en 1956.
Sadowski,
?
(Inspecteur principal
adjoint de la police française, animateur de la Section
Juive de
la police à Paris) : ??? Toute personne ayant
le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
Saint-Loup,
Marc Augier, dit
(journaliste à Germinal, membre du bureau politique du PPF
de Doriot, fondateur des Jeunes de l'Europe Nouvelle
mouvement fasciste qui joua un rôle dans la chasse aux Juifs
en
Isère, en 1944 [Voir destin tragique de Lucien
Natanson],
s'engage dans la
Waffen-SS, division
Charlemagne) : se réfugie en Amérique du Sud
après
la Libération, revient en France en 1953. Fait ensuite de
l'argent en écrivant de la "littérature"
nostalgique
d'inspiration politico-aventurière sur la LVF et les
Waffen-SS.
Saint-Paulien,
Maurice Yvan-Sicard
(secrétaire du PPF de Doriot
) : se
réfugie en Espagne à la Libération,
condamné aux travaux forcé à
perpétuité par contumace, regagne la France en
1957 et
fait l'objet d'une mesure d'amnistie.
Sakic,
Dinko
(commandant du camp de
Jasonevac, surnommé l'"Auschwitz
croate", responsable de la
mort d'au moins 2.000
détenus entre mai et novembre 1944) :
réfugié en
Argentine ;
extradé en
1998, reconnu coupable de mauvais traitements, de
torture et de meurtres de détenus
incarcérés dans
le camp de Jasenovac, dans le centre de la Croatie, condamné
en
Croatie, en octobre 1999 à 20 ans de prison pour crimes
contre
l'humanité. Mort le 21 juillet 2008 à
l'hôpital de
Zagreb, d'une longue maladie. Ses obsèques ont
été
suivies par 300 personnes, il a été
enterré dans
son uniforme d'oustachi. Au cours de la
cérémonie, le prêtre
catholique Vjekoslav Lasic a affirmé que le
régime oustachi croate de
l’époque « constituait une base
de la Croatie d’aujourd’hui » et
que
« tous les Croates honnêtes devraient
être fiers de Dinko Sakic. »
Sakic,
Nada
(épouse de Donko
Sakic, responsable de la section fémùinine du
camp de
Stara Gradiska) : réfugiée en Argentine ;
extradée
en 1998.
Sallet,
?
(Milice) : fusillé
à Montrouge le 18 juin 1947.
Salmuth,
Hans
von (commandant au 30e
corps, 11e armée, et commandant de la 2e armée,
Groupe
d'armées Centre) : condamné à vingt
ans de prison
par un tribunal militaire américain. Peine
réduite
à douze ans par la Commission de
clémence.
Libéré en 1953.
Sammern-Frankenegg,
Ferdinand von (chef des SS et de la Police de
Varsovie) : tué par des partisans en Yougoslavie en 1944.
Sandberger,
Martin (colonel SS, SD,
Einsatzgruppe A où il commande le Sonderkommando 1a) :
à
Nuremberg, condamné à mort par un tribunal
militaire
américain. Quelques grandes figures de la
politique
allemande se mobilisent en sa faveur : Theodor Heuss,
président
de la République fédérale et ami de
son
père, Carlo Schmid, vice-président du parlement
et ancien
professeur de Sandberger à Tübingen, Gebhard
Müller,
ministre-président du Bade-Wurtemberg. Peine
commuée
à
la prison
à perpétuité par la Commission de
clémence. Libéré en 1958.
Après sa
libération, se fait embaucher comme juriste par l'entreprise
Lechler, spécialiste des techniques de
pulvérisation,
dont il deviendra l'un des dirigeants. En 1970, le Centre national
d'enquêtes sur les crimes de guerre nazis de Ludwigsburg
tente de
rouvrir son dossier. En vain : l'avocat de Sandberger, Fritz
Steinacker, l'ex-défenseur de Josef Mengele, fait valoir que
son
client a déjà été
jugé et
condamné. L'ouverture des archives des pays d'Europe de
l'Est,
dans les années 1990, et la mise au jour de nouveaux
éléments n'y changent rien. N'a jamais
exprimé le
moindre regret. Mort à Stutgart, le 30 mars 2010.
Martin Sandberger, lors de son arrestation par les Alliés.
Sander,
Fritz
(ingénieu de la Topf qui fournit les fours
crématoires
des camps, auteur d'un brevet de four d'incinération en
continu)
: arrêté en mars 1946 par les
Soviétiques, fait
une crise cardiaque lors d'un interrogatoire le 25 mars 1946, meurt
à l'hôpital peu après.
Santoni,
Antoine
(inspecteur de la police
française, Renseignements Généraux,
organisateur
d'une équipe de voie publique pour traquer les Juifs dans
Paris
à partir de février 1942)
: A la Libération, s'enfuit en Allemagne puis essaye de
gagner
l'Italie. Arrêté par la police suisse pour
entrée
clandestine sur le territoire. Le 22 novembre 1944, est
livré
à la police française à Annemasse. Du
23 novembre
1944 au 15 février 1945, incarcéré
à
Besançon puis transféré enfin
à Paris.
Pendant son transfert, s'échappe et se cache en
région
parisienne puis en Corse. Il échappe, jusqu'en
1951, aux
recherches. Il est condamné par contumace le 7 octobre 1948.
Le
15 octobre 1951, est arrêté, sur
dénonciation, par
la DST. Le13 février 1952, remis en liberté
provisoire.
Jugé le 6 février 1953 et acquitté par
le tribunal
militaire de Paris. Il retrouve ses droits et
réintègre
la police comme officier. Le 1er mars 1957, il est mis à la
retraite par réforme.
Sauberzweig,
Karl Gustav (quartier
général SS en Croatie) :
arrêté par les
britanniques ; se suicide en 1946 alors qu’il allait
être
extradé vers la Yougoslavie.
Sauckel,
Fritz (plénipotentiaire du Travail, commissaire du
Reich
pour la main d'oeuvre) : condamné à mort par le
Tribunal
militaire international de Nuremberg et pendu le 16 octobre 1946.
Sauts,
Alexandre
(Collaborateur du
préfet Leguay,
délégué de Bousquet en zone
occupée) : Aurait séjourné quelques
années
au Brésil avant de revenir en France (à
vérifier).
Savart,
?
(premier commandant du camp
de Drancy) : ??? Toute personne ayant
le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
Sawatzki,
Willi (camp d'Auschwitz) : acquitté et
relâché au
cours du 4ème procès d'Auschwitz à
Francfort (1973-1976).
Sawoniuk,
Anton (participe aux meurtres
des juifs de Domachevo en Bielorussie) : condamné en 1993
par un
tribunal anglais à la prison à vie.
Schacht,Hialmar
(Reichsbank) : acquitté par le Tribunal
militaire
international en 1946. Intercepté en 1951
à Lod, en
Israël, lors d'un vol international, il est reconduit
à
l'aéroport sans être
inquiété. Mort en 1970.
Schäfer,
Emanuel (BdS de Serbie) :
condamné à un an
et neuf mois de prison par un tribunal de
dénazification.
Puis à une peine supplémentaire de six ans et six
mois
par un tribunal répressif allemand.
Schatz,
Willi
(services "médicaux" d'Auschwitz) : fait
prisonnier par
les Anglais à la fin de la
guerre, libéré en
janvier 1946, revient à Hanovre, reprend son
métier de
dentiste et se marie. Jugé au
cours du procès de Francfort en 1963-1965,
acquitté. Mort en 1985 à
80 ans.
Scheide,
Rudolf (WVHA) :
acquitté par un tribunal militaire américain.
Schellenberg,
Walter (RSHA = services
secrets, responsable de l'exécution de prisonniers de guerre
russes) :
condamné à six ans de prison par un tribunal
militaire
américain, le 2 avril 1949, mais pas pour actes contre les
Juifs.
Libéré avant la fin de sa peine, en
décembre
1950. Mort en Italie en
1952.
Schellong,
Conrad (Dachau : 1937-1938 ;
Division SS Viking) : réfugié aux Etats-Unis dans
l’Illinois ; procès en dénaturalisation
en 1982 ;
dénaturalisé à la même date
; les
procédures d'expulsion ayant échoué,
Schellong
vivait toujours à Chicago en 1988.
Schelp,
Fritz
(Reichsbahn) :
président de la Bundesbahndirektion de Hambourg en
1950.
Membre du Vorstand de la Bundesbahn en 1952.
Schenckendorff,
?
(général, commandant en chef de
l'arrière-garde du
groupe d'armée du centre sur le front de l'Est, organise les
Judenräte et les ghettos) :??? Toute
personne ayant
le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
Scherpe,
Herbert
(SS-Oberscharführer, Revier d'Auschwitz, assassine des enfants
par
des injections de phénol puis refuse de continuer,
transféré alors à Golleschau)
:
réussit à être
libéré d'un camp
d'internement après la guerre sans avoir
été
identifié, vit ensuite
à Mannheim jusqu'à son arrestation en 1961. En
détention préventive depuis août
1961, il est libéré le 19 août 65. A
Francfort,
condamné à quatre ans et demi de
prison et à la perte de ses droits civiques pour quatre ans.
Schilling,
Klaus (médecin
à Dachau ; expérimente un vaccin contre le
paludisme) :
condamné à mort et pendu à Dachau le
28 mai 1946.
Schimana,
Walter (SS, Police de
Sécurité région de Donau, quartier
général à Vienne) :
emprisonné par les
autorités autrichiennes à Salzburg ; se suicide
avant son
procès en 1948.
Schirach ,
Baldur von (Reichsstatthalter de Vienne) :
condamné à
vingt ans de prison par le Tribunal militaire international.
Libéré en septembre 1966 après 20 ans.
Mort en
1974.
Schirmer,
Hans
(Ministère de la
Propagande sous les ordres de Goebbels, chargé de la radio)
:
retrouvé et dénoncé publiquement en
1975 par Beate
Klarsfeld alors qu'il venait d'être nommé haut
fonctionnaire au Ministère des Affaires
Etrangères. Cette
nomination entraîna une protestation du
gouvernement
israélien.
Schlage,
Bruno
(SS Oberscharführer, Blockführer d'Auschwitz)
: en mai
1945, capturé
par les Polonais, libéré en août 1949,
rentre alors
auprès de
sa famille à Dehme où il vit depuis.
Arrêté
en avril 1964, libéré en 1969.
Jugé, reconnu
coupable d’avoir participé à des
meurtres
collectifs dans au moins 80 cas et condamné
à une
peine de prison de 6 ans au
cours du procès de Francfort en 1963-1965. Mort le 9
février 1977 à 74 ans.
Schlegelberger,
Franz (ministère
de la Justice) : condamné à la prison
à
perpétuité par un tribunal militaire
américain. Mis en liberté
surveillée pour
raisons
médicales sur recommandation de la Commission de
clémence
en 1951.
Schleier,
Hans-Martin ("patron des
patrons
allemands", commissariat aux biens juifs à Prague)
:
condamné en 1945 ou 46, puis libéré,
avant de
faire une seconde carrière qui se termina par son assassinat
par
la RAF (Fraction Armée Rouge,
groupe terroriste d'extrême gauche appelé aussi la
"Bande
à Baader"). Son corps fut retrouvé dans le coffre
d'une
voiture à Mulhouse le 19 octobre 1977, avec trois balles
dans la
tête.
Schleier,
Rudolf (directeur du Landesgruppe France du NSDAP, chargé de
la
propagande nazie en France, assure l'intérim d'Abetz, puis
chargé de la propagande sur la question juive pour les
agents de
l'AA à l'étranger) : ??? , meurt en 1959.
Schluch,
Karl
Alfred (SS, opération T4 puis seize mois à
Belzec) :
écrit un rapport à la Libération sur
l'extermination à Belzec. Après Belzec,
affecté
à l'automne 1943 àune
unité combattante en Italie. Fait prisonnier par les
Américains, puis libéré le 6 juillet
1945.
Travaille d'abord comme ouvrier agricole, puis dans le batiment, avant
de reprendre un poste d'infirmier (son métier d'origine)
à partir de 1952 à l'hopital de Breuning-Hau.
Jamais
jugé.
Schlüter,
Friedrich (camp
d'Auschwitz) : condamné à 4 ans et 1/2
d'emprisonnement
au cours du procès d'Auschwitz par le tribunal de Francfort.
Schmald,
Walter (allemand par son
père, adjoint au chef du SD de Brive. Responsable de
nombreuses
atrocités, il choisit notamment les 99 hommes qui ont
été pendus à Tulles le 9 juin 1944) :
Capturé par le maquis, reconnu, il sera
exécuté le
22 août 1944 près de Lascaux..
Schmaling,
Rudolf (Kommandeur de la
Sipo-SD de Nancy) : ??? Tout renseignement m'intéresse.
Schmelter,
Fritz (ministère de
l'Armement) : Deutsche Indust efinanzierungs A.G. Francfort en 1964.
Schmid,
Theodor (ostbahn) :
Bundesbahnoberrat.
Schmidt,
Henry
(SS,
chef de la Gestapo de Dresde, organisateur de
l'extermination de 985 Juifs de cette ville) : survit sous un faux nom,
est arrêté en avril 1986
et condamné à la prison à
perpétuité
le 28 septembre 1987 par le tribunal de Dresde.
Libéré
après 1989 pour raisons de santé, mort en 1992.
Schmidt,
Max
Hans Peter (Hauptscharführer,
sévit
à
Fürstengrube, y exécute lui-même des
Juifs ou ordonne
leur exécution, y compris durant la marche de la mort vers
Dora)
: le 19 avril 1979, le tribunal de Kiel abandonne les poursuites faute
de témoins. Trois survivants non présents au
procès ont témoigné depuis des
exécutions
ordonnées par le Kommand,
participe à la réunion du 7 juillet 1942 qui
organisa la rafle du Vél'
d'hiv'ant Schmidt. Le consulat allemand de
Boston a été sollicité par des
Américains
pour la réouverture d'un procès, sans
réponse.
Schmidt, Rolland (SS Hauptscharführer, Gestapo de Lyon) : jugé in abstentia lors du procès de Lyon en
novembre 1954, condamné à mort par contumace.
Schmitt,
Philip-Johann-Adolf (SS,
premier commandant du camp du fort de Breendonk en Belgique) : reconnu
par un ancien déporté à la prison de
Noorsingel
à Rotterdam le 20 novembre 1945, jugé au
procès d'Anvers en 1950, condamné à
mort,
fusillé à Anvers.
Schmidt,
Paul
Karl (chef de la presse
au ministère des Affaires étrangères)
: sous le
nom de Paul Carell, auteur de best-sellers sur la Seconde Guerre
mondiale.
Schmidt,
Paul
O. (interprète de
Hitler) : témoin au procès de Nuremberg et alors
emprisonné. Libéré ensuite. On ignore
la date de
sa mort.
Schmidt,
W.
(adjoint de Jöckel
à la direction du camp de
Térézin) : condamné à mort
par le tribunal
exceptionnel de Litomerice.
Schmitz,
Heinrich (captaine SS, adjoint
au chef de la Gestapo en Lituanie, responsable des affaires juives au
quartier général SS et à la police
lituanienne) :
arrêté à la fin de la guerre
et jugé à Wiesbaden en 1962, se suicide avant le
prononcé du jugement.
Schmitz,
Hermann (membre du Conseil
d'administration d'IG-Farben de 1935 à 1945, directeur des
finances du groupe) : condamné à quatre ans de
prison par
un tribunal militaire allemand en 1948, mais pas pour actes contre les
Juifs. Libéré en 1950. Président
honoraire des
aciéries Rheini à partir de 1956. Meurt en 1960.
Schneider,
Hans Ernst (Hauptstrumfuhrer
SS ; en 1945, son nom apparaît dans un document pour de
l’envoi
de matériels pharmaceutiques à
côté des
signatures de Wolfram Sievers et de Hans Rauter) : échappe
à la justice en 1945 ; se remarie avec sa femme
en 1947 sous le nom de Hans Schwerte ; occupe une chaire
de littérature moderne à
l’Université d’Aachen en
1965 ; devient le doyen de la même université en
1970 ; sa
véritable identité est
révélée en
1995.
Schnitzler,
Georg von (IG-Farben) :
condamné à
cinq ans de prison par un tribunal militaire américain.
Schobert,
Johann (Unterscharführer,
à Auschwitz en 1943, affecté au bureau de
poste auxiliaire puis à l’état civil
qui
dépend du service politique durant un
an, jusqu’à
l’été
1944, muté à Debica
comme formateur pour des SS) : renvoyé au front fin
1944, blessé en avril 1945 et capturé
par les
Soviétiques, libéré fin août
45. Se marie en
49 et a un enfant. Jugé au procès d'Auschwitz,
à
Francfort, acquitté. Mort en
1988 à 66 ans.
Schobert,
Ritter von (commandant de la
11e armée) : mort au combat en 1941.
Schoellen,
Théodor (gardien au
camp de Majdanek) : exécuté le 3
décembre 1944
à Majdanek.
Scholtz-Klink,
Gerda (responsable des
organisations des femmes nazies : Frauenwerk, Ligue de la Croix-Rouge
féminine, Front du travail des Femmes) :
arrêtée en
1948 et condamnée à dix-huit mois de prison par
une cour
française ; interdite d’occuper un poste publique
en Allemagne
en 1950 ; publie « Les femmes dans le
Troisième
Reich » en 1978.
Schöngarth,
Karl
(SS-Oberführer, BdS du Gouvernement
général et BdS
de Hollande, participant à la Conférence de
Wannsee du 20
janvier 1942) : condamné à mort par un tribunal
britannique en 1946.
Schörner,
Ferdinand
(maréchal ; commandant groupes d’armées
en Ukraine puis
sur le front de l’est) : interné de 1945
à 1955 en URSS,
puis condamné par un tribunal allemand en 1957 ; mort en
1973.
Schöttl,
Vinzenz
(Dachau, Lagerführer au camp d'Auschwitz-Monowitz)
jugé par
un tribunal américain et conadamné à
mort, lors d'un procès concernant
Dachau. N'a pas été jugé pour ses
activités à Auschwitz.
Schreiber,
Walter
(major-général, service médical de
l'armée,
participe aux "expérimentations humaines") : aux mains des
soviétiques de 1945 à 1948 ; échappe
au tribunal
de Nuremberg, récupéré dans le cadre
de
l’opération Paperclip, contrat de 180 jours avec
l'Air Force
School of Aviation Medicine à Randolph Field, San Antonio,
Texas. A l'expiration du contrat, lâché
par le
secrétaire d'État Thomas K. Finletter en raison
des
accusations relatives aux expériences médicales
portées contre lui par un groupe de médecins de
Boston en
1952. Part pour l'Argentine où il résiderait
toujours.
Schreinko,
Willy (SS, adjoint de Vorlander
dans les
massacres de résistants de
La-Roche-De-Bran et d'otages à Chauvigny)
: condamné à 5 ans de prison par contumace par le
Tribunal militaire de Paris.
Schrijnen,
Remy ( SS belge, Langemarck)
: emprisonné par les autorités belges de 1945
à
1950 ; de nouveau condamné en 1953 ;
libéré en
janvier 1955 ; vit en Belgique.
Schröder,
Kurt Freiherr von (banquier allemand, finance l'arrivée au
pouvoir de Hitler, organise l'entrevue secrète entre Hitler
et
Von Papen du 4 janvier 1933) : trouvé
déguisé en
SS dans un camp de prisonniers en France, interné par les
Britanniques, jugé en novembre 1947 pour crimes contre
l'humanité, condamné à trois mois de
prison et
à une amende dérisoire. Après un appel
du
procureur, il est condamné en 1948 à une amende
plus
conséquente de 500.000 marks, mais après un
nouvel appel,
il parvient à réduire le paiement à
une somme
insignifiante en juin 1950. Mort en 1965.
Schröder,
Oskar (service
médical de l'armée de l'air) :
condamné à
la prison à perpétuité par un tribunal
militaire
américain. Peine réduite à
quinze ans par la
Commission de clémence.
Schubert,
Heinz Hermann (SS, SD,
officier de l'Einsatzgruppe C)
: à Nuremberg, condamné à mort par un
tribunal
militaire américain. Peine commuée en
dix ans de
prison par là Commission de clémence.
Schuberth,
Johann
(section politique d'Auschwitz) : jugé et
condamné au
cours du procès de Francfort en 1963-1965 (à
quelle peine ????).
Schueller,
Eugène (industriel,
membre de la Cagoule, financier de l'extrême-droite,
participe
à la direction des mouvements pro-nazis MSR et RNP,
collabore
à la presse collabo) : à la
Libération, le dossier
pour collaboration économique est classé le 6
décembre 1948. Reprend ses activités
industrielles et
commerciale et fonde le magazine "Votre Beauté".
Schultze,
Karl
(ingénieur de la
Topf qui fournit les aérations des crématoires
d'Auschwitz, se rend plusieurs fois sur place en 1943 et 1944) :
arrêté par les Soviétiques
début mars 1946,
interrogé à Moscou en février-mars
1948,
condamné le 3 avril 1948 à 25 ans de travaux
forcés, libéré en octobre 1955.
Schultze,
Walter ( SS, région
Sud ; Quartier Général SD ; Président
de
l’Association des Professeurs
d’Université) : condamné
par le tribunal de dénazification de Munich à 4
ans de
prison pour son rôle dans le meurtre de 380
handicapés.
Lors de son procès , déclare n’avoir
à aucun
moment senti qu’il commettait une injustice ou un crime. Mort
en 1979.
Schulz,
Erwin
(général
SS, Gestapo, Einsatzgruppe C où il commande
l'Einsatzkommando 5)
: à Nuremberg, condamné à vingt ans
de prison par un tribunal militaire américain.
Peine
réduite à 15 ans par la Commission de
clémence. Libéré en 1954.
Schumann,
Horst (médecin du
programme T4 d'euthanasie,
médecin des camps à Auschwitz et
Ravensbrück,
chargé des stérilisations) : activités
médicales à Khartoum, au Soudan, et au
Ghana.
Extradé du Ghana et remis à l'Allemagne de
l'Ouest en
1966. Procès ajourné pour raisons de
santé. Mort en 1983.
Schurz,
Hanz
(successeur de Max Grabner à la Gestapo
d'Auschwitz) : n'a
jamais été jugé.
Schütt,
Heinz-Hans
(SS-Scharführer, participe au programme d'euthanasie
à
Grafeneck et Hadamar, puis au camp de Sobibor jusqu'en août
1942
où il est chargé de l'intendance) : pour des
raisons
obscures, il est arrêté et condamné par
un tribunal
SS à six ans
de prison, puis envoyé sur le front de l'Est vers la fin de
la
guerre.
Schwammberger, Joseph
(officier
SS) : fut le premier ancien criminel de guerre extradé
d'Argentine en 1990 après dix-sept ans de
négociations.
Jugé par le tribunal de Stuttgart en 1990, accusé
de
meurtre de 45 Juifs et de complicité d'assassinat pour 3000
autres dans trois camps de concentration en Pologne,
condamné
à la réclusion criminelle à
perpétuité. Agé de 83
ans, était encore détenu en Allemagne en 1996.
Schwarz,
Franz
Xaver (Trésorier
du NSDAP) : mort en 1945.
Schwarz,
Gottfried (SS
Hauptscharführer au crématoire de Grafeneck et de
Bernburg,
puis suppléant du commandant de Belzec) : tué en
Istrie
en 1944.
Schwarz,
Heinrich (commandant
d'Auschwitz III, puis nommé au Struthof) : jugé
au
procès de Natzweiler-Struthof par un tribunal militaire
français, de
décembre 1946
à
février 1947, condamné à mort,
exécuté le 20 mars 1947. N'a pas
été jugé pour ses crimes commis
à
Auschwitz.
Schwarze,
?
(Untersharführer au
camp de Klooga) : ???.
Schwarzhuber,Johann
(SS
obersturmführer, camp de Sachsenhausen de 1938 à
1942, puis
Dachau en 1944, puis Auschwitz en 1944-1945, puis
à
nouveau Dachau, commandant adjoint de Ravensbrück le 12
janvier
1945) : arrêté le 3 mai 1945 par les
Alliés,
jugé par les Britanniques au procès de
Ravensbruck, condamné à mort et
exécuté le
3 mai 1947. N'a pas été jugé pour ses
crimes commis à Auschwitz.
Schweblin,
Jacques
(commissaire, directeur de
la police française des Questions Juives, participe
à la réunion du 7
juillet 1942 qui organisa la rafle du Vél' d'hiv') :
inculpé à la
Libératiion, mort en Allemagne en 1945.
Schweinberger,
Horst (officier de la police de sécurité du
Reich, responsable du
ghetto de Vilnius) : ??? Toute personne ayant le renseignement sur son
sort peut m'en avertir.
Schweinoch,
Werner (Ostbahn) :
Bundesbahnoberinspektor en 1964.
Schwier,
Werner (commandant du KL
d’Ommen aux Pays-Bas) : arrêté
après la guerre ;
interné dans un camp de prisonnier à Bruxelles ;
s’échappe et fuit en Allemagne où il
termine ses jours ;
jamais inquiété.
Seibert,
Willi
(SS,
SD, adjoint d' Olhendorf
à la
tête de l'Einsatzgruppe D) : à Nuremberg,
condamné
à mort par un tribunal militaire
américain. Peine
commuée en quinze ans de prison par la Commission de
clémence.
Seidl,
Siegfried (commandant de
Theresienstadt) : condamné à mort par un tribunal
autrichien en 1946.
Seifert,
Michael (officier SS ; camp de
Bolzano en Italie) : condamné in absentia à la
prison
à vie.
Seitz,
Robert
(un des responsables des crématoires
d'Auschwitz-Birkenau) :
n'a jamais été jugé.
Seldte,
Franz
(ministre du travail) :
mort le 1 avril 1947 à
l’hôpital américain de Nuremberg.
Sell,
Max
(entré dans la SS au
début de la guerre, chef du service central des
bâtiments
de la Waffen-SS, administration d'Auschwitz) : mort peu
après sa
capture par les Américains, dans des circonstances
imprécises.
Sérignan,
Pierre
(gendarmerie de Drancy) : son grade de lieutenant-colonel est
confirmé en septembre 1944. Selon le directeur adjoint de la
gendarmerie, il aurait su "éviter à la
gendarmerie les pires catastrophes". Désigné pour
réimplanter la gendarmerie en Alsace-Lorraine, colonel en
1946, inspecteur de la gendarmerie en Indochine,
général de brigade en 1951.
Seyffarth,
Arnold (contremaître
de l'entreprise Topf, monte les fours crématoires
d'Auschwitz-Birkenau où il séjourne trois mois en
1943) :
aurait regagné Erfurt après son séjour
à
Auschwitz, puis ???
Sézille,
Paul (agitateur
antisémite alcoolique et violent, organisateur du
Rassemblement
antijuif de juillet 1940, secrétaire
général de
l'Institut d'étude des questions juives, organisateur de
l'exposition "Le Juif et la France") : mort le 20 avril 1944
à
l'âge de 65 ans.
Seyss-Inquart,
Artur (Reichskommissar en Hollande) : condamné
à mort
par le Tribunal militaire international et pendu en 1946.
Shevchenko
,
Ivan (garde SS ukrainien du camp de Treblinka) :
exécuté par les Soviétiques.
Shimkus,
Kazys
(Lituanien, major de
l'armée de l'air et commandant du Premier bataillon
d'Einsatzgruppen) : s'enfuit en Allemagne, vit en Australie.
Sievers,
Wolfram (Ahnenerbe) :
condamné à mort par un tribunal militaire
américain et exécuté en 1948.
Silberbauer,
Karl (Gestapo, Amsterdam,
participe à l'arrestation
d'Anne Frank et de sa famille) : suspendu un an de la police,
à
son retour à Vienne, pui
réintégré dans la
police. .
Sima,
Horia
(chef de la Garde de fer) :
préside un gouvernement fasciste roumain en exil (Vienne,
Autriche, 1944-1945), puis s'enfuit en Espagne, oú il est
protégé Franco. Influence fortement le
(néo)fascisme espagnol du type Blas Piñar, au
moyen de
publications et relations personnelles. Mort en 1993, à
Madrid.
Simon,
Gustav
(chef
de l'administration civile au Luxembourg) : arrêté
en
1945. Se suicide.
Simon,
Max (commandant en second
de la division "Totenkopf", puis chef de la division
"Reichsführer
SS" d'octobre 1943 à octobre 1944.
nommé SS
Gruppenführer le 20 avril 1944 avant de prendre le
commandement du
XIII.SS-Korps) : prisonnier des anglais, condamné notamment
pour
avoir ordonné les exécutions de civils et soldats
allemands pour défaitisme ou lâcheté
dans les
derniers mois de la guerre, il est libéré en
1955. A
nouveau arrêté, il est jugé et
acquitté en
1956 par un tribunal allemand. Mort en 1961.
Six,
Franz
(Général SS,
SD, Einsatzgruppe B où il commande le Vorkommando Moscou) :
à Nuremberg, condamné à vingt ans de
prison par un
tribunal militaire américain. Peine
réduite
à 10 ans par la Commission de clémence.
Libéré en 1952. Puis conseiller en
publicité.
Skorzeny,
Otto
: né en 1908,
officier de la Waffen SS de 1940 -1943 (Standartenführer). A
partir d'avril 1943, chef du groupe VI S du RSHA
(préparation et
exécution de sabotage derrière les lignes
ennemies). Il
expérimente l'armement de ses commandos sur les
détenus
du camp de Sachsenhausen où il s'installe en août
1943. Le
12 septembre 1943, il fait évader avec son "unité
spéciale" Mussolini, prisonnier du gouvernement Badoglio.
Chef
des SS jagdverbände (janvier 1944).
Commandant de la division spéciale Schwedt.
Arrêté
et évadé (sans difficultés), dirigeait
encore une
affaire immobilière à Madrid dans les
années 1970.
Mort en 1975.
Slotawa, Fritz (SS Hauptscharführer, Gestapo de Lyon) : jugé in abstentia lors du procès de Lyon en
novembre 1954, condamné à mort par contumace.
Sollmann,
Max
(Lebensborn) :
condamné par un tribunal militaire américain au
temps
accompli
pour son affiliation à une organisation criminelle.
Sommer,
Karl (WVHA)
: condamné à mort par un tribunal militaire
américain. Peine commuée à
la prison
à perpétuité par le gouverneur
militaire, puis
réduite à vingt ans par la Commission de
clémence.
Sommerer,
Georg
(section III, direction du camp d'Auschwitz) :
n'a jamais été jugé.
Spanner,
Rudolph ("médecin" SS,
fit
des expériences pour tenter de fabriquer du savon
à
partir de graisse humaine, à l'Institut anatomique de
Dantzig,
à partir de déportés du camp du
Stutthof)
: sa "formule" fut évoquée à
l'audience du 14
février 1946 du procès de Nuremberg.
Après la guerre, Spanner a été
directeur de la
chaire d'anatomie à l'université de Cologne.
Speer ,
Albert (ministre de l'Armement) : condamné
à vingt
ans de prison par le Tribunal militaire international en 1946.
Libéré le 1er octobre 1966 après 20
ans, mort le
1er septembre 1981.
Speidel,
Hans
(chef
d'état-major, commandant militaire en France de 1940
à 1942) : commandant des forces terrestres de l'OTAN
en Europe centrale au milieu des années 1950.
Speidel,
Wilhelm (commandant militaire
en Grèce) : condamné à vingt ans de
prison par un
tribunal militaire américain, mais pas pour actes contre les
Juifs. Peine réduite en 1951 par la Commission de
clémence au temps déjà accompli.
Spirito,
François (gangster
marseillais, indicateur du SD de Marseille, fait des coups à
Paris avec ceux de la rue Lauriston.): disparaît en 1944
grâce à ses relations avec la mafia.
Réapparaît aux Etats-Unis en 1948.
Extradé en 1954,
acquitté faute de preuves. Mort à Marseille en
1967.
Sporrenberg,
Jakob
(général SS, chef des SS et de
la Police de Lublin, chargé d'écraser la
révolte
de Sobibor) : condamné à mort en Pologne en
1950. Exécuté.
Stadie,
Otto
(participe au programme
T4 d'euthanasie à partir de 1940 à Brandenburg ;
à
Treblinka de juillet 1942 à juillet 1943 ; à
Trieste en
1944) : condamné à sept ans d'emprisonnement en
1965.
Stahlecker,
Franz Walter (commandant de
l'Einsatzgruppe A) : tué le 23 mars 1942, dans un combat
avec
les partisans soviétiques.
Stahler,
Sylvester (officier SS,
impliqué dans le massacre d'Oradour-sur-Glane) :
électricien en Autriche, pas entendu lors du
procès du
massacre en 1953.
Stalp,
Heinz
(kapo à Majdanek) :
exécuté le 3 décembre 1944
à Majdanek.
Stangl,
Franz
(ancien officier de police, SS-Hauptsturmführer, participe au
programme d'euthanasie à Hartheim et Berneburg, commandant
de
Sobibor, puis de Treblinka) : passe en Italie avec des papiers de la
Croix-Rouge et, avec l'aide de l'évêque Hudal du
Vatican,
s'enfuit à Damas en 1948, Au Brésil de 1951
à
1967. Découvert en 1967 dans une usine Volkswagen,
à Sao
Paulo.
Extradé et condamné à la prison
à
perpétuité à Düsseldorf en
1970. Mort d'une crise cardiaque, en détention, le
28 juin
1971.
Starck,
Wilhelm (RSHA ; Gestapo et chef
de la police d’Augsbourg) :
condamné en 1948 à 4 ans de prison ; mort en 1968.
Stark,
Hans
(SS Untersturmführer,
dans les KZ de Sachsenhausen, Buchenwald et Dachau,
blockführer
à Auschwitz en 1940, section politique du camp d'Auschwitz,
abattait
des femmes par plaisir
à
l'entrée de la chambre à gaz en 1942, puis
détaché pour faire des études de
droit) : en
janvier 1945, demande à repartir au
front, capturé
par les Russes en mai 1945 et réussit à
s’enfuir
deux jours
après. Travaille chez un agriculteur
jusqu’à
l’automne 1946. Ensuite, suit des études
d’agriculture de l’automne 1946 à
1951 et devient
professeur d'agronomie, puis chargé de mission dans les
syndicats agricoles, se marie en 1953 et aura deux enfants.
Arrêté en avril 1959, en prison
préventive
d’avril 1959 à octobre 1963, condamné
par le Cour d'Assises de Francfort en 1965 à 10 ans de
réclusion juvénile car il n'avait pas 21 ans
à
l'époque des faits. Libéré en
1968. Mort le 21 mars 1991 à
Darmstadt à 70 ans.
Steckenbach,
Bruno (chef du personnel
du RSHA) : arrêté par les Soviétiques
; en
captivité soviétique de 1945 à 1955 ;
libéré ; nouveau procès
ajourné en 1973
pour raisons de santé ; mort en 1977.
Steengracht van Moyland,
Adolf
(ministère des Affaires étrangères):
condamné à sept ans de prison par un tribunal
militaire
américain. Peine réduite à
cinq ans par le
tribunal en retirant la condamnation pour agression.
Libéré en 1950.
Steimle, Eugen
(SS, SD, Einsatzgruppe B où il commande le Sonderkommando 7,
puis Einsatzgruppe C où il commande le Sonderkommando 4a) :
à Nuremberg, condamné à mort par un
tribunal
militaire américain. Peine commuée en
vingt ans de
prison par la Commission de clémence.
Libéré
en 1954.
Steinberg,
Karl
(un des responsables des crématoires
d'Auschwitz-Birkenau) :
n'a jamais été jugé.
Steinbrinck,
Otto (Mitteldeutsche
Stahlwerke) : condamné à
cinq ans de prison par le tribunal militaire américain, mais
pas
pour actes contre les Juifs.
Steiner,
Félix (entre dans la SS
en 1933 dont il devient un des
principaux organisateurs. Commande la division Wiking.
SS-Obergruppenführer en 1943, est mis au courant d'un complot
contre Hitler et laisse entendre qu'il n'est pas opposé
totalement à leur plan. Pourtant, dans les derniers jours de
la
guerre, commande encore "le groupe d'armée Steiner" que
Hitler
attendra vainement dans Berlin encerclé) :
disgracié par
Himmler
en mars 1945, il sera arrêté par les anglais.
Libéré au bénéfice du doute
en 1948, il va
par la suite rédiger des essais et des souvenirs. Meurt en
1966
à Munich sans jamais avoir
été condamné.
Stenger,
Dr
(représentant du MBF auprès du Commissariat
Général aux Qustions
Juives) : ??? Toute personne ayant le renseignement
sur son sort peut m'en avertir.
Stengritt, Harry (SS
Oberscharführer, Gestapo de Lyon) : jugé lors du procès de Lyon en
novembre 1954, condamné à mort, peine commuée en travaux forcés à perpétuité.
Stepinac,
Alojzijc (cardinal croate
oustachi, archevêque de Zagreb ; « Hitler est un
envoyé de Dieu » déclare t-il en 1942)
:
condamné aux travaux forcés ; peine
commuée en
assignation à résidence ;
béatifié le 3
octobre 1998 par l'Eglise catholique, malgré les
protestations
du Centre Simon Wiesenthal.
Stier,
Walther
(Ostbahn) :
Amtsrat. Administration centrale de la Bundesbahn de
Francfort en
1963. Puis Bundesbahndirektor.
Stinnes,
Hugo
(industriel allemand, une
des grands bénéficiaires de l'"aryanisation",
utilisateur
de main d'oeuvre concentrationnaire juive) : mis en état
d'arrestation dans l'été 1945, ses liens avec le
parti
nazi ne peuvent être alors établis et il est
relâché en juin 1948.
Stock,
Walter
(Chef
de la Gestapo de Berlin en 1942, organise
la déportation des Juifs de Berlin) : jugé
par le
Landesgericht Berlin en 1951, mais verdict = ??? Toute personne ayant
le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
Stotz, Felix (Gestapo de Montauban, participe activement avec ses hommes aux
atrocités commises dans le Tarn-et-Garonne) : arrêté, jugé à
Bordeaux en 1952, condamné à mort, peine commuée en
emprisonnement à perpétuité ; libéré quelques années plus tard ; retourne en
Allemagne où il meurt dans les années 1970.
Strauch,
Eduard (SS, SD, Einsatzgruppe
A où il commande l'Einsatzkommando 2) : à
Nuremberg,
condamné à mort par un tribunal militaire
américain. Extradé et remis
à la Belgique;
de nouveau condamné à mort.
Exécution
ajournée en raison de l'état mental de
l'accusé.
Mort en 1955.
Strauss,
Adolf
(commandant de la 9e
armée, Groupe d'armées Centre) :
détenu en
zone britannique en 1948 en attendant d'être jugé.
Déclaré trop malade en 1949 pour
supporter un
procès.
Streicher,
Julius (directeur de Der Stürmer) :
condamné à
mort par le tribunal militaire international et pendu en 1946.
Stroop,
Jürgen (chef des SS et de
la Police de Varsovie) :
condamné à mort en Pologne et
exécuté en
1951.
Stübbs,
Gerhard (Gestapo de
Berlin, affaires juives, organise la déportation des Juifs
de
Berlin) : accusé de malversation en octobre 1942, il se
suicida
avant d'être arrêté.
Stuckart,
Wilhelm (ministère de
l'intérieur, participant à
la Conférence de Wannsee du 20 janvier 1942) :
condamné
par un tribunal militaire américain, pour raisons de
santé, au temps déjà
accompli.
Condamné à une amende
de 500 marks par un tribunal de dénazification.
Trésorier
payeur général d'Helmstedt, puis directeur de
l'Office
pour la promotion économique de la Basse -Saxe.
Mort dans
un accident de voiture en 1953.
Stülpnagel,
Karl-Heinrich von
(commandant de la 7e armée et commandant militaire en
France) :
membre du complot contre Hitler au moment de l'attentat du 20 juillet
1944, est arrêté, tente de se suicider.
Condamné
à mort lors du procès de
Berlin-Plötzensee le 30
août 1944 et exécuté par pendaison.
Stülpnagel,
Heinrich von (commandant
militaire en France du printemps 1942, où il
succède à son frère Otto,
au 20 juillet 1944) : pendu par les Nazis après l'attentat
manqué
contre Hitler.
Stülpnagel,
Otto von (commandant
militaire en France jusqu'au printemps 1942, puis brièvement
après
l'exécution de son frère Heinrich) : se suicide
en se pendant dans la
prison du Cherche-Midi
en
février 1948.
Stumpfl,
Friedrich (directeur de
génétique et de biologie raciale à
l’Université d’Innsbruck ; «
expertise » des
vagabonds et des juifs dans le cadre de la politique
d’eugénisme) : continue
sa carrière après guerre en Autriche.
Stütz,
Josef (SS
Hauptsharführer, Kaunas) : tué par un Juif de
Vilnius en
1943 (?).
Suarez,
Georges (journaliste
collaborateur, pro-nazi et antisémite, directeur d'
"Aujourd'hui", juge Vichy "trop mou" avec les Juifs et les
résistants) : arrêté, traduit devant la
Cour
d'Assises de la Seine, condamné à mort le 23
octobre 1944
et exécuté au fort de Montrouge le 5 novembre
1944.
Suchomel,
Franz (SS
Unterscharfuehrer, participe au programme T4 d'euthanasie
à Berlin et Hadamar ; à Treblinka
d'août
1942 à octobre 1943, puis à Sobibor ;
à Trieste en
1944) : condamné à 6 ans de prison en
1965, libéré en 1969. Interviewé par
Claude
Lanzmann dans "Shoah".
Suhren,
Fritz
(commandant de
Ravensbrück) : jugé en 1949 à Rastatt,
condamné à mort et exécuté
le 12 juin 1950 .
Szálasi,
Ferenc (chef
d'État hongrois, créateur des "Croix
Fléchées", premier ministre en 1944 au moment de
la
déportation des Juifs de Hongrie) :
exécuté en
Hongrie en 1946.
Sztójay,
Döme (Premier
ministre hongrois en 1944) : exécuté en Hongrie
en 1946.
T
Tanguy,
G. (commissaire de la police française, directeur de la
police
judiciaire, organisateur de la mise en application de
l'étoile
jaune à Paris) : ??? Toute
personne ayant le
renseignement sur son sort peut m'en avertir.
Taube, Anton
(section III, direction du camp d'Auschwitz) :
n'a jamais été jugé.
Taubert,
Eberhard (ministère de
la Propagande) : Volksbund für Frieden und Freiheit, 1955
Taunis, Ignas
(Lituanien, membre du
loup de Fer, du Parti Nationaliste collaborationniste, en 1944
directeur des services de police puis gardien-chef adjoint de la prison
de Kaunas, directeur de la main d'oeuvre) : s'est
réfugié
en Australie où il vivrait encore.
Tchermycheff, Mara (comtesse russe, une
des "comtesses de la Gestapo", aventurière utilisée par la Gestapo,
maitresse d'Henri Lafont) : ???
Teichmann,
Heinrich
(employé civil d'Auschwitz-Birkenau, chargé des
"actions
spécisles" et de l'aménagement des chambres
à
gaz) : ???
Terboven,
Josef (Commissaire du Reich pour la Norvège) : se suicide le
8
mai 1945.
Ter Meer,
Fritz (membre du Conseil de
direction d'IG-Farben de 1934
à 1945) : condamné à sept ans de
prison par un
tribunal militaire américain en 1948.
Libéré
en 1950. Président adjoint de T.G. Goldschmidt
A.G.
d'Essen ; Aufsichtsrat de Bankverein Westdeutschland A.G. de
Düsseldorf ; Aufsichtsrat de Düsseldorfer
Waggonfabrik, en
1955. Président du Conseil d'administration de
Bayer de 1956 à 1964. Meurt en 1967.
Teissedou,
Paul
(cadre du Commissariat Général aux Questions
Juives, directeur de la
zone de Paris de la Direction Générale de
l'Aryanisation Economique)
:??? Toute personne ayant le
renseignement sur son
sort peut
m'en avertir.
Thadden,
Eberhard von (ministère
des Affaires étrangères) : mis en accusation
devant un
tribunal allemand de Nuremberg en 1948. S'enfuit à
Cologne,
où le procureur refuse son extradition en 1949 et en
1950.
Toujours à Cologne en 1953. Meurt en 1964, pendant
l'instruction de son dossier, dans
un accident de voiture.
Thernes, Anton
(SS - Obersturmbannfueher ; Majdanek) : condamné
à mort
par un tribunal polonais ; exécuté à
côté du crématoire de
Majdanek le 3 décembre 1944.
Theuer,
Adolf
(infirmier SS d'Auschwitz) : jugé à Prague et
condamné à mort.
Thierack,
Otto
Georg (ministre de la
Justice en 1933, vice-président du Tribunal du Reich en
1935,
président de la "Haute Cour du Peuple" de 1936 à
1942) :
se suicide, dans le cap d'internement d'Eselheide près de
Paderhorn, en 1946.
Thomalla,
Richard (SS, constructeur du
camp de Sobibor, protégé de
Globocnik ) : exécuté le 12 mai 1945
par le NKVD, en,
URSS.
Thomas,Georg
(OKW/Wi Rü) :
incarcéré à Buchenwald
après une purge.
« Libéré » là par
les Alliés en
1945.
Thomas,
Max
(Bds Belgique et France du
Nord de 1940 à 1941, BdS
d'Ukraine) : serait mort au combat en 1944 ou se serait
suicidé
en novembre 1945. [Problème :
est-ce le
même homme ?] Thumann,
Anton (voir Tumann)
Thyssen,
Fritz (important industriel allemand, soutien du parti nazi
dès
1923, finance toutes ses campagnes électorales, membre du
Reichstag en novembre 1933) : catholique pratiquant, il entre en
désaccord avec la politique de réarmement de
Hitler, les
tracasseries contre les catholiques et la persécution des
Juifs,
ce qu'il écrit dans une lettre à Hitler du 28
décembre 1939, avant de quitter l'Allemagne pour la Suisse.
Ses
propriétés sont confisquées par les
nazis. Il
rédige ses mémoires : J'ai
payé Hitler ! Arrêté par
la police de Vichy,
il est livré aux Allemands et passe la fin de la guerre en
prison. Mort en 1951 à Buenos-Aires.
Tiso,
Jozef
(président de la
Slovaquie) : mis à l'abri par le cardinal Faulhaber dans un
monastère bavarois en mai 1945. Pris par les
Américains, extradé et remis à la
Tchécoslovaquie en novembre 1945.
Exécuté
dans ce pays en 1947.
Tissot,
Paul
(Commissaire de police,
dirige la 3ème section des Renseignements
Généraux
responsable de rafles durant l'occupation à Paris)
: abattu le 28 juin 1943 de deux balles alors qu'il venait de quitter
son domicile à Fontenay-sous-bois, probablement par des
FTP-MOI.
Todt, Fritz
(Ministre de l'armement, organisateur du travail forcé) :
Trouve
la mort en février 1942 dans un accident d'avion.
Topf,
Ernst-Wolfgang
(codirecteur de la Topf qui fournit les fours crématoires
des
camps) : passe à l'Ouest en juin 1945, dirige à
partir de
1951 la Topf & Söhne à Wiesbaden, dissoute
en 1963.
Topf,
Ludwig
junior (codirecteur de la
Topf qui fournit les fours crématoires des camps) : se
suicide
le 30 mai 1945 dans sa maison d'Erfurt.
Tornbaum,
Alfred (SS, commandant de la
3ème compagnie de police allemande à Kaunas) :
jugé à Wiesbaden, en Allemagne, en 1962. La Cour
estima
qu'elle n'avait pas assez de preuves pour prononcer un jugement.
Tournay,
Raymond (médecin
français, secrétaire
général de la
Fédération des Associations amicales de
médecins
du front qui a établi, le 6 janvier 1941, la demande de mise
en
place d'un numerus clausus des médecins juifs) : intedit
d'exercice à la Libération, mais
néanmoins
éluau Conseil de l'Ordre de la Seine, puis
président
d'honneur de la Société française de
Phlébologie, mort en 1984.
Touvier,
Paul
(chef de
la milice de Lyon) : Longtemps caché par des religieux, il
avait
été gracié par Georges Pompidou en
1970.
Recherché à nouveau, il a
été
arrêté à Nice, dans un couvent, en
1989. Pour
s’être rendu « sciemment complice de
crimes contre
l’humanité », il a
été condamné
à la réclusion criminelle à
perpétuité en 1994. Il est mort en 1996
à Fresnes.
Trabandt,
August-Wilhelm (General der
Waffen-SS ; Kdr Horst Wessel) : en captivité
soviétique
de 1945 à 1954 ; meurt en 1968.
Trenker,
Othmar Alfred (SS, Haupsturmfuhrer ;
commandant adjoint de la Gestapo de Munich ; en Pologne en 1940 ;
organise en 1944 les déportations de Hongrie ; participe sur
ordre de Kaltenbrunner l’enquête sur les
conjurés du 20
juillet 1944) : jamais inquiété ; vit en
Allemagne.
Trutschnig, Arthur (SS Hauptscharführer, Gestapo de Lyon) : jugé in abstentia lors du procès de Lyon en
novembre 1954, condamné à 20 ans de travaux forcés par contumace.
Trzebinski,
Alfred
("médecin" SS, Neuengamme, Auschwitz) : condamné
à mort par un tribunal
britannique et exécuté. N'a pas
été jugé pour ses activités
à Auschwitz.
Tschentscher,
Ervin
(WVHA) : condamné à dix ans
de prison par un tribunal militaire américain.
Peine
réduite en 1951 par la Commission de
clémence au temps déjà accompli.
Tshernievski,
? (gardien SS du camp de Treblinka) : exécuté par
les Soviétiques.
Tuka,
Vojtech (Premier ministre
slovaque) : condamné à mort en
Tchécoslovaquie en
1946.
Tulard,
André (Service des Affaires Juives, directeur du
fichier juif de la Préfecture de police, participe
à la réunion du 7
juillet 1942 qui organisa la rafle du Vél' d'hiv') : jamais
inquiété, meurt dans son lit, le 3
février 1967,
ayant conservé son titre de "chevalier de la
Légion
d'honneur".
Tumann,
(ou Thumann)
Anton
(capitaine SS, gardien du
camp de
Maïdanek,
puis commandant du
camp de Neuengamme) :
identifié comme
responsable par la Commission d'enquête extraordinaire
polono-soviétique, condamné à mort et
exécuté le 8 octobre 1946.
Turner, Harald
(bureau du gouverneur
militaire de Serbie) : condamné à mort en
Yougoslavie en
1947.
U
Ulmer,
?
(SS Unterscharführer, architecte,
dessine les plans de crématoire pour Birkenau) : en
désaccord avec l'utilisation de son travail, est
versé
dans une unité combattante à la fin de 1942.
Ulrich,
Aquilin , alias Dr Schmidt
(pseudonyme)
(médecin ayant participé aux action d'euthanasie
du
programme T4) :
jugé par la Cour d'Assises de Francfort-sur-le-Main en mai
1967,
en
même temps que les Dr Bunke et Endruweit, acquitté
après avoir affirmé
que la mort des malades mentaux n'avait pas été
cruelle
et s'être
référé aux ouvrages scientifiques de
l'époque qui préconisaient
l'euthanasie. le verdict d'acquittement fut accueilli par des
applaudissements de la salle. Le parquet fit appel, mais les trois
médecins produisirent des certificats médicaux
selon
lesquels leur état
de santé était incompatible avec le stress d'un
nouveau
procès. Cela
n'empêcha pas le Dr Ulrich de continuer à exercer
la
médecine jusqu'en
1984. Un nouveau procès des trois médecins eut
lieu en
1987 et il fut
condamné à 4 ans de privation de
liberté. Il fit
appel et la peine fut
réduite à 3 ans.
Unger,
Fritz
(chef de groupe au KDS de
Toulouse, adjoint du Sturmbahnführer Suhr, s'était
"spécialisé" dans la torture jusqu'à
ce que mort
s'en suive) : ??? Tout renseignement
m'intéresse.
Unverhau,
Heinrich
(SS-Oberscharführer, participe au programme d'euthanasie,
membre
de la direction SS de Belzec, puis transféré
en mai 1943 à Sobibor) : après la guerre,
il gagne sa vie comme musicien. Acquitté à
l'issue du
procès de l'euthanasie à Grafeneck en 1948 ;
acquitté au procès de Belzec à Munich
en 1963-64.
Urbanczyk,
Walter (SS
Obersturmführer, supervise la construction de fours
crématoirdes à Auschwitz) : ???
Urvoy, Yves
(directeur à Vichy
de l'Institut national légionnaire, fondateur du
groupe "Renaître" basé sur les principes de
la révolution nationale, intervenant à
l'école
de la Milice d'Uriage) : enlevé dans sa
propriété
le 19 août 1944 et retrouvé mort le
lendemain.
V
Vaernet
, Karl (d’origine danoise ; expérimentation et
castration
d’homosexuels à Buchenwald et Neuengamme) :
s’échappe en
1947 en Amérique du Sud ; travaille au Ministère
de la
Santé en Argentine en tant qu’endocrinologue ;
mort le 25
novembre 1965.
Valance,
Robert
(cadre du Commissariat Général aux Questions
Juives, directeur général
adjoint de la Direction Générale de
l'Aryanisation Economique) :
auditionné en octobre 1946 dans le cadre de l'instruction
menée contre
Darquier de Pellepoix, mais sort personnel = ??? Toute personne ayant
le renseignement sur son
sort peut
m'en avertir.
Vallat,
Xavier
(commissaire
français aux questions juives) :
condamné en France à dix ans.
Libéré
par le ministre de la Justice, René Mayer, en
décembre 1949 après 5 ans
;
Ministre des affaires étrangères, Robert Schuman
donne 20 000 Francs à
Marie-Louise Vallat pris sur les fonds spéciaux du Quai
d'Orsay en
octobre 1949 ; bénéficie de la loi
d'amnistie en 1953. Se replie sur les milieux d'Action
Française
et assure l'éditorial d'Aspects
de la France.
Dans les années 1950 et 1960, certaines de ses
conférences sont
interdites sous la pression d'organisations antiracistes (MRAP,
Amitiés
Judéo-Chrétiennes). Mort le 6 janvier 1972.
Van Der Brouck,
Abdon (ancien
sous-officier français,
KDS de Lille, chef de la "brigade des anges" (espionnage et
infiltration) pour la Gestapo de Lille-Bruxelles ; organise en juin
1944 "le train de LOOS" où
1250 détenus de la prison centrale de LOOS seront
déportés sur Sachsenhausen et Dachau) :
arrêté en Hollande, il est jugé et
condamné
à mort. Sera exécuté à
Lille le 19 juin
1947 en compagnie de cinq complices dont Léoncy Grevet, chef
de
la section anti-juive de Lille.
Van de Voorde,
Gaston (SS belge, camp
du fort de Breendonk) : condamné à mort lors du
procès de Malines, exécuté
à Malines le 12
avril 1947.
Van
Neck,
Frans (SS
belge, camp du fort de Breendonk) : condamné
à mort lors du procès de Malines,
exécuté
à Malines le 12 avril 1947.
Van
Neste, Marcel (gendarme, camp de Drancy) :
condamné à 6 mois de prison et 5 ans de
dégradation nationale. Gracié et
relevé de l'indignité nationale au bout d'un an.
Vasseur,
Jacques (agent du SD d'
Angers) : disparaît en août 1944,
condamné à
mort par contumace le 11 septembre 1945. Retrouvé et
arrêté à Lille en 1962. Jugé
par la Cour de
sûreté de l' Etat, il est condamné
à mort le
18 octobre 1965. Gracié par De Gaulle, sa peine est
commuée en détention à
perpétuité.
Vassilenko ,
Sergei (garde SS ukrainien du camp de Treblinka) :
exécuté par les Soviétiques.
Vayssettes,
Pierre (sous-chef de bureau
aux Affaires Juives, adjoint de Tulard,
qualifié de "brutal" par un témoin,
employé au
Service des Affaires juives) : révoqué sans
pension par la Commission d'Epuration de la Police (séance
du 20
avril 1945) ; son dossier personnel disparaît ensuite des
Archives. Aurait cependant touché sa retraite par la suite.
Mort
en 2002.
Veesenmayer,
Edmund
(ministre en Hongrie): condamné
à vingt ans de prison par un tribunal militaire
américain. Peine réduite à
dix ans par la
Commission de clémence. S'occupe d'affaires
commerciales
à Darmstadt en 1961.
Veliavicius-Vylius,
Ignas (Lituanien, capitaine de l'armée
de l'air, commandant de la prison de Kaunas et du "Neuvième
Fort" de juin 1941 à janvier 1943) : s'enfuit avec les
Allemand,
arrêté par les douaniers soviétiques en
essayant de
retourner en Lituanie, jugé en mai 1945.
Verbeeck,
Franz Heinrich (Ostbahn) :
Bundesbahndirektor.
Vermeulen,
Georges (SS belge, camp du
fort de Breendonk) : condamné à mort lors du
procès de Malines, exécuté
à Malines le 12
avril 1947.
Vialon,
Friedrich (Ostland) :
ministère d'Allemagne fédérale des
Finances de
1950 à 1958 ; bureau du Chancelier
fédéral de 1958
à 1962 ; Staatssekretär au ministère
d'Allemagne
fédérale pour la Coopération
économique
(Wirtschaftliche Zusammenarbeit) de 1962 à 1966.
Viel, Julius
(sous-lieutenant SS
accusé d'avoir tué sept travailleurs
forcés juifs
venant de la prison de la Gestapo à Theresienstadt
en mars
1945, à Leitmeritz [aujourd'hui Litomerice, en
République
Tchèque]) : âgé de 83 ans, a
été
condamné à 12 ans de prison par le tribunal de
Ravensburg, en Allemagne, le 3 avril 2001.
Vieux,
Marcellin (capitaine de
gendarmerie, second commandant de la
gendarmerie du camp de Drancy, juillet 1942-septembre 1942, au moment
de l'arrivée des raflés du Vél'd'hiv
et des
déportations massives vers Auschwitz)
: arrêté
en août 1944 par des FFI, alors qu'il dirige un groupe de 250
gendarmes qui combattent la Résistance. Donne à
la Résistance des mots de passe et est
relâché. Obtient d'abord un classement sans suite
et est libéré le 1er mars 1945 après 7
mois de préventive et retourne à la caserne de
Drancy. Mais une commission d'épuration reprend le
dossier, inculpé, jugé devant la Cour de
Justice de
la Seine
pour atteinte à la sûreté
extérieure de
l'Etat en 1947, mais en fuite ;
Refait surface dans l'été 1955, au consulat
général de France à Buenos Aires
où il réclame le paiement d'une pension
militaire, espérant bénéficier de la
loi d'amnistie du 6 août 1953. Refus des autorités
françaises. Se rend aux autorités
françaises en septembre 1956 et propose de reprendre du
service dans la Guerre d'Algérie. Mis en liberté
provisoire et convoqué au tribunal permanent des forces
armées au début de 1957 : il habite alors...
Drancy. Condamné à cinq ans de
réclusion et à la confiscation de ses
biesn pour " atteinte à la sûreté
extérieure de l'Etat". Obtient cependant les "circonstances
atténuantes" du tribunal militaire. Se pourvoit en
cassation, puis se désiste et obtient ainsi la suspension de
l'exécution de la peine par le Ministre de la
Défense Nationale (Jacques Chaban-Delmas)
Viffert, Ernst
( SS
danois, Ligue des Volontaires danois) : condamné pour crimes
de
guerre par le tribunal militaire de Kiev à 25 ans de travaux
forcé ; mort en
1950.
Villaplane,
Alexandre
(ancien footballeur de l'équipe de France, capitaine durant
la
coupe du monde 1930, Gestapo
française, chef de la Brigade
Nord-Africaine, composée de maghrébins faisant de
la
lutte anti-maquisards) : condamné
à la peine capitale le 1er décembre 1944,
exécuté à
Montrouge le 27
décembre 1944.
Villinger,
W.
(spécialiste de la
« crimino-biologie » ; expert
en stérilisation et euthanasie) : retrouve une chaire en
1945 ;
directeur de la clinique neuro-psychiatrique de Marburg.
Voegler,
Albert (industriel allemand,
un des principaux soutiens financiers de Hitler de 1930 à
1933)
: mis en cause par Kaltenbrunner pour
propos défaitistes après l'attentat contre Hitler
de
juillet 1944, il est protégé par Albert Speer. Se
suicide à Dortmund, le 13 avril 1945, après son
arrestation par les troupes américaines.
Vogel, Hermann
(gardien au camp
de
Majdanek) : exécuté le 3 décembre 1944
à
Majdanek.
Volk,
Leo
(WVHA) : condamné
à dix ans de prison par un tribunal militaire
américain. Peine réduite à
huit ans par la
Commission de clémence.
Vorlander,
Karl (officier SS, responsable des massacres de résistants
de
La-Roche-De-Bran et d'otages à Chauvigny) :
condamné
à mort par le Tribunal militaire de Paris, je ne sais pas
s'il a
été exécuté ???
Vos,
Peter
(un des responsables des crématoires
d'Auschwitz-Birkenau) :
n'a jamais été jugé.
Voss,
Bernhard
(quartier
général SS) : pendu à Prague le 4
février
1947.
W
Wächter,
Otto von (
SS-Gruppenführer et Generalleutnant de la Police, gouverneur
de
Galicie) : mort à l'hôpital Santo
Spirito
de Rome le 10 septembre 1949, sous la protection de
l'évêque Alois
Hudal.
Wagner,
Adolf
(Gauleiter de
Bavière) : mort de maladie le 12 avril 1944.
Wagner, Eduard
(Generalquartiermeister
de l'armée) : exécuté après
une purge en
1945.
Wagner,
Gustav
(SS-Oberscharführer, surnommé "Gustl", Sobibor,
particulièrement sadique) : après la guerre,
s'échappe avec Stangl
et est
découvert au Brésil. Le gouvernement
brésilien
refuse de l'extrader vers l'Allemagne. Selon les sources
gouvernementales brésiliennes, se serait suicidé
en
octobre 1980.
Wagner,
Heinrich (participe aux
massacres d’Izraylouka en Ukraine en 1943 ( 100 juifs
assassinés) ; accusés du meurtre de 19 enfants) :
procès suspendu en 1993 pour raisons de santé ;
naturalisé australien ; vit à Adelaïde.
Wagner, Horst
(ministère des
Affaires étrangères)
: arrêté sur ordre des autorités
allemandes en
1949. S'enfuit en Espagne, puis
en Italie. Echec de la procédure d'extradition
entamée en 1953 en Italie. Rentre par la
suite en Allemagne. Arrêté après avoir
fait une
demande de versement de retraite et relâché
moyennant une
caution de 80 000 marks en avril 1960.
Non jugé. Mort en 1977.
Wagner, Robert
(Reichsstatthalter de
Bade et chef de l'administration civile en Alsace) :
condamné
à mort
le 4 mai 1946 et exécuté en France le 14
août 1946.
Wahlmann,
Adolf ("médecin"
du centre de mise à mort d'Hadamar : programme T4
d'euthanasie)
: jugé par la cour d'Assises de Francfort-sur-le-Main en
mars 1947,
condamné à mort pour le meurtre d'au moins 900
personnes. Se pourvoit
en cassation. La qualification de "complicté de meurtre"
(qui
déjà remplaçait celle d'"homicide
volontaire") fut
remplacée par celle d'"incitation au meurtre". La peine fut
ensuite commuée en emprisonnement
à
perpétuité, puis il fut remis en
liberté.
Walbaum, Jost
(gouverneur
général) : son extradition vers la Pologne fut
refusée par les autorités britanniques occupantes
en
1948-1949. Médecin. Fit l'objet
d'enquêtes
ouest-allemandes qui s'achevèrent en 1963 sans donner lieu
à procès. lieutenant
SS.
Waldheim,
Kurt (officier de renseignement de la Wehrmacht impliqué dans
l’opération Kozora
menée contre les partisans et la population au Monténégro et en
Macédoine ; ses initiales figurent sur des rapports concernant la
déportation en masse de juifs de la Grèce, la répression sanglante de
partisans et l'exécution sommaire de commandos britanniques capturés) :
en 1945, se rend aux forces britanniques en Carinthie. Bien que les
Yougoslaves désirent le faire inscrire sur le fichier des criminels de
guerre supposés de l'O.N.U., de 1948 à 1951, représente l'Autriche à
divers postes à Paris, puis auprès du Canada à l'ONU ;
secrétaire général des Nations unies de 1972 à 1981 et président
fédéral de la République d'Autriche de 1986 à 1992. Son passé
d'officier nazi reparait durant la campagne présidentielle de 1985 ;le
4 mars 1986, le New York Timespublie sa photoen uniforme de la
Wehrmacht aux côtés du chef SS Artur
Phleps
à Podgorica au Monténégro ; déclaré persona non grata aux États-Unis et
dans d’autres pays. Mort le 14 juin 2007 à Vienne.
Wannenwacher,
? (lieutenant SS,
accompagne des trains de déportation de Drancy à
la
frontière allemande en 1943) : ??? Toute personne
ayant le
renseignement sur son sort peut
m'en avertir.
Warlimont,
Walter (OKW) :
condamné à la prison à
perpétuité
par un tribunal militaire américain. Peine
réduite
à dix-huit ans par la Commission de clémence.
Walter,
Bernhard (SS
Oberscharführer,
photographe de l'identité à Auschwitz, co-auteur,
avec
Ernst Hoffmann,
des photos de l'album d'Auschwitz) : fut interrogé lors du
procès de
Francfort, en 1964, où ses photos furent montrées
par
Lili Jacob ; il répondit de façon
évasive.
Wattez,
Jean (gendarme, camp de Drancy) : condamné à 6
ans d'indignité nationale et de
dégradation nationale.
Weber,
?
(WVHA, service de la
construction, chargé de l'isolement par bitume des caves des
crématoires II et III de Birkenau) : un Johannes Weber a
été condamné à 15 ans de
prison lors du
procès Auschwitz/Birkenau en 1947, mais vu la
fréquence
du patronyme, s'agit-il du même homme ??? Toute personne
ayant le
renseignement sur son sort peut
m'en avertir.
Weichs,
Maximilian von (commandant de
la 2e armée, Groupe d'armées Centre, et
commandant en
chef du Sud-Est) : mis en accusation devant un tribunal militaire
américain. Trop malade pour être
jugé.
Weingärtner,
Peter
(Blockführer d'Auschwitz-Birkenau) : condamné par
un tribunal allié
pour d'autres crimes que ceux commis à
Auschwitz. ??? Mais à quelle peine ? Toute personne
ayant le
renseignement sur son sort peut
m'en avertir.
Weinmann,
Ernst (engagé au parti
nazi avec son frère Erwin, commandant de
la police de Sécurité en Serbie) : ??? Toute
personne
ayant le
renseignement sur son sort peut
m'en avertir.
Weinmann,
Erwin
(engagé au parti nazi avec son frère Ernst,
dirige un
commando de l'Einsatzgruppen C, commandant de
la police de Sécurité à Prague en
1943) :
introuvable après la guerre, fut
déclaré
officiellement mort en 1949.
Weirauch,
Lothar (chef de la division
de la population et de l'aide sociale au Ministère de
l'Intérieur, chargé des déportations)
:
après la guerre, directeur au Ministère des
Affaire
étrangères de RFA chargé des
ressortissant
allemands.
Weiseborn,
Jacob (commandant du
camp de Flossenbürg de 1938 à 1939) : se suicide le
20
janvier 1939.
Weiss, Martin
Gottfried (commandant du
camp de Dachau de 1942 à 1943) : condamné
à mort
et pendu à Dachau le 28 mai 1946.
Weizsäcker,
Ernst von
(ministère des Affaires étrangères) :
condamné à sept ans de prison par un tribunal
militaire
américain. Peine réduite à
cinq ans par le
tribunal par retrait de la condamnation pour agression.
Libéré en 1950. Mort en 1951.
Wende, ? (chef
du four
crématoire au camp de Maïdanek) :
identifié comme
responsable par la Commission d'enquête extraordinaire
polono-soviétique, ??? Toute
personne ayant le
renseignement sur son sort peut
m'en avertir.
Wendler,
Richard (SS-Gruppenführer
et Generalleutnant de la Police, gouverneur du
district de Cracovie et de Lublin) : jugé responsable de
l'extermination à Maïdanek par la Commission
d'enquête extraordinaire polono-soviétique, avocat
à Munich, mort le 24 août 1972 en
Bavière.
Werkmann,
?
(architecte civil du
SS-HHB, puis du WVHA, réalise les plans de
crématoires
à Auschwitz) : ???
Werkmeister,
Karl (ministère des
Affaires étrangères) : ambassadeur en
Suède en
1963.
Werner,
Rudolf
(bourreau du ghetto de Lida)
: un procès a eu lieu à Mayence en
1966-67 où il a été jugé et
condamné
en même temps que Windisch
mais ce
premier procèss'achève
sur un vice
de forme (le président de la cour, le Dr. Von der Sand ayant
fait installer un dispositif d'écoute dans la salle du
jury). Le
second procès
s'ouvre en février 1969, sans Werner, inapte à
subir un
procès pour raisons de santé. Mort en 1971,
à 63
ans.
Weser,
Arno
dit « Le
cracheur
» (SS, Gestapo de Dresde, persécuteur des Juifs de
Dresde)
: selon Viktor Klemperer, se serait empoisonné en 1945.
Wetzel, Erhard
(ministère des
territoires de l'Est) : fait prisonnier par les
Soviétiques. Libéré en
1955.
Ministerialrat en Basse-Saxe. A pris sa retraite en
1958.
Les enquêtes ouest-allemandes s'achevèrent sans
donner
lieu à procès.
Wijss,
Fernand
(SS belge, camp du fort
de Breendonk) : condamné
à mort lors du procès de Malines,
exécuté
à Malines le 12 avril 1947.
Willing,
August (contremaître de
l'entreprise Topf, monte les fours crématoires de Dachau et
de
Gusen-Mauthausen) : ???
Windisch,
Léopold
(délégué aux Affaires juives pour le
district de
Lida, bourreau du ghetto de Lida, responsable des exécutions
massives commises à Lida le 8 mai 1942, à
Zoloudek le 9
mai, à Vasilinski le 10 mai, à Voronovo le 11
mai,
à Iviè le 12 mai, responsable aussi de
l'exécution
de 86 tsiganes à l'automne 1941) : en 1947 et 1948, trois
victimes juives déposent sous serment contre lui. Non-lieu
pour
incompétence du tribunal autrichien de Linz en 1954,
nouvelle
plainte en 1964 éteinte en 1965 "car les accusés
ne sont
pas autrichiens". Un procès a eu lieu à Mayence
en
1966-67 où Windish se trouvait détenu depuis
1964. Il y
a été condamné en même temps
que Werner, un
autre bourreau de Lida.
Le
premier procès s'achève sur un vice de forme (le
président de la cour, le Dr. Von der Sand ayant fait
installer
un dispositif d'écoute dans la salle du jury). Le second
procès s'ouvre en février 1969, sans Werner,
inapte
à subir un procès pour raisons de
santé. Windisch
est condamné à la prison a vie. Mort le 28
juillet 1985.
Winkelmann,
Otto (chef suprême
des SS et de la Police en Hongrie) : conseiller municipal de
Kiel. Fait appel pour le retrait de sa pension par le
Schleswig-Holstein en 1974.
Winkler,
Max
(Bureau central
d'administration de l'Est) : acquitté par un tribunal de
dénazification en 1949. Mort en 1961.
Wirth,
Christian, surnommé
"Christian-le-Terrible" (ancien chef de la police
de Stuttgart, SS-Sturmbannführer, inspecteur du
programme d'euthanasie et de l'Opération Reinhard sous les
ordres de Globocnik ,
inspecteur des trois
camps : Belzec dont il sera le premier commandant, Maïdanek,
Sobibor) : tué par des partisans le 25 mai
1944. Enterré dans le cimetière militaire
allemand de
Costermano, en Italie, sous une grande croix de pierre.
Wirth, Eduard
("médecin" SS,
exerce au camp de Dachau, Neuengamme, puis Auschwitz) :
capturé
par les Anglais, se pend et agonise pendant plusiers jours en septembre
1945.
Wisliceny,
Dieter (expert pour la
déportation en Slovaquie, Grèce et Hongrie) :
exécuté en Tchécoslovaquie en 1948.
Wittrock, Hugo
(commissaire
régional de Riga, crée le ghetto de la ville) :
écrit ses mémoires parues à
Lünebourg en
1979, où il nie toute responsabilité dans le
massacre des
Juifs de Riga qu'il attribue à Friedriech
Jeckeln.
Wittwer,
?
(SS Untersharführer,
s'occupe de la mise en place des crématoires) : ???
Wöhler,
Otto (11e armée) :
condamné à huit ans de prison par un tribunal
militaire
américain.
Wohlthat,
Helmut (Bureau du plan de
quatre ans) : Aufsichtsrat de Farbenfabriken Bayer A.G. en 1951.
Wolf, Franz
(SS-Unterscharführer,
frère de Josef Wolf, au camp de Sobibor avec son
frère
à l'époque de la révolte du camp) :
condamné à huit ans de prison lors du
procès de
Sobibor, à Hagen, en 1966. Vivrait aujourd'hui en
Bavière.
Wolf,
Josef
(SS-Unterscharführer,
frère du précédent, arrive
à Sobibor en
mars 1943, chargé du tri des textiles et de la coupe des
cheveux) : tué dan,s la révolte de Sobibor ;
enterré dans le cimetière militaire allemand de
Chelmn.
Wolff,
Karl
(chef de
l'état-major personnel de Himmler) : condamné en
1949 par
un tribunal de dénazification au temps
déjà
accompli. Condamné à quinze ans de
prison par un
tribunal de Munich en 1964. Libéré en
1971. Mort en 1984.
Wolter,
Waldemar (médecin SS
à Dachau puis Herzogenbush, puis SS-Sturmbannführer
d’août 44 au 3 mai 1945 à Mauthausen) :
exécuté le 25 mai 1947 à Landsberg
Wörmann,
Ernst
(ministère des Affaires étrangères)
: condamné à sept ans de prison
par un tribunal militaire américain. Peine
réduite
par le tribunal à cinq ans par retrait de la condamnation
pour
agression.
Wosnitza,
Erich
(Gestapo d'Auschwitz) : n'a jamais été
jugé.
Wulff,
Heinrich (l’un des auteurs du
massacre de Tulle) : condamné à 10 ans de travaux
forcés ; peine réduite à 5 ans en 1952
;
libéré en 1955.
Wunsch,
Franz
(section d'Administration et d'Economie d'Auschwitz, participe
activement à la réalisation de l'extermination) :
jugé à Vienne en 1972
et acquitté.
Würster,
Karl (membre du Conseil
de direction d'IG-Farben de 1938 à 1945) :
acquitté par
un tribunal militaire américain à
Nuremberg.
Président du Conseil d'administration du "nouveau" BASF
à
partir de 1952, membre de nombreux conseils d'administration dans
l'industrie chimique. Professeur honoraire de l'Université
d'Heidelberg en 1952. Citoyen d'honneur de l'Université
de Stuttgart et de la ville de Ludwigshafen où il
résidait (1960). Prend sa retraite du CA de BASF en 1965.
Prix
Shiller de
la Ville de Mannheim en 1967. Meurt en 1974.
Wurth, Adolf
(médecin,
anthropologue ; associé du Dr Robert Ritter
) : travaillait au Bureau de la Statistiques du Land de
Baden-Württemberg dans les années 1970.
Y
Yeger,
Alexander Ivanovitch (garde SS ukrainien du camp de Treblinka) :
exécuté par les Soviétiques.
Z
Zabel,
Martin (Ostbahn) : Vizepräsident, Bundesbahndirektion Kassel,
1964.
Zafke, Ernst-Hubert (SS, infirmier à Auschwitz-Birkenau) : cas
transmis en septembre 2013 au parquet de Schwerin par l'Office central
d'enquêtes sur les crimes du national-socialisme de Ludwigsbourg,arrêté en mars 2014
à Schwerim (Mecklembourg-Poméranie-Occidentale), après une persuisition
et une visite médicale, détenu à la prison de Bützow ; est alors âgé de
93 ans.
Zahn Albrecht
(Ostbahn) :
Bundesbahndirektor de Stuttgart.
Zangen,
Wilhelm (industriel
allemand, grand utilisateur de main d'oeuvre concentrationnaire
lorsqu'il était à la tête de Mannesman)
: de 1957
à 1966, président du Conseil d'Administration de
Mannesman, mort le 25 novembre 1971, sans avoir
été
inquiété.
Zeitschel Karl-Theodor
ou
Théo (directeur du Judenreferat du département
politique
de l'Ambassade d'Allemagne à Paris pendant la guerre,
pillage
des oeuvres d'art françaises appartenant à des
Juifs,
joue un rôle important dans la déportation des
Juifs de
France) : aurait été tué dans un
bombardement
à Berlin en 1945, condamné aux travaux
forcés
à perpétuité par contumace le 1er
juillet 1954
à Paris.
Zeller,
Louis-Maurice, dit " Marc
Evrard" (Officier de marine, LVF, agent du SD du Morbihan. Responsable
de la capture, de la torture et de la mort de nombreux maquisards) :
arrêté, il est condamné à
mort et
fusillé en mai 1946.
Zenner,
Carl
(chef de la police et des
SS de Wei?ruthenie ) : condamné à 5 ans de prison
par un
tribunal anglais ; libéré en 1950 ; de nouveau
condamné en 1961 par la Cour de Coblence pour ses
activités à Minsk à 15 ans de prison ;
mort en
1969.
Ziegler,
Hans
Severus (Responsable
"culturel" du Reich et en particulier de l'exposition sur le
"musique dégénrée (entarte Musik) ,
inventeur
du terme Hitler jugend) : n'a pas été
inquiété, a travaillé jusqu'en 1962 en
tant
qu'enseignant à Essen et l'Allemagne du Nord,
écrivait
encore dans les années 1960 que "Heinrich Heine ne peut pas
être un écrivain allemand parce qu'il est Juif "
(National
und Soldaten Zeitung Munich).
Ziereis, Franz
(commandant de
Mauthausen de 1939 à 1945) : blessé par les
Américains alors qu’il
cherchait à s’évader
le 23 mai 1945 ; meurt le 24 mai 1945 avant
d’être
jugé ; son corps sera exposé en place publique
par les
prisonniers.
Zierke,
Ernst (SS-Unterscharführer, participe au programme
d'euthanasie
à Grafeneck et Hadamar, membre de la direction SS du camp de
Belzec jusqu'en mars 1943, puis envoyé au camp
de Dorohucza
d'où il part pour Sobibor le 5 novembre 1943 pour participer
au
démantèlement du camp) : acquitté au
procès
de Belzec, à Munich en 1963-64 et mis en liberté
provisoire au cous du procès de Sobibor,
à Hagen,
en 1966, pour raisons de santé.
Zill, Egon
(commandant du camp de
Natzwiller de mai au 25 octobre 1942, puis de Flossenbürg
d'octobre 1942 à avril 1943) : Condamné
à
perpétuité, sa peine fut ramenée
à 15 ans.
Mort en 1974.
Zimmermann,
Herbert
(Kd S, Bialystok) : se suicida en 1966.
Zirpins,
Walter (Police criminelle de
Lodz) : Polizeidirektor à Hanovre.
Arrêté dans
cette ville en novembre 1960.
Bibliographie :
La
première liste a
été établie
d'après Raul Hilberg,
La
destruction des Juifs d'Europe , Fayard, 1988
complétée par Raul Hilberg, Exécuteurs,
victimes,
témoins,
Folio Histoire, Gallimard 1994.
puis
complétée par d'autres
sources comme Serge
Klarsfeld,
Le Mémorial de la
Déportation des Juifs de
France
Le sort des collaborateurs
français
les plus importants est évoqué
à partir du
Dictionnaire historique de la France
sous
l'Occupation de Michèle et
Jean-Paul Cointet
et de Pierre-André Taguieff,
L'antisémitisme
de plume 1940-1944, Berg international éditeurs
Le
sort des dirigeants des Einsatzkommandos et
Sonderkommandos
des Einsatzgruppen a été
précisé
grâce à Michel Moracchini,
Les troupes
spéciales d'Hitler , Grancher, 2001.
Les
bourreaux des Juifs de Lituanie sont
évoqués
à partir d'Alex Faitelson,
Courage
dans la tourmente en Lituanie 1941-1945 , L'Harmattan-Le
Forum IRTS
de Lorraine, 1999,
les bourreaux SS du camp du
fort de Breendonk
à partir
le l'ouvrage
Le Fort de Breendonk, 1971-1977
ceux
de Ravensbrück grâce
à Germaine Tillon,
Ravensbrück,
Seuil, 1973, 1988,
les bourreaux de Dresde dans
le
Journal
de Viktor
Klermperer, Seuil, 2000.
Les bourreaux de Sobibor
dans Thomas Blatt,
Sobibor
-
The Forgotten Revolt
Policiers et gendarmes français sont
signalés
dans Maurice Rajsfus,
La police de Vichy, Les forces de
l'ordre
françaises au service de la Gestapo 1940-1944 , Le
Cherche-Midi, 1995 et dans Jean-Marc Berlière et Laurent
Chabrun, Les policiers français sous l'occupation
,
Perrin, 2001.
Responsables de l'organisation,
architectes,
contremaîtres des fours crématoires, dans
Jean-Claude
Pressac,
Les crématoires d'Auschwitz, La
machinerie du
meurtre de masse, CNRS Editions, 2001.
Bourreaux
du ghetto de Lida dans Joseph Kuszelewicz,
Un Juif de
Biélorussie de Lida
à Karaganda, L'Harmattan, 2002
Sur
Horia Sima : Casals i Meseguer, Xavier.
La
tentación neofascista en España.
Barcelona: Plaza
& Janés, 1998
Sur les médecins
du
programme T4, voir Willi Dressen,
La
justice de la république fédérale face
aux crimes
d'euthanasie perpétrés par le régime
national-socialiste, article paru dans la Revue d'Histoire de la Shoah,
n°183, juillet-décembre 2005 ISBN 2-9524409-0-5
Les
cadres du Commissariat Général aux Questions
Juives, dans Laurent Joly,
Vichy
dans la "solution
finale",
Histoire du Commisariat Général aux Questions
Juives,
Grasset, 2006 ISBN 2 246 63841 037-1833-5
Les
cadres d'Auschwitz dans
Auschwitz,
camp de concentration et d'extermination, Musée
d'Auschwitz-Birkenau, OsWiecim, 2006.
Obéir,
Les
déshonneurs du capitaine Vieux, Drancy 1941-1944,
Stock, 2009.
Les truands de Marseille et d'Avignon et les autres responsables français et allemands des déportations dans le Vaucluse, Vichy, la pègre et les nazis. La traque des Juifs en Provence d'Isaac Lewendel, Nouveau Monde, 2013.
Merci en
particulier à M.
Sylvain Airaud, à Laurent Albaret, à M. P.
Trécourt, à Timothy Maes, à Rudi
Claeye, à Christian Langeois,
à André Renou, fils de
déporté, à
Nicolas Béduchaud. à J.-F. Nimsgern, à
Patrick
Antoine, à Isabelle Barbe,
à
M.
Francis Bryard qui m'a fourni
de nombreuses notices,
notamment de médecins impliqués dans les
expériences médicales,
à M. Roger Gay-Des-Combes auquel je dois beaucoup de
notices,
notamment celles des responsables de la Gestapo en France,
à Mme Marie-Pierre Besson de Vézac pour les
notices de
bourreaux du camp de Térézin,
à M. Roland Scharbach, pour quelques
noms du monde "culturel" nazi,
à Ferran Lupescu (Catalogne), pour le destin
d'Horia Sima,
à Gerard Serres Palson, pour ses recherches dans
l'Etat-Civil de
Montrouge,
à Ulrike, pour des renseignements sur son
grand-père SS,
qu'elle vive en paix.
Cette
page
peut être
complétée ou corrigée. Une quarantaine
de notices
sont incomplètes quant au devenir de ces criminels nazis.
Si vous disposez d'informations plus complètes, veuillez me les
communiquer .
Kessel Joseph : Témoin parmi les hommes :
l’heure du
châtiment, Plon, 1968,
311 pages
Poncet André-François : Souvenirs
d’une
ambassade à Berlin ; Flammarion, 1946, 356 pages
Skorzeny Otto : Les Commandos du Reich ; Collections
Actions,
1962, 219 pages
Speer Albert : Journal
de Spandau, Robert
Laffont
Speer Albert : Au cœur du 3ème
Reich ; Fayard-Le Livre
de Poche , 1971, 794 pages
2.
Ouvrages
de références :
Azéma
Jean-Pierre : De
Munich à la Libération, Nouvelle Histoire de la
France
Contemporaine, Points Seuil, 1975
Bernadach
Christian : Les médecins maudits ;
France-Empire, 1967, 288 pages
Reiner Sylvain :
Et la terre sera pure ; Fayard, 345
pages
Schirer William : Le 3ème Reich: des
origines
à
la chute;Stock-Le livre de Poche, 1959-1960, tome 1 : 783 pages, tome 2
: 728 pages
Klarsfeld Beate : Partout où ils
seront ;
Edition
Spéciale, 1972, 437 pages
3.
Articles :
Wieviorka
Annette : Un
procès devant l’histoire ; in L’Express,
2 novembre 1995, pages
92-97
Bedarida Francois : Camps nazis :
l’horreur
pour
mémoire ; in L’Express, 6 avril 1995, pages 134-139
Conan Eric et Peschanski Denis : Auschwitz
: la vérité ; in L’Express,
30 septembre 1993, pages 24-33
Bialot Joseph :
Les derniers jours d’Auchwitz
; in Le Point
N°1165, 14 janvier 1995, pages 37-45
4. Sources
web
A
Cybrary of the Holocaust
http://remember.org Site américain exclusivement
en anglais
A Teacher’s guide to the Holocaust
http://fcit.coedu.usf.edu/holocaust/sitemap/sitemap.htm Site-portail
américain en anglais
Axis biographical research:
an apolitical military
history
site http://www.geocities.com/?orion47/ Site
américain de biographie des personnalités de
l’Axe;
à manier avec précautions
Centre de
Documentation Juive Contemporaine/
Mémorial
du Martyr Juif Inconnu http://perso.wanadoo.fr/memorial-cdjc/index.htm
Cercle d’Etude de la Déportation et
de la Shoah http://www.multimania.com/aphgcaen/cercle.htm
Deutsches Historisches Museum, Berlin
http://www.dhm.de/
Le site du Musée de Berlin; majoritairement en allemand avec
une
base en anglais
Justiz und NS-Verbrechen
http://www.jur.uva.nl/junsv/index.htm Site en allemand de
l’Université d’Amsterdam contenant des
fiches des condamnations
des procès ouest et est-allemands. Traduction partielle en
anglais
Meyer’s holocaust links
http://pwl1.netcom/?jdemeyer/shoah.htm Site portail
américain.
Nazi War Criminal Records Interagency
Working Group/
National
Archives and Records Administration http://www.nara.gov/iwg/
Le
site de l’IWG, groupe de travail chargé par
Clinton de la
déclassification des dossiers des criminels nazis. Contient
notamment les documents provenant de la CIA. Très
intéressant.
Places of World War II
http://www.geocities.com/Pentagon/7087/index.htm Site
américain consacré
aux sites de la 2ème guerre. Informations
intéressantes
sur les camps de concentration et les usines allemandes qui
utilisaient la main-d’œuvre des camps.
Ressources documentaires sur le génocide
http://www.anti-rev.org/ Site bilingue
français/anglais de
Michel Fingerhut
The Avalon Project at the Yale
Law School
http://www.yale.edu/lawweb/avalon/imt/imt.htm Mise en ligne
des
documents en anglais
du Procès de Nuremberg
The Forgotten Camps/ Les
Camps oubliés
http://www.jewishgen.org/Forgotten Camps Site de Chuck Ferry et Vincent
Châtel en anglais et en français
The Holocaust
History Project
http://www.holocaust-history.org Autre site portail
américain
The Jewish Virtual Library
http://www.us-israel.org/jsource/holo.html Site portail
The Nizkor Project http://www.nizkor.org/
The Simon Wiesenthal Center
http://www.wiesenthal.com
Essentiel
Third Reich Factbooks
http://www.skalman.nu/third-reich/ Site
américain
United States Holocaust Memorial
Museum
http://www.ushmm.org/main.jsp Nombreux documents. Site
américain